Ce matin, 10 janvier 2020, le tribunal correctionnel de Colmar a rendu son jugement dans l’affaire de la Quenelle de Colmar.
On se souvient qu’en mai 2019 la presse locale s’était fait le relais de la campagne nationale dirigée contre Alain Soral, dont on demandait l’incarcération par exécution d’un mandat d’arrêt illégal. En Alsace, Rodolphe Cahn avait pour la LICRA demandé au Parquet l’arrestation de l’écrivain qui, le 4 mai à Mulhouse, devait donner une conférence avec Damien Viguier. Malgré les pressions et les annulations de salle, la conférence avait bien eu lieu, donc en pleine tourmente (et ce jour-là sous la neige).
Quelques jours après, le procureur de la République du tribunal de Paris prenait publiquement position pour une lutte contre l’antisémitisme qui restât dans le cadre de la légalité. Mais, en Alsace, la presse locale reprenait l’offensive le 9 mai, alléguant du geste de la quenelle prétendument effectué par l’écrivain sur les marches du tribunal de Colmar. S’en suivait la mobilisation de la préfecture, du Parquet, de la LICRA et du Consistoire israélite du Haut-Rhin, puis convocation et citation d’Alain Soral à comparaître.
Le parquet avait requis six mois d’emprisonnement avec sursis, total assorti de mise à l’épreuve. Le tribunal a relaxé purement et simplement Alain Soral et débouté les parties civiles de leurs demandes. Sans le texte du jugement, nous ne connaissons pas encore la motivation de cette décision.
Maître Viguier, qui représentait Alain Soral lors de l’audience des plaidoiries du 28 novembre 2019, tient à remercier de leur soutien les membres et les responsables de la section Alsace d’Égalité & Réconciliation.
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