Tout le monde connaît le grand pourfendeur de l’immigration et des immigrés Henry de Lesquen, croisé versaillais qui sabre sans peur dans le Sarrasin ou le Métèque qui envahit nos campagnes et prend nos femmes ou nos filles... Sauf que le Riton, il a marié sa fille, qui défend les Chibanis, à un roturier pas vraiment de la haute. Sacrilège !
C’est bien la preuve que l’Amour est plus fort que la Différence : fifille est avocate et vient, en ce début de février 2018, après une longue procédure en première instance et un interminable appel, d’obtenir satisfaction sur le dossier de réparation et de régularisation des droits des cheminots marocains, dits aussi Chibanis.
Venus du Maroc pour travailler comme cheminots pour la SNCF dans les années 1970, ces hommes n’ont pas eu, selon leur défenseur, l’avancement et les avantages qu’ils méritaient. Grâce à l’opiniâtreté de Clélie de Lesquen-Jonas, les 848 oubliés vont se partager la somme colossale de 180 millions d’euros, trois fois ce que les descendants des déportés ont arraché à la SNCF (60 millions) !
Pour une fois, la lutte contre le racisme a battu la lutte contre l’antisémitisme ! Mais ne nous égarons pas, ce n’est pas le sujet. Évitons de tomber dans le piège de la racisisation (ça se dit ?). Oh hé, un barbarisme de plus ou de moins, au moins c’est français, merde !
Voici donc Clélie invitée sur le plateau de TV5 Monde après sa victoire sur les forces (nationales) du Mal et du Rail :
Pourtant, la greffe n’était pas gagnée, tant la famille Lesquen respire et incarne la vieille France – dans le bon sens du terme –, celle des valeurs, de la tradition, de l’« X » et de l’excellence :
Comme souvent, les familles légèrement désargentées de la noblesse de robe (les Lesquen sont des Lesquen du Plessis Casso, et pas du cas soc’) croisent un de leurs enfants avec un rejeton de la nouvelle bourgeoisie d’affaires. Tout le monde connaît l’histoire des mélanges fructueux au XIXe siècle entre familles de l’ancienne et de la « nouvelle » France, de l’aristocratie et de la bourgeoisie.
Application de cette loi sociologique avec Bérengère, la fille de Philippe, le frère aîné d’Henry (donc sa nièce), qui s’est mariée à l’été 2016 en Espagne avec Israel Pachon Suela :
La blonde Clélie s’est de son côté liée aux Jonas par le biais de son mari Quentin, dont l’ascendance fait dans la banque ou la fourrure en Alsace, on ne sait plus trop, tant les branches des arbustes généalogiques se croisent et s’entrecroisent. Mais disons en gros qu’on est dans le schéma sociologique précédent. La grande question est : mémé est-elle au courant ?
Si jamais la mère à Riton, très à cheval sur l’X – si à 50 ans t’as pas fait l’X t’as raté ta vie – apprend que sa propre petite-fille a marié le roturier (même s’il a du bien et une bonne situation), ça va faire du tintouin ! Les trompettes de Jéricho vont sonner grave dans le Haut-Versaillais !
Multiculturalisme & défense de la Nation
En tous les cas, on se félicite de ces unions contre nature ou contre culture dans la famille d’un grand pourfendeur des mélanges entre les ra, pardon, les ethnies. On rappelle les trois « ethnies » selon Henry : les Caucasiens, les Asiates et les Congoïdes. Après, rien n’empêche une union caucaso-congoïde, ou asiato-caucasienne (sinon caucaso-caucasienne). Henry devrait malgré tout un peu plus « tenir » ses descendants ou alors réajuster son discours de quelques degrés parce que là, ça fait désordre. Riton, si tu nous entends...
PS : vu la méga prune que la SNCF s’est mangée à cause ou grâce à sa fille, on conseille à Riton d’éviter de prendre le TGV pour ses déplacements à travers la France du grand remplacement, et de privilégier la traction avant, sinon le carrosse.