Ouverture de droits retardée, baisse de l’allocation pour certains, durée de droits plus courte pour d’autres. Les premières mesures de la réforme de l’assurance chômage entrent en vigueur le 1er novembre. Les dernières seront mises en place au 1er avril. Une réforme particulièrement critiquée par les syndicats.
De nouvelles conditions d’accès
Pour percevoir une indemnisation, il faudra désormais avoir travaillé six mois sur les 24 derniers mois au lieu de quatre mois sur 28 précédemment. Concrètement, l’ouverture des droits et donc l’accès à une indemnisation sera retardé pour une partie des chômeurs.
Ce changement de règles va concerner 710.000 personnes la première année. Parmi elles, 200.000 ne pourront plus ouvrir de droits la première année, 210.000 les ouvriront en moyenne cinq mois plus plus tard et 300.000 verront leurs droits diminuer, précise l’AFP.
Selon une étude de l’Unédic, la réforme de l’assurance chômage aura ainsi des conséquences négatives pour un nouveau chômeur sur deux lors de la première année de son application.
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Les règles actuelles sont jugées trop favorables aux personnes travaillant de manière discontinue par l’exécutif. Désormais, moins de demandeurs d’emplois pourront bénéficier du « cumul emploi chômage » qui permet de cumuler un petit revenu et une allocation.
Au total, l’exécutif prévoit 3,4 milliards d’économies sur trois ans à travers cette réforme particulièrement contestée par les syndicats : « Ça va va être une tuerie, tout simplement parce que la seule logique c’est une logique budgétaire sur le dos des chômeurs », a déploré Laurent Berger de la CFDT au mois de septembre dernier.
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