L’histoire de la République, l’histoire d’un grand mensonge. Pour donner un simple exemple, nous pourrions parler de la naissance de la IIIème République, qui fut un véritable coup d’Etat (même si aucun manuel d’histoire ne le nommera ainsi).
La France est en guerre contre la Prusse et progresse en Alsace, puis en Lorraine. Les défaites s’accumule et l’Empereur des français Louis-Napoléon III est capturé à Sedan le 2 septembre 1870. Les républicains profite de ce moment de vide du pouvoir pour déstabiliser l’appareil d’Etat et proclamer (par la bouche de Gambetta) la fin de l’Empire et l’avènement de la IIIème République. Encore fallait-il la justifier, car le Second Empire fut un régime prospère, marqué par un fort développement de la France.
Pour justifier la mise en terre du Second Empire les républicains expliquèrent que comme l’Empereur avait été capturé, il ne pouvait plus y avoir d’Empire. Ce qui était largement insuffisant. En effet, plusieurs rois de France furent capturés par une armée adverse dans notre histoire ; ce la ne mis jamais fin à la monarchie. Il n’y a pas de lien légal entre capturé et l’abdication d’un monarque. Mais les républicains avaient un argument de poids : si l’empereur était toujours l’empereur, alors cela signifiait que la Prusse avait gagné la guerre, qu’il fallait pour libérer notre empereur négocier et accepter des conditions de la Prusse. Entre la France et l’empereur, il fallait donc choisir.
Ce contexte de naissance de la IIIème aura des conséquences incalculable par la suite. La République se présentait donc comme un régime anti-allemand et guerrier. En effet la légitimité de l’existence de la IIIème, c’est la poursuite de la guerre contre la Prusse. Comment justifier la déposition de l’empereur pour poursuivre la guerre et juste après demander la paix à la Prusse ? Si République il y avait, ce n’était que pour la continuation de l’effort de guerre. Ce que Gambetta et les républicains exigèrent de la France pendant un an... guerre qu’ils perdirent (la IIIème ne fut pas déposée pour autant). La logique folle fut poursuivie par la Commune de Paris, aussi inutile que coûteuse en vie humaines.
Ce régime venait d’inscrire dans son code génétique l’anti-germanisme primaire et le nationalisme guerrière (vous savez, celui que les mêmes reprochent aux anti-républicains) annonçant les deux guerres mondiales suivantes.
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