Le 17 septembre 2024 Pascal Praud reçoit Florian Philippot sur CNews. Il lui pose sur 12 minutes les principales questions d’actualité (sauf le génocide en cours, on se demande bien pourquoi). À côté de l’invité, le commissaire politique veille. On a écouté.
01’14 – Philippot : Le RN n’est absolument plus souverainiste, et ils le disent eux-mêmes ! À partir du moment où vous renoncez à sortir de l’euro, l’Union européenne, la CEDH, Schengen, le marché européen de l’électricité, l’OTAN, et cætera, alors vous n’êtes pas souverainiste. À partir du moment où vous avez permis la nomination de Michel Barnier, qui est quand même le pape de l’européisme, l’homme, quand même, qui est à l’origine du traité de Lisbonne. Je rappelle quand même que Michel Barnier entre 2006 et 2008 il est dans le groupe Damato, créé par la Commission européenne et l’Allemagne, pour trouver une solution pour nous refourguer la constitution européenne qu’on venait de refuser par référendum, et lui était pour le oui. On le voyait à l’époque, matin, midi et soir à la télévision, il était ministre des Affaires étrangères de Jacques Chirac et on le voyait défendre le oui à la constitution. Il a fait ce viol démocratique que beaucoup de Français n’ont pas avalé, par raison, il en était l’instigateur en chef.
Avec ça, Barni est habillé pour l’hiver nucléaire.
Alors qu’il interroge Florian, Pascal révèle sont amour pour Sarah.
05’28 – Praud : Moi je voudrais par exemple Sarah Knafo, je trouve que ce qu’elle dit est extrêmement intelligent, j’aimerais l’inviter régulièrement, parce qu’elle dit des choses que les autres ne disent pas… Je voulais ce matin passer 45 secondes de Sarah Knafo où elle a dit des choses extrêmement intéressantes, je n’ai pas le droit. Je n’ai pas le droit car le temps de parole me l’interdit.
Nous avons retrouvé la bouleversante intervention de l’eurodéputé zemmouriste :
Aujourd’hui, les Juifs se demandent de nouveau : peut-on encore être Juif en Europe ?
Tous les patriotes de cet hémicycle vous demandent : pourra-t-on encore, demain, être Européen en Europe ? pic.twitter.com/kadctMesm6
— Sarah Knafo (@knafo_sarah) September 17, 2024
Passons à l’Europe. Très à l’aise sur le sujet, Philippot flingue le couple Breton-Leyen, sans aucun égard pour la sensibilité de Praud, très européiste dans l’âme.
7:25 – Philippot : Alors, d’abord, Thierry Breton, honnêtement je vais pas le regretter. […] C’est l’homme qui par exemple cet été a envoyé une lettre à Elon Musk pour lui dire « il faut censurer les réseaux sociaux », hyperzélé dans la censure, règlement DSA, règlement sur les services numériques, c’est un homme qui a pris un melon extraordinaire…
8:12 – Philippot : C’est vrai que sur la question de principe, ça montre que la France n’est absolument plus, pour ceux qui ne s’en étaient pas encore rendu compte, un pays souverain ! Vous avez Ursula von der Leyen, qui a zéro légitimité, qui est sous le coup par ailleurs de procédures judiciaires pour corruption, et cætera, bon je suis face à elle au tribunal le 6 décembre prochain à Liège sur l’affaire du PfizerGate, des SMS avec Pfizer, et cette femme impose au président de la République française un autre commissaire européen.
Soudain, au mot « censure », le commissaire politique, assoupi jusque-là, se réveille.
8:45 – Jakubowicz : c’est pas une censure des réseaux sociaux, c’est un contrôle des réseaux sociaux.
Philippot : Non, mais là on est sur autre chose…
Jakubowicz : Quand j’entends parler de censure des réseaux sociaux, il y a des outrances sur X qui doivent être corrigées, bon.
Philippot : Mais qui décide des outrances ? Ah bah oui, mais c’est ça le problème : quand on dit c’est un discours de haine, ça veut dire quoi ?
Jakubowicz : Oh, oh, on arrive très bien à cerner ce que sont des discours de haine.
Philippot : Non, absolument pas, absolument pas, c’est un mot extrêmement vague pour permettre toutes les censures sous couvert de modération. Vous avez plein de scandales qui sont sortis, vous savez que le président de Meta, donc Facebook, tout ça, Zuckerberg, a avoué récemment que le gouvernement fédéral américain lui avait demandé de censurer sur l’affaire Hunter Biden et l’affaire du covid.
On reste sur le chapitre européen, le dada de Philippot. Praud, européiste jusqu’à l’os, va tenter de mentir comme un arracheur de dents.
9:30 – Philippot : Moi je veux qu’on sorte de l’Union européenne pour retrouver notre souveraineté. Vous voyez, la France est humiliée, les Français sont humiliés.
Praud : C’est un vœux pieux et vous le savez très bien, on sortira pas de…
Philippot : C’est un vœux pieux jusqu’au jour où on posera la question aux Français, qu’on aura le courage de leur demander la question.
Praud : Mais ils veulent sans doute pas non plus, ils veulent peut-être d’une autre Europe mais ils veulent pas sortir de l’Europe…
Philippot : Vous en savez rien, parce qu’une autre Europe c’est impossible.
Praud : En revanche je ne crois pas que ce soit Bruxelles qui décide à la place de Paris !
Philippot : C’est ça partout ! À la rentrée vous avez l’application du pacte migratoire, hein, 20 000 euros par migrant si vous les refusez. Vous avez le traité Mercosur de libre-échange pour nos paysans qui va revenir, parce que la France va être mise en minorité, enfin, je veux dire, on va continuer comme ça ?
Praud botte en touche en sortant la carte Trump. Philippot rappelle les deux tentatives d’assassinat, l’une effective, l’autre tuée dans l’œuf. L’entretien se termine sur un petit morceau d’anthologie de liberté de parole praudiste...
11:25 – Philippot : Moi je pense que cette affaire est très grave, mais elle montre que nous en sommes aujourd’hui en France comme aux États-Unis, dans d’autres Pays, dans une lutte vitale pour la paix et nos libertés, que chacun m’entende bien, et l’indépendance de nos peuples, une lutte vitale entre les patriotes et les mondialistes.
Praud : Eh bien merci.
Philippot : Si j’ai choisi le nom Les Patriotes pour notre mouvement...
Praud : Eh bien merci.
Philippot : C’est justement parce que nous sommes un mouvement qui défend l’indépendance des peuples...
Praud : C’est terminé.
Philippot : Les libertés et la paix face au projet mondialiste.
Praud : Merci Florian Philippot.
Philippot : Qui est un projet de guerre et de soumission.
Ouf, torture terminée pour Pascal. Vivement qu’il reçoive Sarah.