Une Éducation nationale handicapée des pieds à la tête par ses propres principes destructeurs – abandon de l’autorité, féminisation de l’enseignement, peur de la discrimination et du racisme, bien-pensance hypocrite, réécriture de l’histoire, Shoah incongrue obligatoire, soumission aux diktats oligarchiques – ne peut pas, ne peut plus réagir contre la violence.
Cette violence, elle l’a engendrée, comme une femme engendre un enfant. C’est son propre enfant, au sens figuré, qui lui retourne sa connerie sous forme de violence dans la gueule. C’est dur, mais c’est ainsi. Rien ne vaut un bon constat un peu brutal pour mieux repartir.
Les profs qui arrivent aujourd’hui sur le marché de la violence (scolaire) n’y peuvent rien, mais le mal est fait : pour remonter la mayonnaise dans le tube, il va falloir mettre une sacrée charge. Mais la violence ne se règle pas avec la violence (sauf évidemment en cas de guerre ou de résistance armée). Ni avec le dialogue concon et non-violent que prônent les hauts responsables des programmes et de la pédagogie, dont on rappelle qu’ils sont infectés par le virus du gauchisme trotskisant. Un mélange de lâcheté et de vice qui ne résoudra rien.
On pourrait se réjouir avec cruauté de ce que les profs de gauche se font tarter par les produits de leur instruction. Mais ce serait lâche, et on ne va pas taper sur les faibles, on va plutôt viser les forts. Les forts ne sont pas non plus ces élèves, ces pauvres ignorants – dans le vrai sens des termes – qui sont condamnés, s’ils continuent, à une vie de merde absolue. Ils ne le savent pas encore, mais leur petite domination sur des bonnes femmes flippées ne va pas durer : la société libérale va les traiter comme des moins que rien, leur laissant les lumpen-jobs et les lumpen-divertissements : la plonge et la télé-réalité. Ils auront leur Amérique, et ils en reviendront !
Pour la petite histoire, le lycée professionnel de Gagny avait été le théâtre d’une vendetta au cutter il y a 8 ans, ce qui avait choqué les élèves (qui ne sont pas tous des racailles), les profs, les parents et les médias. Mais on sait tous à quoi servent les lycées professionnels : ce sont les réservoirs à indésirables de l’école française.
Et pour ce qui concerne ce fait petit par la taille mais grand par la symbolique, la vidéo de l’agression a été nettoyée du Net.
Deux lycéens scolarisés à Jean-Baptiste Clément ont été interpellés ce vendredi [13 octobre 2017]. L’un pour avoir giflé l’enseignante, l’autre pour avoir filmé cette agression.
Sur les images, on voit un face-à-face entre une femme et un jeune homme, bien plus grand et plus costaud, de profil devant un tableau. On comprend que l’élève tient tête à l’adulte, la forçant à reculer en avançant vers elle, puis la gifle, sous les rires gras de quelques élèves.
La scène n’a rien d’imaginaire. Elle a eu lieu dans une classe du lycée professionnel Jean-Baptiste Clément, à Gagny, le mercredi 4 octobre. Et ce vendredi matin, deux élèves ont été arrêtés : l’un, pour la gifle, l’autre pour avoir filmé l’agression, qu’il a ensuite diffusée.
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L’élève qui a frappé étant mineur, il sera présenté à un juge des enfants. L’autre étant majeur, c’est devant un tribunal correctionnel qu’il aura à s’expliquer. Tous deux, inconnus des services de police, ont reconnu immédiatement les faits.
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Le happy slapping, comme on nomme le fait de filmer des agressions, occupe régulièrement les forces de l’ordre et l’autorité judiciaire. À Montreuil, en mars dernier, cinq adolescentes de 13 à 16 ans, avaient été interpellées pour avoir filmé la violente agression d’une autre jeune fille un mois plus tôt.