À Charenton-le-Pont (Val-de-Marne), Boulevard Voltaire est allé provoquer avec une agressivité rare des militants du PCF.
Les sbires du Petit Journal font des émules. Hélas, tout le monde ne sait pas se servir d’une caméra pour dénicher des vérités, comme le fait très bien Vincent Lapierre, de E&R : il faut de la ténacité, du sang-froid, mais aussi beaucoup de respect pour les personnes qui sont « visées ». Chercher l’impasse idéologique dans le questions/réponses, mais ne jamais humilier.
Aujourd’hui, démocratisation du reportage aidant, tout le monde se sent de « faire une vidéo », pour la publier sur Internet et « faire des vues ». L’exemple que vous allez voir est le mauvais : le militant communiste, qui a sûrement donné de sa personne toute sa vie, pour sa cause, mérite le respect. Ce n’est pas lui qui a trahi la classe ouvrière, mais ses représentants, place du Colonel Fabien, quand ils ont choisi le sociétal contre le social, et confié à Frédéric Beigbeder le soin de gérer leur « image ». Pathétique fin pour le Parti communiste français, qui n’a tué personne, à l’inverse de ses cousins de l’Est. Alors, mettre les soi-disant « cent millions de morts » du communisme sur le dos d’un militant français sincère, est absurde. Le cameraman ne serait pas allé faire la même chose devant les « métallos » de la CGT.
E&R continuera de faire son travail d’information, avec sincérité et respect, sans tomber dans ce genre de travers. Les adversaires idéologiques restent des personnes, avant d’être des adversaires.
Source de la vidéo : bvoltaire.fr