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Réforme des retraites : message à ceux qui croient Édouard Philippe, BFM TV et BlackRock

L’article du Monde diplo date de mai 2003 mais il est ô combien actuel et instructif. Il explique pourquoi la réforme des retraites (que la droite libérale sous la pression du MEDEF a en gestation depuis des lustres) présente un risque de fracturation sociale et d’injustice. Sans oublier le risque boursier inhérent aux placements d’une retraite par capitalisation. Tous ceux qui croient au discours apaisant du Premier ministre devraient prendre quelques minutes pour lire ce qui suit.

 

Mais avant cela, le fonds d’investissement BlackRock, « premier gérant d’actifs de la planète, se défend de s’immiscer dans la réforme des retraites française et rappelle qu’il n’est pas un fonds de pension », comme l’écrit BFM TV. Une chaîne qui fait le forcing pour déconsidérer le mouvement social et la défense des intérêts des travailleurs et des futurs retraités :

 

 

Il ne manque plus que le chaton oublié dans la voiture d’un syndicaliste sauvé par un journaliste de BFM TV... Mais la propagande ne doit pas empêcher d’écouter les arguments du camp libéral :

 

« Après avoir dans un premier temps botté en touche, refusant de commenter la polémique, BlackRock change son fusil d’épaule. Dans un communiqué diffusé jeudi, le géant américain de la gestion d’actifs répond qu’il n’a "en aucune manière" cherché à influencer la réforme du système de retraites, après avoir été ciblé par des responsables politiques, sur les réseaux sociaux, ou à l’occasion de manifestations.

Le plus grand gérant d’actifs au monde (avec pas moins de 6.840 milliards de dollars d’actifs sous gestion) s’est vu accusé de faire valoir auprès des décideurs le régime de retraite par capitalisation, au détriment du système français actuel par répartition. »

Tiens, BlackRock qui s’explique. Est-ce une mise au point sincère face à une psychose française ou une ruse de communicants ?

Une partie de la droite et toute la gauche ont en effet crié au loup sur une réforme des retraites, en apparence juste, qui cacherait le loup des fonds de pension.

« Depuis un peu plus d’un mois, votre gouvernement a autorisé le géant des fonds de pension, BlackRock, à collecter directement la retraite privée des Français... » (Olivier Marleix, député LR)

 

Dans la rue, la contestation ne faiblit pas, on l’a vu encore le jeudi 19 décembre 2019, rassemblant des centaines de milliers de manifestants dans tout le pays et surtout, avec l’approbation d’une majorité de Français, malgré les difficultés crées par le mouvement social en matière de transports. Le grand public sent confusément que le gouvernement touche là à un tabou social et qu’il s’agit peut-être de la dernière barrière, et donc de la dernière défense possible...

 

– La Rédaction d’E&R –

 


 

Une journée de grève générale est organisée par l’ensemble des syndicats français le 13 mai pour riposter au programme de régression sociale décidé par le gouvernement. Avec la hausse de la durée de cotisation de 37 ans et demi à 40 ans pour avoir droit à une retraite complète, la baisse du niveau des pensions par la grâce d’un changement de calcul et d’indexation et l’augmentation des cotisations sous prétexte d’inclure une petite partie de certaines primes, la retraite à 60 ans ne serait plus qu’un souvenir et la perte de revenu des retraités pourrait dépasser 20 %. Les salariés du privé ont subi la même purge à partir de 1993. Un allongement supplémentaire du temps de cotisation pour tous, à partir de 2008, devrait être planifié. Et M. Jean-Pierre Raffarin veut relancer les plans d’épargne-retraite, au moment où s’effondrent les fonds de pension anglo-saxons.

 

Pour beaucoup, non seulement les rêves de faire fortune en Bourse se sont évanouis, mais les espoirs d’une retraite paisible également. M. Maurice Jones, citoyen britannique et salarié modèle, peut en témoigner. Ayant commencé à travailler à 16 ans, il a gravi à la force du poignet tous les échelons de la hiérarchie, au point de devenir directeur de la division filature du groupe textile Lister & Co. Il a cotisé toute sa vie au fonds de pension maison. Pourtant, à 64 ans, il ne songe même plus à la retraite : il doit, comme il le dit, continuer à « travailler pour joindre les deux bouts ». Son entreprise a fait faillite, emportant au passage le fonds de pension qui y était rattaché ; l’argent qu’il y a versé pendant plus de trente ans s’est évaporé. Il n’a plus rien.

De son côté, Mme Digna Showers est assistante administrative depuis plus de dix-huit ans chez Enron, aux États-Unis. Un beau jour de décembre 2001, elle apprend qu’il lui reste exactement « une demi-heure pour faire [ses] bagages et partir ». Elle perd d’un seul coup son emploi, son assurance médicale, son assurance-vie, et même ses droits à la retraite, bien qu’elle ait déjà versé quelque 400 000 dollars (à peu près autant d’euros) au fonds de pension maison. Elle devra se contenter de la prime forfaitaire de 13 500 dollars, versée par le fonds public de garantie des retraites (Pension Benefit Guaranty Corp. — PBGC). Ce type d’organisme n’existe même pas en Grande-Bretagne.

Des histoires comme celles de M. Maurice Jones ou de Mme Digna Showers, on en raconte à foison dans les pays où la retraite par capitalisation tient le haut du pavé (États-Unis, Grande-Bretagne et Pays-Bas, notamment). Voici peu, pourtant, elle était présentée comme la solution miracle devant apporter sécurité et prospérité aux retraités, face à un régime public de répartition à bout de souffle, écrasé par le choc démographique. Le bilan est sans appel.

Certes, les situations ne sont pas toujours aussi dramatiques. Le plus souvent, en effet, il existe une retraite publique pour limiter (un peu) les dégâts. Si la pension de base ne représente que 20 % environ du salaire d’activité en Grande-Bretagne, elle atteint 35 % aux États-Unis, et elle varie de 40 %, pour un couple disposant du salaire moyen, à 70 %, pour une personne ayant le salaire minimum, aux Pays-Bas. Il reste que, pour la plupart des salariés de ces pays, leurs futures retraites s’effondrent en même temps que les marchés financiers.

La glissade atteint déjà des proportions gigantesques : selon le cabinet d’audit américain Watson Wyatt, la valeur des fonds de pension a régressé de quelque 2 800 milliards de dollars, au niveau mondial, entre 1999 et 2002. Plus de dix fois le budget de la France. L’économiste Christian E. Weller fixe la perte moyenne pour un ménage américain disposant de fonds de pension à 43 %. Et ce n’est pas fini.

En fait, les salariés ne sont pas tous logés à la même enseigne, car ces fonds ne fonctionnent pas toujours selon les mêmes mécanismes. Pour simplifier, on peut dire qu’il en existe deux catégories : les fonds de pension à contribution définie et les fonds à cotisations définies. Les premiers assurent au cotisant une rente dont le montant est garanti par l’employeur (souvent 70 % ou 75 % du salaire d’activité). Pour l’épargnant, le résultat est assez proche du système par répartition, à cette différence près que l’argent récolté est placé en Bourse, et parfois en actions de l’entreprise. Lorsque celle-ci s’effondre, la catastrophe est au rendez-vous. C’est ce qui s’est passé chez Enron.

Avec les fonds de pension à cotisations définies, le cotisant n’est plus assuré de rien. Ce qu’il touchera en fin de course dépend entièrement du niveau des taux d’intérêt et des actions au moment de son départ. C’est donc le salarié qui prend tous les risques.

 

Assistance pour les pauvres, rente pour les riches

Dans les deux cas, l’adhésion à ces fonds est facultative, mais seuls les travailleurs ayant un emploi stable peuvent en bénéficier (soit un salarié américain sur deux dans le privé). Ceux qui n’ont que des contrats à durée déterminée ou qui travaillent à temps partiel peuvent cotiser à un compte individuel d’épargne. Mais, le plus souvent, ils n’en ont pas les moyens.

À l’origine, les fonds de pension à prestation définie, destinés à compléter les retraites publiques, étaient les plus répandus. Aux États-Unis, 80 % des salariés du secteur public sont encore couverts par ces fonds, contre seulement un cinquième dans le secteur privé. Les salariés cotisent à ces fonds, les employeurs versent leur quote-part (souvent bien plus modeste), et le tout est investi sur les places financières.

Dans les années 1990, nombre de directions d’entreprises ont tiré prétexte du boom de la Bourse pour cesser de verser au pot. Elles ont privilégié les placements en actions, qui grimpaient d’au moins 15 % en moyenne chaque année, ce qui assurait un doublement des sommes investies en cinq ans dans le pire des cas. « Durant la bulle financière, explique M. Alistair McCreadie, analyste chez ABN Amro, les compagnies ont pris l’argent des cotisants et s’en sont servi pour payer les actionnaires ou distribuer des bonus. Maintenant, elles contemplent le trou géant des déficits. » Les fonds de pension des grandes firmes automobiles, par exemple, affichent des déficits abyssaux : 14,5 milliards de dollars pour Ford en 2002 ; 17 milliards de dollars pour General Motors.

En Europe, l’agence de notation Standard and Poor’s estime que dix des plus importantes entreprises cotées risquent de connaître des déficits importants de leur fonds de retraite, parmi lesquelles le géant allemand Thyssen Krupp, les françaises Arcelor (ex-Usinor) ou Michelin. Naturellement, ces trous vont se répercuter sur les profits affichés, qui vont de ce fait se réduire, ce qui devrait entraîner une nouvelle chute des cours boursiers, et donc une baisse des rendements des fonds de pension, lesquels entraîneront à leur tour une hausse des déficits, et ainsi de suite…

Pour faire face à cet engrenage, certaines compagnies ont tout simplement déposé leur bilan. Aux États-Unis, elles utilisent la loi sur les faillites (et son chapitre XI) pour décider un « moratoire » de leurs dettes sociales. C’est l’État qui prend le relais. L’an dernier, le fonds américain de garantie PBGC a dû prendre en charge 180 000 retraités supplémentaires ; il est passé d’un excédent de 7,7 milliards de dollars en 2001 à un déficit de 3,6 milliards de dollars en septembre 2002. On parle même d’un trou de 11 milliards de dollars. Au total, les salariés paient deux fois : comme cotisants du fonds de retraite qui se retrouve ensuite « en faillite », et comme cotisants du fonds public de garantie.

Désormais, la plupart des entreprises ferment leurs fonds de pension à prestation définie et en interdisent l’accès aux nouveaux salariés. Pour l’employeur, l’avantage est double : il paie encore moins de cotisations, et il transfère le risque sur le cotisant. Aux États-Unis, le nombre de travailleurs couverts par un régime de retraite à prestations définies est passé de 43 % en 1975 à moins de 20 % en 2000.

L’évolution est similaire en Grande-Bretagne. Ainsi, la grande chaîne de distribution Sainsbury’s parle d’une hausse de 7 % de cotisation pour tous. Toujours en Grande-Bretagne, le groupe Honda, qui a, lui aussi, fermé son fonds de pension à prestation définie, veut retarder l’âge de départ en retraite dans le groupe (de 60 ans à 62 ans) et baisser les salaires de 2,2 % en moyenne. De leur côté, les fonds de pension anglais ont réclamé l’instauration de l’âge de la retraite à 70 ans et une aide de l’État pour renflouer les caisses.

Dans les faits, aucun décret n’est nécessaire pour modifier l’âge de sortie de la vie active : n’ayant pas les moyens de s’arrêter de travailler, les salariés restent dans leur entreprise tant qu’ils le peuvent ou trouvent des petits boulots. Près du quart (23 %) du revenu des Américains de plus de 65 ans provient du travail. Un Britannique de plus de 65 ans sur cinq vit au-dessous du seuil de pauvreté.

Dans le reste de l’Europe, les fonds de pension ne sont pas encore implantés depuis suffisamment longtemps pour conduire à de tels dégâts. Mais ils ont fait leur apparition partout — en Allemagne, seuls 10 % des salariés sont couverts par des plans d’épargne à cotisations définies ; en Italie, ils sont 10 %.

Lire l’article entier sur monde-diplomatique.fr

Le plan néolibéral sur les retraites

 






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  • #2346605

    Le fonds BlackRock.
    Fondé par :
    - Robert S. Kapito : Prix Gustave L. Levy 2012 du United Jewish Appeal Federation de New York pour ses donations.
    - Laurence D. Fink. Membre de la Société secrète de Wall Street "Kappa Beta Phi" (ΚΒΦ)

    https://en.wikipedia.org/wiki/BlackRock

     

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    • La fiche wiki disait autrefois aussi que parmi les fondateurs il y avait Rothschild et que la reine d’angleterre avait 13% des parts.

      Blackrock est à Rothschild ce que Vanguard Group est à Rockfeller

      Ce gouvernement mondial est actionnaire principal de toutes les banques américaines, du pétrole, de l’armement, de l’industrie pharmaceutique, de mac do, coca, google, facebook etc

      la world compagnie existe : Vanguard group, Blackrock, FMR, ou State Street ?

      Actionnaires principaux de la Fed, Monsanto, Apple, Google, Microsoft, IBM, Exxon, Mac Donald’s, Pepsico, Mondelez International (n*1 de l’agroalimentaire mondial), Paramount, Goldman Sachs, Bank of New York Mellon, City Group, Jp Morgan Chase, Honda, US Bancorp, Philip Morris, Imperial Tobaco, Bank of America

      Actionnaires de : Nasdaq, Facebook, Altice (Patrick Drahi), Yahoo, Wells Fargo, Deutche Bank, Banque Lazard, Morgan Stanley, HSBC, Lockheed Martin, Alcoa Inc. Altria Group, AT&T, Boeing, Washington Post, The New York Time, E bay, Amazone, Caterpillar, Coca- Cola, Pepsi co, General Electric, Rolls Royce, Trip Advisor, Unilever, Nestlé, Siemens, Allianz, General Motors, Ford, Renault, Daimler, Chrysler, Fiat, Bmw, V A G, Harley Davinson, Halliburton, Hewlett-Packard, BASF, Intel, Motorola, Nokia, Cisco, Xerox, 3M, Johnson & Johnson, Novatis, Merck & Co, Pfizer, Bayer, Roche, Teva, Sanofi, Procter & Gamble, Time Warner, Walt Disney, Viacom, CBS Corporation, NBC Universal, E-bay, Amazone,Samsung, Mitsubishi, LG, Vivendi, Nestle,Total, BP, Publicis, AirBus Eads, Axa, Bnp Paribas, Illiad, Havas, etc, et de la plupart des sociétés européennes cotés en bourse et des agences de notation. Il n’est pas possible de les nommer toutes il y a en des milliers.

      Quand on nous parle « des marchés financiers, on sait mieux de qui on parle ». Mais le plus troublant, c’est que les propriétaires, les dirigeants de ces 4 grands groupes n’existent pas. Ils sont les uns propriétaires des autres. Ce qui est étonnant et tout à fait suspect.

       
  • #2346607

    Est-ce que les boomers nous ont demandé notre avis pour importer des migrants astrophysiciens ? Qu’ils mangent leurs merdes....

     

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  • et si le vrai problème n’était pas celui des retraites mais celui de notre consentante soumission à un système qui nous dé-responsabilise ?
    Pourquoi m’oblige t’on à cotiser pour un système de retraite ? Pourquoi ne me laisse t’on pas le choix ? Je suis capable de prendre ma vie en main. Je n’attends pas de l’ Etat qu’il gère ma vie personnelle. L’Etat ne doit s’occuper que de "battre monnaie", de la justice, de défendre le territoire et d’assurer le paix civile et de lever l’impôt pour assurer ces missions. Le reste appartient à la sphère privée. Notre combat politique doit être celui là : reprendre notre existence en main et détruire cet Etat républicain qui n’agit pas pour le Bien Commun.

     

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    • et comment vous comptez le détruire ? en boycottant la société de consommation et l’élection ?

       
    • Quand vous êtes accidenté, malade, vieux, ou moitié maboule, qu’est-ce que vous prenez en main ? Rigolo...
      Demain, l’on vous trouve une tache au poumon, une maladie auto-immune, vous cartonnez en bagnole ou vous avez un accident de travail et c’est la fin de la rigolade...
      Et depuis quand l’État doit lever l’impôt au regard de ce que vous suggérez qui n’intègre pas grand chose du Bien Commun ?
      À l’heure actuelle vous casquez pour vos marmots, vos parents et grands-parents ou est-ce « l’État » qui gère le bazar ? les 100 000€ par nain de jardin pour décrocher un BAC, la picouze de mamie, les cachetons de papi, la ménaupose de maman, la vue de papa...
      Et les routes, le tout à l’égout, l’énergie au plafonnier, la flotte au robinet, c’est vous qui la prenez en main pour vaquer à vos occupations ?
      Et les 90 esclaves (modernes) de par le monde, au service de votre confort (occidental) cependant qu’ils sont dans la ligne de mire de tireurs longue distance pour éviter que cela ne change, vous prenez un tour de garde : comme responsable ?

       
    • @XAVIER
      Vous avez bien raison et le rigolo ce n’est pas vous mais Sedetiam pour qui c’est la fin du monde si mamie n’a pas pas sa picouze, papi ses cachetons, papa ses lunettes etc etc . fini la rigolade comme il dit ; Mais la vie n’a jamais été une rigolade à par pour les immatures du monde moderne .
      Le monde existe depuis des milliers d’années et pendant ces milliers d’années les vieux ( quand ils étaient impotents ) étaient pris en charge par la famille qui ne les abandonnait pas aux mains des maisons de retraite à 2500 € par mois et où on les gavent de médoc aux effets dévastateurs qui les rendent séniles avant l’heure pour les dernières années de leur vie . Autrefois quand il fallait mourir on mourait dans la dignité et rapidement . De tout temps la foi dans l’au delà et la confiance en Dieu ( en toute chose ) rendait les gens moins peureux devant l’adversité et ils prenaient leur vie en main comme vous dites . Quand à cette éducation onéreuse et astreignante pour nos gosses, quand on voit le résultat sur les esprits et le niveau zéro en fin de parcours pour une bonne majorité on peut légitimement se demander si le système de l’ancien régime qui mettait dans nos têtes le seule indispensable et dans nos coeur l’amour de la vertu n’était pas mille fois plus efficace....
      Bien sûr les républiques n’avaient pas intérêt à tout cela et ont bien su gérer la chose en donnant toujours des miettes pour que chacun n’ai pas l’estomac trop vide et se révolte . Il fallait installer le désordre partout ( anti-cléricalisme, féminisme, fin de l’autorité du père, abrutissement des esprits etc etc...) .L’homme d’aujourd’hui est un esclave du système qui aime sa condition d’esclave et perdre une miette de ce système et c’est la fin pour lui.
      PS : à propos des lunettes de papi : j’en porte depuis maintenant 20 ans et ça fait bien 40 ans que je lis des tonnes de bouquins ; et bien je n’ai jamais acheté que des lunettes loupes . Avec des 1,5 je vois à merveille de loin et des 3,5 pour lire et ça ne m’a jamais causé de problème ni n’a enrichi les ophtalmo et les opticiens....

       
    • Faux débats pour faux gens, c’est sur la France pratique le vampirisme et le totalitariste esclavagiste marchand sur tous (sauf sur les forts).
      Notre libre arbitre est mis à mort, par des gens n’ayant plus aucune limites sur la spoliation et la violation des actes et pensées vivantes. Les même qui pratiquent le politik correct et la limitation de leur freres et soeurs toujours plus dur.
      Leur mieux est ennemie du bien. Soumis a l’intolérable dans leur projets infernaux
      Leur intérêts et celui de leur amis passent avant les préoccupations qu’ils affichent sans vergogne mais dans la traîtrise absolue du vivant. Les vendues à l’ennemie ont un but détruire notre nation et notre vivre ensemble.
      Leur culture se résume à la possésion (démoniak) et l’infirmisation du vivant en sous produits.Les malades mentaux sont aux manettes et cancérisent notre monde par leur présence et leur propagande nauséabonde . Jésus reviendra sauver notre temple des adorateurs du veau d’or mures pour l’abattoire.
      NLSO

       
    • #2347188
      Le Décembre 2019 à 13:57 par alderic-dit-le-microbe
      Réforme des retraites : message à ceux qui croient Édouard Philippe, BFM TV et (...)

      @ Sedetiam

      On sait éduquer et instruire nos enfants mieux que l’état, on sait se soigner et se guérir mieux que l’état, on sait aussi mettre de l’argent de coté mieux que l’état.

      inutile de nous chanter les louanges des parasites. Ça ne tient pas.

      Toutes les cotisations, taxes et impôts, tu nous les donnes, on fait 100 fois mieux que l’état, car l’état est et a tjs été un parasite et un destructeur de nation.

      Qui fait passer les lois iniques ? L’état.

      L’état, c’est l’entretien de l’iniquité par le chaos contrôlé et le terrorisme. C’est cela l’état. On n’en veut pas, et en tous les cas, pas de celui là, pas comme ça, pas avec autant de pouvoirs.

      Nous allons le démanteler, lui couper les griffes, les serres et tout le reste, de sorte qu’il ne reste plus que les parties inoffensives.

      L’état est une condensé d’initiés, donc d’escrocs qui pratiquent le double standard partout, tout le temps. L’état est une mafia qui surfe sur l’illusion de la légalité. La légalité, on l’enfonce.

       
    • @ alderic-dit-le-microbe et compères,

      Passé 1945 et le salut dû à De Gaulle (+ la résistance) et depuis que « vous » avez perdu à Diên Biên Phu, « vous » ne tenez que grâce aux pros de la queue de détente sous parapluie atomique, « vous » qui ne prenez plus rien en charge depuis bien des lustres et à minima depuis que le pétrole est votre Saint Graal énergétique tandis que vous n’en disposez pas... L’on négligera l’uranium.
      Grâce aux pros de la queue de détente et aux ingénieurs des ponts et chaussées, aux médecins et aux chercheurs, aux paysans au sens strict du terme : rajoutez-leurs celui de « moderne », parce sans modernité, sans énergie, avec l’unique tradition ancestrale, c’est un gonze dans le champ pour en nourrir un et demi : lorsque tout roule, sans maladies, ravageurs et adventices et sans hiver, s’entend. Etc.
      Cessez de fantasmer à des temps jadis : cela ne vaut que pour certaines petites structures, pour prendre le maquis comme l’on dit. Par ici, il nous connaît : vous vous y perdriez. Pour autant enracinés - jusqu’ici - dans le plus fort taux d’indivision, nous gérons - encore - nos anciens, nous enseignons même la langue maternelle avant la langue véhiculaire imposée par « l’administration » : ainsi que la tradition. Et pourtant...
      Mais une pandémie, une sécheresse, un hiver qui traîne, une récolte qui s’abîme et nous sommes frits, à l’inverse des rigolos dans leur coin de paradis.
      E.R. extrapolait, au sein d’un autre article, sur la coupure de jus à l’heure d’en écrire les lignes : que l’on vous coupe l’électricité, la flotte, le gaz et le tout-à-l’égout et l’on reparle de votre organisation. À juste commencer, par celle de l’école...
      Et l’on ne vous parle pas d’une invasion extérieure : cela aussi on connaît.

      Plutôt que de rechigner à cotiser pour le bien commun, luttez contre les ENCartÉS qui se goinfrent sur votre dos : c’est bien plus souvent le capitaine d’industrie du CAC 40, le sénateur, l’édile, les assoces communautaires subventionnées, les secrétariat sociétaux, qui se goinfrent sur votre dos : pas le cheminot, l’urgentiste, l’infirmière, le pompier ou autres.

      Mais peut-être n’avez-vous pas saisi le concept de Gauche du travail qui s’évertue au-delà de son propre petit cercle. Oui j’exige que la petite mamie à l’autre bout, celle que je ne croiserai jamais, ait son cacheton. Je vous laisse à votre eugénisme : gardez à l’esprit que nous les avons dans la ligne de mire ; il va falloir vous cotiser pour coopter quelques mercenaires, les rigolos.

       
    • @ Sedetiam
      à vous lire il semble qu’il n’y ai pas que mamie qui prenne des cachetons !
      Revoyez votre syntaxe mon vieux car c’est extrêmement pénible de suivre vos idées en vous lisant.
      D’ailleurs si vous voulez être cohérent arrêtez les ces cachetons qui enrichissent le système...( à défaut du système immunitaire cela s’entend ).

       
  • #2346637
    Le 20 décembre 2019 à 16:21 par père noël en grève
    Réforme des retraites : message à ceux qui croient Édouard Philippe, BFM TV et (...)

    Entouré de Bujinchki et de Shtruchuchki, le politburo est de retour et notre Premier de la classe libre et indépendant !
    Mais que fait là la Ministre de la "Santé" ?!

     

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  • #2346638

    J’ai fait une petite recherche sur " Blackrock " et voici le fruit de mon labeur :

    Un parasite est un organisme vivant qui ne peut vivre et se développer que dans un autre organisme. Le terme de parasiter est plus général mais répond au même principe : un organisme quelconque va s’introduire chez un autre organisme pour vivre à ses dépens.

    Il va donc utiliser ses cellules, ses aliments, ses tissus, etc. pour se développer et assurer sa descendance. Il y a donc une petite nuance : tous les parasites ne peuvent vivre qu’en parasitant un autre organisme, mais ce n’est pas parce qu’un organisme en parasite un autre qu’il est un parasite. Ainsi, les virus vivent en parasite mais ne sont pas des parasites.

     

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  • #2346647

    les régimes spéciaux c’est une volonté d’équité, les simplifier à la marge, peut etre, les supprimer certainement pas !
    l’égalité c’est une putasserie issue des lumières et d’essence purement liberale
    M Sigault l’a expliqué a mainte reprise, encore faudrait t il l’avoir écouté

    au nom de l’égalité ( le progrès ) on bousille l’équité ( l’archaîsme )

    combien de salariés du privé lors des manifestations contre les lois macron ?
    peau de balle ! avec en pretextes toujours avec les mêmes refrains, les mêmes que ceux qui aujourd ’hui passent en boucle

    et maintenant, que disent les salariés du privé ... je peut pas faire grève sinon je suis " lourdé " et comme il y en a 10 qui attendent pour prendre ma place ......

    c’est bien de toujours filtrez le moucheron pour mieux avalez le chameau

    votre richesse va bientot se résumer par votre paire de chaussures, il se trouvera toujours un con qui vous assurera qu’en vous penchant encore un peu plus vous pourrez mieux en apprecier,la valeur afin d’en être satisfait, dans le cas contraire la position sera idéale pour rappeler vos fesses a votre bon souvenir

    alors question incohérence, c’est 1 partout et la balle au centre

     

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    • Si je comprends bien, vous vous battez pour la justice. C’est bien !

      Et pour vous la justice, c’est prendre l’argent de ceux qui travaillent pour le donner à ceux qui ne travaillent pas. « De chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins »

      Ca tombe bien, vous allez pouvoir faire don de votre salaire aux caisses de retraite ou à la CAF. Faire la morale, c’est bien, montrer l’exemple, c’est mieux !

       
    • exemple : les danseurs de l’Opéra ont un régime spécial parce qu’à 42 ans leur carrière est finie, et on les mets à la retraite d’office. Vous voulez les faire traiter comme les autres ce serait les envoyer crever à la rue !

      quand à ceux qui sont mieux lotis que d’autres, on veut per soucis de justice que tous aient les mêmes avantages. Ben oui mais alors, pourquoi on choisi de les aligner par le bas ...... hein ?????? pourquoi on ne choisi pas d’aligner tout le monde par le haut au contraire ? sur le meilleur régime ??? si on leur posait la question c’est certainement ce qu’ils choisiraient. Mais les sondeurs (qui sont les propriétaires des instituts ? posezvous la question faites des recherches !) ne posent pas cette question là !

       
  • Le système boursier (le « r » est en trop désolé) désire donc ... plus de justice financière pour les pauvres travailleurs...

    Wow, ils sont devenus ... « gentils » ou quoi ? C’en est effrayant.

    Quand le mot « juste » est employé pour désigner ce qui défini son contraire, ils sont vraiment sans vergogne et sans honte.

    Je crèverais de honte d’arnaquer une personne honnête en la barratinant, le souvenir me poursuivrais toute ma vie comme une tâche indélébile, comme beaucoup de gens normaux... ils sont vraiment d’un autre monde.

     

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  • " L’Europe " c’est le grand alibi de ces escrocs : "on est forcé par l’Europe de supprimer les régimes spéciaux" . C’est donc l’Europe la coupable, pas eux les voyous !

     

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  • Les personnes qui ne sont pas content de se qui arrive. Qu’ils s’en prennent au bonne personne. Pas au grévistes qui les défende. Ou alors qu’ils nous rejoignent. Les vrai problème ne viennent pas de la rue.

     

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  • La trouvaille du premier sinistre et toute sa bande veulent nous la glisser entre les pattes .La solution serait d’augmenter les cotisations pour atténuer l’âge de départ à la retraite .Autrement dit , on ne change rien on vous diminue le pouvoir d’achat, on continue le système à point .
    Il ne faut pas discuter, parce qu’il n’y a pas à discuter .Ils ont mis ce système en place avant l’élection de macron, et ont misé sur son élection pour passer le système en capitalisation avec Blackrock bfmwc etc etc .il faut le retour sur investissement .Alors, ils ne lâcheront pas .C’est pourquoi il faut virer ce gouvernement, et arrêter de discuter le but est de nous assouvir .La dette, maintenant c’est les retraites, et pour finir , la trique .Ce qu’ils ont commencé à faire .
    On ne discute pas avec une dictature .

     

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