Fabrice Leggeri, patron de l’agence européenne de surveillance des frontières, affirme qu’un trafic de faux passeports syriens a vu le jour, notamment en Turquie.
Alors que les Syriens sont nombreux à demander l’asile en Europe, un trafic de faux passeports syriens s’est instauré, notamment en Turquie, a déclaré mardi Fabrice Leggeri, le patron de l’agence européenne de surveillance des frontières Frontex invité sur Europe 1 mardi. L’objectif ? Faciliter l’entrée dans l’Union européenne (UE) des immigrants.
Être « vigilant » par rapport à de possibles terroristes. « Il y a des personnes qui aujourd’hui sont en Turquie, achètent des faux passeports syriens parce qu’elles ont évidemment compris qu’il y a un effet d’aubaine puisque les Syriens obtiennent le droit d’asile dans tous les États membres de l’Union européenne », a-t-il indiqué. « Les personnes qui utilisent les faux passeports syriens souvent s’expriment en langue arabe. Elles peuvent être originaires d’Afrique du Nord, du Proche-Orient mais elles ont plutôt un profil de migrant économique », a ajouté Fabrice Leggeri.
Ce trafic ne semble pas peser pour l’heure sur la sécurité dans l’UE. « Aujourd’hui on n’a pas d’élément objectif pour dire que des terroristes potentiels sont entrés en Europe comme cela », a-t-il noté, tout en appelant à rester « vigilant à toutes nos frontières ».