Najat Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens combattants et de la Mémoire, ont reçu ce jour le rapport sur le Concours National de la Résistance et de la Déportation (CNRD) au Musée Jean Moulin à Paris.
A l’occasion du 70ème anniversaire de la fin du second conflit mondial, le Président de la République a souhaité relancer le Concours National de la Résistance et de la Déportation, premier concours scolaire et héritage précieux d’une volonté de transmission née des résistants et déportés eux-mêmes, mais dont la participation a connu une certaine érosion.
C’est pourquoi en janvier dernier, il avait confié à Anne Angles, enseignante d’histoire-géographie, Jean-Yves Daniel, Doyen de l’Inspection Générale de l’Éducation nationale et Hélène Waysbord, Inspectrice honoraire de l’Éducation nationale, présidente de la Maison d’Izieu, maison des enfants juifs exterminés, une mission de proposition avec pour objectifs de réaffirmer la double nature du concours, historique et civique, porté à la fois par l’Éducation nationale et la Défense, par les fondations et associations mémorielles, de soutenir le volontariat des enseignants et des élèves et d’élargir le nombre et le type d’établissements engagés dans le concours.
Dans la continuité des propositions du rapport, les deux ministres ont annoncé ce jour plusieurs mesures pour donner un nouveau souffle au Concours National de la Résistance et de la Déportation et permettre une meilleure visibilité et une meilleure reconnaissance des acteurs qui s’y impliquent, avec l’objectif, inchangé depuis sa création, de former de futurs citoyens attentifs aux mécanismes contemporains des violences extrêmes.
Les instances de pilotage du concours évolueront, avec la formation d’un grand jury national, composé d’un comité stratégique, réunissant l’ensemble des acteurs et partenaires du CNRD, qui prendra les décisions importantes relatives au pilotage du concours et un collège de correcteurs renforcé au sein du jury national.