Il y a deux mois, le ministre de la Santé Agnès Buzyn promettait qu’il n’y aurait pas d’augmentations des tarifs des complémentaires santé...
Aujourd’hui elle parle de « sabotage politique ». Le ministre est-il vraiment naïf ?
En pleine polémique sur les tarifs des complémentaires santé, l’association de consommateurs UFC-Que Choisir a dénoncé jeudi « des hausses parfois spectaculaires » prévues l’an prochain et demandé au gouvernement « d’agir par la loi » pour inverser la tendance.
Sur la base d’un appel à témoignages lancé fin novembre, l’UFC-Que Choisir fait état dans un communiqué de « premières tendances alarmantes de l’envolée des cotisations pour 2019 ».
Les informations recueillies, portant sur « quinze des principaux organismes complémentaires », montrent que « dans la moitié des cas, les assurés se sont vus notifier une augmentation de prime supérieure à 4% », certains subissant même « une inflation qui dépasse les 20% ».
Ces hausses, qui perpétuent la flambée de 47% enregistrée « sur la dernière décennie », sont aussi dans le collimateur de l’exécutif.
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Mardi, Emmanuel Macron a reçu les grands patrons et les fédérations des assureurs, mutuelles et institutions de prévoyance. Le chef de l’État leur a réclamé un gel tarifaire l’an prochain, à l’instar des banques, pour apaiser la fronde des « gilets jaunes ».
Mais les intéressés, qui ont jusqu’à jeudi soir pour formuler des propositions, ont seulement parlé de modérer leurs hausses de prix.
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Les mutuelles auraient-elle répercuté sur les assurés la contribution d’un milliard exigée par le gouvernement ?