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Redécouvrir Mein Kampf aujourd’hui : de l’art de lire intelligemment

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Article initialement publié dans l'atelier E&R

« Pour moi, lire n’avait pas le même sens que la moyenne de nos prétendus intellectuels. Je connais des gens qui lisent interminablement livre sur livre (…) sans que je puisse cependant dire qu’ils ont de la lecture. Ils possèdent un amas énorme de connaissances, mais leur esprit ne sait ni les cataloguer ni les répartir. Il leur manque l’art de distinguer dans un livre les valeurs à se mettre pour toujours dans la tête et les passages sans intérêts – à ne pas lire si possible, ou tout au moins à ne pas traîner comme un lest inutile. Lire n’est pas un but, mais le moyen pour chacun de remplir le cadre que lui confèrent ses dons et ses aptitudes. (…) Le second but de la lecture doit être d’acquérir une vue d’ensemble sur le monde dans lequel nous vivons. (...) il est nécessaire, non pas que ces lectures prennent place dans la série des chapitres ou des livres qui conservent la mémoire, mais viennent s’insérer à leur place comme le petit caillou d’une mosaïque et contribuent ainsi à constituer, dans l’esprit du lecteur, une image générale du monde. Sinon, il se forme un mélange de notions désordonné et sans grande valeur, malgré toute la fatuité qu’il peut inspirer à son malheureux propriétaire. (...) il n’a plus, bien souvent, qu’à finir dans un sanatorium ou bien politicien. (...) Au contraire, celui qui sait lire discerne instantanément (...) ce qui mérite d’être conservé, soit en vue de ses besoins personnels, soit comme matériaux d’intérêts général. Ce qu’il acquiert de la sorte s’incorpore à l’image qu’il se fait déjà de telle ou telle chose, tantôt la corrige, tantôt la complète, en augmente l’exactitude ou en précise le sens. Que soudain la vie pose un problème, la mémoire de celui qui a su lire lui fournit aussitôt une opinion basée sur l’apport de nombreuses années ; il la soumet à sa raison en regard du cas nouveau dont il s’agit, et arrive ainsi à éclairer ou à résoudre le problème. La lecture n’a de sens qu’ainsi comprise. »

Adolf Hitler, Mein Kampf, éditions Kontre Kulture, p. 38-39

 

 

Nous sommes bien loin, à la lueur de ces lignes, de la lecture théorique savante et élitiste, recouverte d’une couche épaisse de poussière que nombre d’entre nous, dans notre imaginaire collectif, répugnons à vouloir balayer, tellement elle paraît rebutante sous bien des aspects. Nous sommes aussi forts éloignés de son opposé actuel, la lecture « hobby » des vacances et du dimanche, simple loisir culturel des gares et des cafés, des plages ensoleillées et des fauteuils moelleux au coin de cheminées. Hitler replace ici le livre à sa plus noble place et fonction, à savoir un formidable moteur d’enrichissement personnel, et un vecteur de compréhension du monde dont nous faisons partie. Les lectures nous présentent devant des portes, jalouses gardiennes des trésors qu’elles renferment : à l’esprit du lecteur de créer son propre jeu de clés afin d’accéder à ces perles, qu’il assemblera patiemment, au fur et à mesure de sa vie, en un collier précieux de sagesse et de connaissances qui lui sera propre.

La littérature de la fiction, de l’action, des émotions brutes (romans modernes, nouvelles, BDs) a aujourd’hui majoritairement remplacé dans les rayons – et les parts de marché – la littérature de l’Homme et du monde, des idées transcendantes et de la raison sensible (essais sociologiques, philosophiques, économiques, mémoires, recueils de poésie, études et recherches historiques etc.). L’art de lire est devenu reflet, sans profondeur, de son époque : un art passif de consommer comme tant d’autres. On lit pour se vider l’esprit, alors qu’il faudrait à l’inverse le nourrir. On lit pour l’alourdir et briller en mondanité et en politique, alors qu’il faudrait lui donner une base solide sur laquelle il pourrait prendre appui pour s’envoler vers des idées et des convictions empreintes de beauté, de courage, de noblesse, d’humanité.

Pour en revenir au satanique ouvrage sujet de de l’article, on peut clairement établir, suite à l’extrait cité au début, que l’argument classique selon lequel une lecture, étiquetée comme non-correcte ou hérétique par rapport à la doxa en vigueur, peut être à l’origine de pensées entraînant des actes répréhensibles chez une personne est un argument irrecevable et des plus fallacieux, ici facilement démonté par Hitler. Un livre ne peut empoisonner et gangrener un cerveau formé à la « vraie » lecture, comme la définit justement notre auteur. La faute en incomberait plutôt à l’esprit trop peu aiguisé du lecteur, lame grossière qui n’a pas été correctement travaillée puis acérée alors que cette tâche et responsabilité revenaient aux maîtres forgerons de l’éducation, devenus maintenant modernes artisans de la médiocrité, de l’ignorance et de la désinformation.

Hitler écrit d’ailleurs, à propos du lectorat des médias et des journaux – ces derniers ayant selon lui justement la charge de « l’éducation des adultes » – ces remarques suivantes :

« Il est possible à cet égard de diviser, en gros, ses lecteurs en trois tranches :
- Ceux qui croient tout ce qu’ils lisent.
- Ceux qui ne croient plus rien du tout.
- Les cerveaux qui examinent avec un sens critique ce qu’ils ont lu et qui jugent ensuite.

Le premier groupe est numériquement de beaucoup le plus grand. Il comprend la grande masse du peuple et représente, par la suite, la partie intellectuellement la plus simple de la nation. (...) Ceci peut constituer un avantage quand ils sont éclairés par des auteurs sérieux et épris de vérité ; mais c’est un désavantage, si ce sont des canailles ou des menteurs qui prennent soin de les renseigner. [1] »

La polémique entourant la réédition ou non de Mein Kampf depuis sa tombée dans le domaine public n’a donc pas lieu d’être. Les instances craignent que les lecteurs non instruits à l’art de bien lire (la majorité) ne deviennent des « fachos néo-nazis » ou, inversement, que celui doté d’un minimum de réflexion et de bon sens ne découvre, par sa curiosité d’esprit, que le portrait officiel brossé du dictateur et de son livre comportait des « zones d’ombres » intéressantes, mais volontairement cachées pendant des années par les fervents défenseurs du « plus jamais ça ».

Le débat politico-médiatique autour de l’œuvre ne montre réellement qu’une chose : le système éducatif ne nous apprend pas à penser intelligemment… donc à lire intelligemment. C’est en partant de ce constat que se justifie l’existence de ce faux débat.

Si tout le monde savait vraiment lire, tout le monde pourrait lire Mein Kampf.

Aussi, penchons-nous sur ce texte selon les principes exposés par l’auteur lui-même dans ses pages. Appliquons la maxime «  l’art de lire et d’étudier est de conserver l’essentiel et d’oublier l’accessoire  » [2] à son propre support… Nous serons de la sorte capables de séparer le bon grain de l’ivraie, et de ne garder que la plus substantifique moelle des nombreux sujets et réflexions abordés par l’homme le plus diabolisé au monde.

 

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Notes

[1] Adolf Hitler, Mein Kampf, éditions Kontre Kulture, p.193.

[2] Ibid., p. 25.

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27 Commentaires

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  • #1544933

    Le problème de Mein Kampf est qu´il contient essentiellement des vérités, que l´on peut nommer banalités, voire lapalissade. Le problème c´est que dans une époque dictatoriale, vérités ou banalités se transforment en haute subversion.

    Que dit Adolf pendant 600 pages ? Pour beaucoup que le corps et l´esprit de l´allemand doit être revitaliser pour être en pleine forme et efficace ; avant que le corps et l´esprit de l´Allemagne soit lui aussi réunifié ; de deux que l´argent ne doit pas être contrôlé par une minorité illégitime dirigeant le pays, mais par le pays lui-même, de 3 que la femme doit faire des enfants (ôh quelle idée folle), et que l´état doit l´aider à cette tâche. Vraiment un programme de fou.

    Il en arrive même à vouloir abolir la prostitution, non pas par dégradation des femmes esclaves de vilains messieurs ; mais parce qu´une société forte où tous aurait un travail, une bonne santé, ferait disparaîre d´elle-même le plus vieux métier du monde.

    Le plus fou est que cette " incarnation du mal " a presque tout réussi en 5 ans, économiquement. Pourquoi croyez-vous que le système n´a pas ré-édité son livre, à coup de note de bas de page par milliers, de présentation, postface, avertissement, sur 400 pages ? Sur bien des points, le livre est inattaquble. Il y a même des historiens reconnus présentant Hitler comme le plus grand homme du XXe siècle. Si on s´intéresse sérieusement au personnage, au-delà de la Naissance du mal, de son impuissance, ses trois testicules, il est impossible de faire un portrait totalement noir.

    D´ailleurs je pense qu´il faut arrêter de répéter, même ici, " Hitler ", " nazi ", comme synonyme du mal. La bataille se joue d´abord sur les mots. Plus j´étudie cette pèriode, moins je suis convaincu que ces grands hommes d´Eisenhower et Churchill fussent bien pire qu´Hitler. Ils ont juste voulu raser l´Allemagne de la carte, sans la présence des caméras... Sans même parler des valeureux " résistants " qui ont épurer glorieusement quelques pays.

     

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    • #1545635

      Ce qui est en passe de devenir le mythe de la 2ème guerre mondiale, c’est que le monde s’est rassemblé pour lutter contre l’horreur du fachisme/ racisme/ nationalisme. Mais ça, c’est bien ce qu’on pourrait dénommer "l’Histoire écrite par les vainqueurs".

      Déjà, il faut garder en tête que la 2ème est directement issue de la 1ère. Pourtant, cette analyse reste insuffisante...

      Au XIXème siècle débute la Révolution Industrielle. Tout va être chambouler.
      Les classes sociales, l’économie, la production, la société, la répartition des richesses...

      Cependant, on en est encore aux premiers pas du nouvel ordre du monde : le cheval-vapeur ne prête sa force pour l’instant qu’aux gros-oeuvres.

      Mais avec l’avènement du XXème siècle naît l’étrange hybride qu’est l’employé-consommateur : il consomme ce qu’il produit et il produit de plus en plus, tant en quantité qu’en diversité.

      La 2ème guerre mondiale est l’affrontement des trois idéologies qui se proposent pour gérer cette nouvelle société de la production à la chaîne et en masse.

      L’ultra-libéralisme offre le lot pouvoir plus employés-consommateurs à des entités privées.

      Le soviétisme l’offre à un super-État central.

      Quant aux différents fascismes, si ceux-ci partagent avec le soviétisme l’idée du super-État omniprésent, ils tentent cependant de ne pas perdre certaines valeurs du passé et de la tradition. D’où l’importance du roman historique chez les fascistes : ils exacerbent toujours des racines nationales glorieuses.

      Comme nous le savons maintenant, c’est l’ultra-libéralisme qui a gagné, ce qui est quand même un petit peu normal vu que c’etait son projet dès le départ...

      Mais le crime qu’on reproche essentiellement au nazis, c’est un génocide. Pourtant, l’assassinat collectif aveugle a bien été aussi perpétré par l’ultra-libéralisme et le soviétisme, n’est-ce pas ? Après tout, on s’en donne à coeur-joie dans cette nouvelle ère du travail à la chaîne !

      La première idéologie à liquider c’était impérativement celle liée à toutes formes de fascismes puisque elle ne souhaitait pas déraciner complètement l’Homme.

      Celle qui reste aujourd’hui c’est bien sûr la plus maline, celle qui fait plus appel à la séduction qu’à la force -ils sont futés ces technocrates !

      Mais ces trois idéologies ont toutes pas mal trempé dans l’occultisme, on est tout de même dans des thèmes de règne terrestre absolu et de Nouvel Homme !

      Voilà, ce n’est que mon point de vue sur la question, j’espère être resté dans le cadre de la légalité.

       
    • #1545944

      Je suis d’accord avec toutes les affirmations de votre commentaire. Il faut également lire si vous êtes anglophone "Germany Must Perish" et "The myth of German Vilain" il y a également les livres de Léon Degrelle "Hitler pour 1000 ans" . Pour conclure je citerai la phrases qui a coûté la vie au général Pattom " We defeated the wrong Ennemy" je crois que tout est clairement dit

       
    • @Gilles et Frederick

      Merci c’est bons commentaires. E&R rassemble réellement maintenant de bonnes têtes bien faites.

       
  • #1544940
    Le 29 août 2016 à 19:39 par NouvelleFrance
    Redécouvrir Mein Kampf aujourd’hui : de l’art de lire intelligemment

    "Un jour, le monde saura que j’avais raison"....

     

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  • #1545121

    En 2001, j’avais emprunté ce livre à la médiathèque du patelin où j’habitais. Le parcours du combattant pour l’obtenir (il était disponible mais il fallait le réserver et attendre le feu vert pour venir le chercher) et la tronche des employés et des gens dans les transports parisiens m’avaient bien fait marrer à l’époque.

     

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  • ’’La découverte de l’alphabet ENGENDRERA L’OUBLI dans l’âme de ceux qui l’apprendront car ils n’utiliseront plus leur mémoire. Ils feront confiance aux caractères écrits et NE SE SOUVIENDRONS PLUS D’EUX-MEMES..." Socrate

    L’individu, surtout en Occident, se gave de ’’caractères écrits’’ auxquels il fait confiance aveuglément sans savoir ce qu’ils renferment... Dès la petite enfance, la société impose un apprentissage de la forme des lettres sans jamais en expliquer le signifiant. Le jeune étudiant de la vie se conditionne aux signes en dessinant des caractères mais en ignorant l’esprit même de chacun d’eux... La calligraphie imposée est comprise comme une convention nécessaire sans que l’on sache qu’à l’intérieur se cache l’énergie de la Vie.

    La forme d’une chose épouse le rayonnement de l’énergie qui l’habite, et malheureusement plus que jamais dans ce monde de la superficialité, le caractère écrit est devenu ’’lettre morte’’. A l’instar de tout ce qui est apparence, l’esprit de la lettre ne ’’forme’’ plus son expression dans l’Espace...

     

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    • #1545509

      Oui, c’est un fait.

      Seulement la forme, aussi, minimise énergie de l’esprit.

       
    • Cher Socrate,

      Je rends grâce aujourd’hui à votre vision prophétique, car ça y est nous y sommes : les hommes ont oublié de vivre depuis belle lurette. Maintenant, ils pensent les pensées des autres, enfermés bien au chaud dans leur petite case. Et c’est de case en case, perdus sur leur échiquier de marbre qu’ils se font leur propre cinéma, sans jamais tenir compte du Réel de la Vie dont ils ignorent le Sens : celui de l’évolution. Alors ils tournent en rond... Ces hommes analysent le pourquoi du comment et déduisent, selon la projection qu’ils se font du Monde un ensemble de théories appuyées par des citations d’auteurs rigoureusement précises : ils surintellectualisent. Ils vont chercher autre part que dans leur propre intérieur les repères pour discerner la justesse d’une idée faisant ainsi de leur pensée une pensée hors nature...

       
    • #1547390
      Le Septembre 2016 à 12:24 par D. Kada - Oran
      Redécouvrir Mein Kampf aujourd’hui : de l’art de lire intelligemment

      Le propre des pensées c’est de s’élever, de s’envoler…

      Jamais les mots ne peuvent reproduire fidèlement les pensées et donc les rendre effectives, accessibles, fonctionnelles et profitables. Ils les encellulent, ils les contingentent, toujours. Aussi, quelque soit le seuil de conscience qui en dérive, ce Monde ne sera jamais exemplaire. Ni avec « l’immobilisme » des religions, ni avec « le progrès » des idéologies.

      Un analphabète « plurilingues » est plus apte à un éventuel éveil qu’un académicien...

      Le Meilleur DK

       
    • #1548897
      Le Septembre 2016 à 17:42 par jojo l’affreux
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      Dans un sens Socrate avait raison : on ne se souvient plus des hommes qui ont vécu avant l’alphabet et on ne se souviendrait pas de Socrate non plus si ses amis n’avaient pas pris la peine de coucher ses pensées sur du papier. L’écrit nous a fait perdre la mémoire ou il nous aide à la conserver ?

       
    • La Société est à l’image des individus qui la composent : immature... Elle est infantile alors qu’elle se croit majeure et adulte...

      La Conscience s’avère être le seul remède à la cécité de l’homme. Les manifestations destructrices, d’idéalismes creux, sont la conséquence de l’orgueil et de l’égoïsme. L’homme n’a nul besoin de discours, d’idéologies nouvelles, de connaissances fantaisistes, d’intellectualisme, mais de la simple connaissance des lois élémentaires qui font la base de la Vie.

       
  • #1545571

    Texte magnifique ! Et cette maxime... Je l’applique depuis toujours ! Suis-je un nazi ?^^

     

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  • #1545848

    Effectivement, quand la traduction est bonne, l’ensemble est plus cohérent ; l’art de la synthèse en lecture est effectivement un art, et le plus dificille qui soit...

    Pour le livre en lui-même, c’est un objet d’histoire, que chacun verra de toute façon selon sa subjectivité...

     

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  • #1546358

    Principe économique de base du national socialisme :
    - Libéralisme à l’intérieur des frontières par la libre concurrence,
    - Etatisme à l’extérieur des frontières pour le contrôle des importations, des exportations, des flux financiers...
    Cet objectif du national socialisme a signé son arrêt de mort...

     

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  • #1547887

    Cela me fait penser à ce qu’il dit sur la littérature marxiste :



    La littérature officielle du parti ne pouvait m’être à cet égard d’une grande utilité (...) Ses phrases d’un style bégayant, cousues de termes obscurs ou incompréhensibles, ont la prétention de renfermer des pensées profondes, mais n’en contiennent aucune. Il faut être un de ces bohèmes décadents de nos grandes villes pour se sentir à l’aise comme chez soi dans ce labyrinthe où se perd la raison, et pêcher dans ce fumier de dadaïsme littéraire des « impressions intimes » ; ces écrivains spéculent manifestement sur l’humilité proverbiale d’une partie de notre peuple, qui croit toujours découvrir dans ce qu’elle comprend le moins des vérités d’autant plus rares.



    On ne peut qu’être d’accord avec lui !

     

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  • #1548899
    Le 4 septembre 2016 à 17:44 par jojo l’affreux
    Redécouvrir Mein Kampf aujourd’hui : de l’art de lire intelligemment

    Mais alors... Pourquoi les autodafés ? Serait-ce qu’Hittler tenait la majorité des Allemands pour des cons et qu’il estimait impossible ou peu souhaitable de leur apprendre à développer leur esprit critique ?

     

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  • #1559089
    Le 16 septembre 2016 à 23:48 par demitrius
    Redécouvrir Mein Kampf aujourd’hui : de l’art de lire intelligemment

    Apprendre à comprendre ce qu’on lit. Ce qui est étonnant, c’est qu’il y a quelques décennies de cela, à l’école, j’étais en 4ème, et on nous avait montré un film sur la guerre 40/45, ( normal, comme toujours ! ) et à la fin on nous conseillait vivement de lire Mein Kampf justement. Aujourd’hui, si on le lit, on est taxé de nazi !

     

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