« Faites-leur avaler le mot, vous leur ferez avaler la chose » (Lénine)
Le migrant un peu con qui débarque chez nous aujourd’hui ne va rien comprendre : il s’attend à un accueil chaleureux (grâce aux mensonges des ONG), des baskets de marque, un appart flambant neuf avec une CB dodue, des Françaises à violer et des (avocats) gauchistes à l’écoute de la moindre récrimination. Manque de bol de sorgho, la situation est en train de changer, Mamadou.
- C’est quoi ce pays de dingues ?
Le socialo-sionisme antiraciste (SSA) est en train de laisser la place au national-sionisme anti-antiraciste (NSA), les Français sont très remontés contre leurs dirigeants qui se foutent de leur gueule en les traitant comme des aliénés, du coup la moindre contrariété peut leur faire péter les plombs.
Le carburant devient hors de prix, les Français périphériques renfilent la veste jaune, la presse annonce des pénuries partout, on sent venir un bon petit attentat, il va falloir creuser des tranchées ou s’aménager un abri antimondialiste sous la cave ou dans le jardin, pour ceux qui en ont.
Aujourd’hui, les #GiletsJaunes ont repris les ronds-points et ils sont des milliers dans les rues de Paris.
Saison 2, acte 1. C’est parti
@maroc_online #Manifestation16octobre #GiletsJaunesSaison2 pic.twitter.com/2pf0osv8SC— Marcel (@realmarcel1) October 16, 2021
Le Figaro de ce samedi 16 octobre 2021 fait la liste des « produits qui pourraient manquer ». Autant envoyer les gens piller les magasins, comme en Argentine au début des années 2000, quand le FMI a décidé de conditionner son aide en dollars contre de brutales économies. On a vu le résultat. Chez nous, pour l’instant, on trouve encore des pâtes et du PQ, les deux trucs les plus importants pour la survie.
Comme pour les prix des produits alimentaires vendus en grande distribution, l’impact sur le panier du consommateur repose désormais sur les négociations annuelles entre fournisseurs et distributeurs début novembre. Alors qu’Essity qui commercialise le papier toilette Lotus et Okay confiait au Figaro « une hausse de +67 % des cours de la pâte à papier depuis 8 mois et une hausse de +50 % du coût des emballages sur la même période, le délégué général de Copacel estime que cette « hausse des prix continuera sans doute jusqu’en 2022 ». (...)
Pour l’ANIA, l’Association nationale des produits alimentaires, il n’est pas question « de pénuries alimentaires » mais bien de « grosses tensions sur les prix auxquelles s’ajoutent les problèmes mondiaux de transport et de logistique ». Une envolée des prix qui s’explique par le cumul d’une hausse de 5 à 51 % des matières premières alimentaires, de 3 % à 59 % pour les matières premières industrielles (emballages des produits) et l’explosion du transport de près de 86 % pour le fret maritime. Parmi les produits alimentaires soumis à une très forte augmentation des prix cette année, le baromètre Ania de septembre 2021 pointe notamment : le blé (+26 %), les huiles (+39 %), le sucre (+14 %), les fruits (+34 %) ou encore la volaille (+23 %).
On n’en est pas encore à la situation argentine de 2000, décrite par Libération, mais on en prend le chemin :
Devant le supermarché, ils sont cent cinquante. Des hommes, des femmes, des enfants, sortis de leur bidonville en shorts et sandales, hurlant : « On n’a pas de travail... On a faim ! » Face à eux, un cordon de policiers casqués et armés. Soudain, une personne s’élance, puis une autre, puis dix, vingt, cinquante... Elles poussent. Débordés, les policiers n’osent pas intervenir. Les manifestants envahissent le supermarché et, en quelques minutes, le dévalisent. Certains choisissent ce qui assurera leur survie pendant quelques jours. D’autres emportent ce qui leur tombe sous la main. Dans un sac-poubelle déjà bien rempli, un adolescent glisse une bouteille de cidre, pour Noël. (...)
Parfois, les responsables des magasins préfèrent négocier. « Nous voulons vingt kilos d’aliments par personne », exige un porte-parole des pauvres. « Nous vous en donnerons dix », répond le gérant. Pour tenter de mettre un frein aux émeutes, les autorités provinciales et le gouvernement de Fernando De La Rua ont donné l’ordre de distribuer des vivres. Mais hier, à Concepcion del Uruguay (Entre Rios), ou à Ciudadela, aux portes de la capitale, les pillages ont continué. À Cordoba, de violents incidents ont opposé police et fonctionnaires. Dans un climat évoquant le « Cordobazo » de 1969 (le Mai 68 argentin), les manifestants ont mis le feu au siège de la municipalité. D’autres incidents on aussi opposé policiers et manifestants dans la ville de La Plata. Hier soir, d’après des responsables gouvernementaux, le président Fernando de la Rua aurait décrété l’état de siège.
Mais on a envie de dire, le produit qui va le plus manquer aux Français, dans un avenir proche, ce ne sont pas les chaussures, les vélos ou les consoles, mais les couilles. Avec un tout petit peu plus de couilles, les 66 millions d’habitants de ce noble et beau pays, sans compter les centaines de milliers de clandestins, pourraient mener une vie presque tranquille. Et on parie que sans la clique satano-mondialiste au pouvoir, le pays pourrait renaître de ses cendres, celles de Notre-Dame.
Mais il n’en est pas ainsi : 20 millions d’entre eux (on ne se classe pas dedans) ont voté pour Macron, et donc contre la « dictature » de Marine Le Pen au second tour, le 7 mai 2017, et voilà que tout le monde, pro et anti-Macron, se retrouvent en dictature, quatre ans plus tard. Le pays n’est donc plus très migranto-compatible et pourtant, les élites néolibérales ouvrent toujours le migroduc à fond. La résistance des couches populaires au vaccin, à la répression physique et psychologique, ainsi que la patymania qui s’est emparée des médias, font que le migrant qui débarque n’est plus vraiment le bienvenu.
Il reste quelques voix dans les médias pour dire l’incroyable apport humain de cette différence, une différence capable d’assassiner un prof, mais elles se font de plus en plus ténues, de plus en plus rares. La preuve, même nos people gauchistes n’osent plus l’ouvrir, sur le sujet ! C’est le shit storm assuré. Et quand on connaît l’insondable courage des people...
La patymania, c’est exploiter un fait divers sanglant pour valoriser une profession qui se fait chier dessus par le pouvoir depuis 30 ans : salaires de merde, autorité interdite, programmes débiles...
Leçon de courage de 4mn12 par @AgagBoudjahlat !
J’en ai des frissons.
(Vous pouvez vous dispenser des 40 dernières secondes et de l’intervention pathétique de #Piketty )pic.twitter.com/2YYTSwzJY6— Maître Mangeclous (@Avocatweet) October 14, 2021
Pareil pour les soignants. Ils sont merveilleux, ils sont « en première ligne » (contre la grippe saisonnière légèrement trafiquée en labo et déguisée en peste noire), ils sont nos sauveurs, mais on les tabasse, on les vire par milliers, on les sous-paye, on leur crache à la gueule.
Et quand on dit on, ce n’est pas nous, c’est ce pouvoir satanique aux valeurs inversées, où le parasite (l’agent médiatico-politique) devient essentiel, où l’essentiel est déconsidéré (le pompier, l’infirmière), où l’intermédiaire pressure le producteur, où le banquier produit de la pauvreté et les médias du mensonge.
Surpris dans leur promenade par un passant solitaire, les époux Macron veulent démontrer que leur vie est simple, pas du tout théâtralisée…@ZemmourEric2022 pic.twitter.com/NA8tB3oWGl
— Césardalit novax (@jpeg1444) October 15, 2021
Tout ce théâtre est en train de se casser la gueule sous la pression des réseaux sociaux, malgré une censure inouïe, qu’on n’aurait même pas pu imaginer, il y a 10 ans seulement.
#MontreJamaisÇaÀPersonne la fiesta à l'Élysée ... Alors que les mesures de contraintes liées à la lutte contre la pandémie sont maintenues :
- #Masque
- #GestesBarrieres
- #VaccinationObligatoire
- #PassDeLaHonte
- #Soignants suspendus
Macron et ses courtisans festoient !! pic.twitter.com/nzJY7cStxb— Dolto (@Fils2Psy) October 15, 2021
Ce samedi 16 octobre 2021, les Gilets jaunes secouent leurs plumes, les antivax et les anti-pass sont encore là, et tous seront bientôt rejoints par une couche de population qui n’imagine pas encore ce qui va lui tomber sur la gueule.
La révolution, c’est une histoire de strates, finalement, un mille-feuille de colères, un goutte-à-goutte dans le vase...