Michel Cymes, le médecin très communautaire du service public audiovisuel, se sert de l’émission Le Magazine de la Santé sur France 5 pour faire à la fois sa promotion personnelle, et la promotion de la politique pro-vaccins outrancière du ministre Buzyn. Est-ce pour cela qu’on retrouve l’animateur tout en haut de la liste des « animateurs préférés des Français » ? Encore un cas de promotion qui pose question...
Cymes réagissait à l’annulation en appel par la chambre disciplinaire de l’Ordre des médecins de la radiation du Pr Henri Joyeux, qui avait lancé des pétitions anti-vaccins. Une réaction disproportionnée où une haine sourde affleure à travers les mots « destruction », « poison », « lobby », « pseudo-médecins »... Et à la fin de sa diatribe, il en arrive même à traiter le Pr Joyeux de criminel potentiel ! Visiblement, l’espace public télévisuel ne peut accueillir toutes les opinions : le débat sur les vaccins semble clos, et Michel Cymes est assis dessus.
« J’espère que pour vous et pour vos amis que si dans quelques mois ou quelques années un enfant venait à mourir des suites d’une infection parce que ses parents avaient refusé un vaccin à la suite de vos pétitions ou de vos interventions dans les médias, j’espère que ses parents, se sentant responsables, ne vous demanderont pas de rendre des comptes parce qu’être médecin, monsieur Joyeux, c’est être responsable. »
On sent que le succès en ligne du Pr Joyeux attaque le système nerveux et la Raison du pseudo-médecin de France 5... Le Conseil de l’Ordre des médecins peut-il radier Michel Cymes, qui est à la médecine ce que Buzyn est à la santé nationale et à l’indépendance vis-à-vis des labos ?
Comment peut-on laisser sur le service public audiovisuel, financé par nos soins, une personne faisant l’apologie d’une politique meurtrière pour la sécurité sociale et la santé publique, une politique qui privilégie les grandes entreprises du secteur (industrie pharmaceutique, assurances privées) au détriment des Français qui n’ont pas les moyens de se payer une mutuelle ou des soins de qualité ? Sans parler de l’information à sens unique qui sent la propagande à plein nez...
Cymes, qui n’est que la courroie de transmission médiatique des injonctions de Buzyn, ne devrait pas prendre sa tribune télévisuelle en otage pour son petit profit personnel. Il se pourrait que certains parents, qui n’ont pas envie de se soumettre aux oukases de l’oligarchie politico-médicale, rendus méfiants par les terribles scandales de la médecine de ces dernières décennies (amiante, cancer, distilbène, sang contaminé, hormone de croissance, Mediator, Dépakine), prennent très mal ces menaces...
Dans un dernier sursaut, après la profession de foi de la fille d’Encausse, le docteur Vaccin réalise une magnifique inversion accusatoire sanitaire :
Marina Carrère d’Encausse : « Nous surveillons depuis 18 ans toute la littérature scientifique, médicale sur tous les sujets, et nous vous relayons les informations le plus objectivement possible. Nos reportages et nos prises de position sur le danger de ne pas vacciner ses enfants contre l’hépatite B nous ont valu, au fil des années, critiques, commentaires acerbes et suspicion de collusion avec les laboratoires. Comment pouvions-nous faire la promotion du vaccin anti-hépatite B si nous ne touchions pas de l’argent des laboratoires qui le fabriquaient ? Aujourd’hui, ce n’est pas nous mais la justice qui confirme que ce vaccin n’est pas en cause. »
Michel Cymes : « Durant ces 18 années, ce sont des centaines de milliers d’enfants, une génération entière, qui est passée à côté de cette protection. La faute aux politiques, aux journalistes, mais aussi aux médecins qui relayaient les rumeurs et fausses informations, parfois par méconnaissance ou incompétence, souvent par idéologie. Dans les prochaines années, des personnes mourront d’hépatite fulminante, de cirrhose, de cancer du foie, qui auraient pu être évités par le vaccin. Pas sûr qu’on demande des comptes aux responsables de ce qui est aussi un énorme scandale sanitaire… »