Par Jean-Paul Brighelli.
Après l’arrêt de Polonium, sur Paris Première, je n’ai pas misé cher sur la peau de Polony à Europe 1.
L’éviction de Thomas Sotto, dont elle s’était payé le luxe de dire du bien alors même qu’on lui avait collé au dos l’écriteau des bannis, était le prélude. La voici elle-même éjectée de la revue de presse qu’elle faisait trop bien, avec trop d’humour et trop d’audience pour que le nouveau maître de la tranche horaire, Patrick Cohen, n’en prenne pas ombrage avant même toute cohabitation.
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Mais si l’on tente d’éliminer tous les souverainistes de France, de NDA à Mélenchon, cela va faire du monde. Quant à prétendre qu’aimer la langue et la culture françaises c’est entrer dans le point Godwin…
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Le plus drôle, c’est que l’on fait surtout payer à Polony les gentillesses qu’elle écrit hebdomadairement dans le Figaro. Billard indirect. Que voulez-vous, la bêtise n’est pas son fort, et par les temps qui courent, c’est un défaut capital : la preuve, on va chercher Patrick Cohen, l’homme qui sur France Inter tenait absolument à faire dire à NDA qu’il s’était fâché avec moi. Ou qui avait jadis reproché à Frédéric Taddeï, qui est un vrai homme de télé, lui, d’inviter des « cerveaux malades » — ce qui lui avait valu déjà il y a quatre ans d’être traité de « censeur des ondes officielles d’État ». Le même Patrick Cohen a tenté en 2015 de faire virer Yann Moix du Figaro, pour une chronique qui lui déplaisait. Petite pointure.