Parmi les casseurs, Alice, 24 ans, étudiante, revendiquée anarchiste de l’ultra gauche. Elle a fait partie de ceux qui ont jeté des pavés hier [le 1er mai 2016, NDLR] place de la Nation, à Paris. Et pour elle, c’est justifié. C’est la police qui a frappé la première.
« Personne n’a que ça à foutre de venir casser pour casser ou alors dans ce cas-là ils le font ailleurs », assure-t-elle sur RMC avant d’ajouter : « Déjà, on renvoie les gaz car tout simplement s’ils restent à nos pieds on est défoncés (sic) ». Si elle ne nie pas « la violence contre la police », elle la justifie :
« Cela fait partie de l’expression d’un rapport de force et d’une grande colère contre la violence policière ». « On défend le droit de manifester, d’occuper la place publique, de faire passer nos idées, poursuit Alice. Les textes, les pétitions et autres, cela va bien deux minutes mais il faut créer un rapport de force donc on essaye de montrer que celui-ci existe et qu’il est réel. »