Après avoir visionné cet « entretien », on se demande ce qui est le plus écœurant : le zèle et le ton inquisiteur de Sonia Mabrouk [1] ou la lâcheté équivoque de Pascal Boniface qui, comme à son habitude, tente de se dédouaner en « balançant » Alain Soral et Dieudonné.
Face à l’insistance quasi obsessionnelle de l’animatrice tunisienne de quarante ans (c’est mieux qu’un mâle blanc de plus de cinquante ans) de CNews et d’Europe 1 (ses patrons sont donc Vincent Bolloré et Arnaud Lagardère, deux mâles blancs de plus de cinquante ans), le petit Boniface n’a même pas tenu cinq minutes : fidèle à sa rhétorique demi-molle, le directeur et fondateur de l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) a abjuré.
Soral ?
« Il a tenu des propos antisémites. »
Dieudonné ?
« Il est devenu antisémite. »
Panamza ?
« Il est devenu complotiste. »
Boniface pense-t-il réellement ce qu’il dit ou espère-t-il que cracher sur les véritables insoumis au pouvoir sioniste lui permettra d’évoluer encore un peu dans les médias mainstream [2] ? À moins qu’il ne veuille simplement conserver son association reconnue d’utilité publique et financée par le ministère français de la Défense...
À revoir, le colloque « Sur la liberté d’expression »
organisé par Robert Ménard en 2009,
avec Alain Soral, Pascal Boniface et Michel Tubiana :
L’intervention de Pascal Boniface :
L’intervention d’Alain Soral :
Suite de l’intervention d’Alain Soral :