Le décès de ce petit garçon dénommé Aylan Kurdi est bien malheureux. Comme l’est le décès de n’importe quel enfant de cet âge.
Mais l’instrumentalisation de sa mort au profit d’une logique migratoire est abjecte.
Avec les mêmes mots, les médias mainstream de toute l’Europe de l’Ouest utilisent la mort de cet enfant pour forcer les peuples européens à accepter le grand remplacement.
Or, le récit des funérailles d’Aylan Kurdi, de son frère et de sa maman ont de quoi faire réfléchir ceux qui conservent un peu de lucidité.
Les corps d’Aylan Kurdi et des autres membres de sa famille ont été retrouvés sur une plage de Turquie après le chavirement de leur canot pneumatique.
Il nous a été raconté partout que cette famille fuyait la guerre en Syrie. C’est la raison pour laquelle elle aurait confié son sort à des passeurs pour tenter une traversée en mer vers l’Europe.
Pourtant, tous les médias qui ont couvert les funérailles de cette famille ce matin nous expliquent que ces funérailles ont eu lieu à Kobané en Syrie. Le papa, survivant, qui fuyait la guerre, a donc choisi de retourner au pays pour enterrer sa famille. Nous n’allons pas le lui reprocher. Mais comme nous l’écrivait un lecteur, on imagine difficilement qu’une famille juive fuyant l’Allemagne durant les années trente y serait revenue enterrer ses défunts quelques jours après sa fuite…
L’autre curiosité de ce récit, c’est que les médias nous montrent maintenant une tante éplorée vivant au Canada et chez qui aurait voulu atterrir cette famille en fuite. Passer de Syrie en Turquie, payer des passeurs pour traverser la mer, débarquer en Europe pour enfin prendre un avion vers le Canada ? Difficile de croire à un tel projet…