On doit vous avouer une chose : on se délecte de voir les journalistes français, à l’oral ou à l’écrit, essayer de contourner l’écueil, que disons-nous, le titanosaure dans le couloir qui s’appelle Affaire Brigitte, ou BrigitteGate en anglais.
Les jouissives reptations des collabos
Y a pas de bonne solution : s’ils continuent à dire qu’il s’agit d’une fake news, ils finiront par devoir rendre gorge sur ce qui s’apparente à de la propagande forcée plus qu’à de l’information ou à une conviction.
S’ils disent que Brigitte pourrait éventuellement être, au départ, à la naissance puis un peu après, autre chose qu’une femme – mais quoi ? –, alors ils subiront les foudres du Château et, en conséquence, puisqu’on est en régime tyrannique, de la justice avec un tout petit « j ».
Et pas question de faire de l’humour ou de l’ironie sur le sujet, ils ont tous sous les yeux les éléments de langage envoyés par le Château, où qu’c’est la Brigitte qui commande. Avec elle, c’est panpan cucul direct, grace à la sorcière Mimie qui peut vous transformer une réputation en un coup de presse magique.
Les journaleux collabos sont faits comme la mouche dans la toile d’araignée : s’ils ne bougent pas, ils sont morts (par longue agonie), et s’ils bougent, ils sont morts aussi (ils sont vidés brutalement de leur vivant).
La question Brigitte – la QB – est donc à chaque fois un enchantement sur les plateaux ou dans la presse, là où l’écrit permet de mieux maîtriser l’hypocrisie et l’évitement. En télé ou en radio, qui plus est en direct, c’est beaucoup plus compliqué de s’en sortir. Et ça transforme toutes les émissions qui osent aborder le sujet en Malaise TV. Le clou reste évidemment l’ange de 2 tonnes qui passe dans le ciel de L’Heure des pros, quand le vrai journaliste Vincent Hervouët lâche un obus dans le mortier...
Qu’est-ce que je Kiffe ce malaise qu’il a installé et la tête de la Praud-Stituée
Si Il n’a pas été réinvité, pas grave, il nous a refait notre année pic.twitter.com/JMaCkEm0EL
— Charles_Monarc (@Charles_Monarc) September 12, 2024
Que les journalistes mainstream soient lâches comme des boloss (bolossés par les média-racailles envoyées par les forces occultes), c’est pas nouveau. Mais on remarquera une chose troublante, c’est que les people ne vont pas sur ce terrain glissant : eux savent, alors ils préfèrent la boucler. Et pourtant, en off, on peut vous dire que ça jacasse, à la cour de la reine mère ! Pas parce que Brigitte serait un homme, au fond, mais parce que son comportement dérange.
Curieusement, l’abbé-PierreGate sort au moment du procès de Natacha Rey et de la voyante, qui ont pris des amendes pour diffamation envers Brigitte. Soudain, une officine de délation et Mediapart retrouvent 17 femmes qui ont subi des avances ou des mains baladeuses de la part de l’ami des pauvres. Il est mort, y a pas de risque à l’enfoncer plus bas que terre ! Mais rien n’arrive par hasard, en Macronie. Même le (faux) pape y a été de son coup de pompe sur celui qui reste le vrai saint du XXe siècle, même s’il n’était pas de bois.
Eh oui, il aimait encore les femmes malgré son célibat, il allait aux putes, et alors ? Le Christ ne l’a pas interdit, il a juste dit que ce serait difficile, et ça l’est, de se consacrer à Dieu. Les curés ne sont pas forcément homosexuels, et encore moins pédophiles, malgré l’acharnement de la presse de soumission sur ce sujet.
Cinquante ans après certains faits, l’abbé devient un monstre. On n’en attendait pas moins d’un pays au Système médiatico-politique pourri qui veut faire gober à la population que le mégot d’un ouvrier distrait a emporté la moitié de Notre-Dame au ciel... Tout ceci est cousu de fil blanc, tout sent la manip et l’entube (on n’a pas dit l’encule, on reste polis), et le BrigitteGate est encore un diviseur national : la plupart des normies croit ou veut croire à la VO (version officielle), même quand les faits crient qu’il y a un os, et un sacré nonosse, bien visible.
C’est une nouvelle stéréo dissonante qui rappelle les attentats, le covid, toutes ces saloperies qui consistaient à faire avaler des mensonges énormes, malgré des faits complotistes éclatants et indubitables, à une population sidérée et désorientée par le tabassage ininterrompu de la propagande.
Oh, il y a bien la bande à Rudy Rends l’Argent Reichstadt (RRAR, 2RA ou 2RAR, on verra) qui se démène pour empêcher les Français de penser, mais ces collabos ne pèsent rien, personne ne les écoute. Et s’ils passent au 20 Heures, ce sera encore pire pour eux et pour les chaînes, sur les réseaux sociaux : ce sont des game losers. En revanche, au-delà de Faits & Documents et des interventions mesurées de Xavier Poussard, on (les Français) écoute de plus en plus l’écho américain du BrigitteGate de la part de commentateurs et de journalistes qui n’en ont rien à foutre des foudres du Château. Et ainsi, comme souvent, la vérité n’est pas ailleurs : elle vient d’ailleurs.
Prudents : sur Hanouna TV on ne parle plus de fake news
« Brigitte Macron s’appelle Jean-Michel Trogneux » : 2 femmes condamnées !
On vous explique tout dans #TPMP pic.twitter.com/njXNtqsIWI
— TPMP (@TPMP) September 12, 2024