Il est inutile de me reposter ce que vous avez déjà écrit sur l’afflux migratoire, ce n’est pas la question (de savoir ce que vous avez dit avant), mais de connecter cet aspect mécanique dont vous parlez à un autre fait bien réel également, qui sera l’amplification du chaos socio-économique vécu dans notre chair et nos émotions. C’est de la pragmatique de base qui connecte immigration massive non contrôlée et misère socio économique de la population locale. Il n’y a aucune idéologie, c’est du bon sens et de l’observation pure.
Donc, par cette observation que nous faisons, nous devons en tirer la conclusion que nous sommes concernés par ce conflit, que vous le vouliez ou non
Que voulez-vous ajouter à ça ? Vous vous réfugiez derrière des distinctions de cuisine, vous prétendez que le concept n’est pas connecté au réel, mais qu’il le décrit, alors que par connexion au réel, je disais bien que c’est une manière de nommer, donc de décrire !
Vous prétendez être centré sur les faits, mais vous vous arrêtez au milieu du raisonnement sans aller au bout. Et je ne suis pas seul à le dire.
Et désolé, mais parler du concept comme étant au delà du réel est non seulement incohérent avec votre démarche, puisque, que vous le vouliez ou non, vous en utilisez vous même, des concepts ;
par ailleurs, d’où les mathématiques ou toute science dite exacte ont-elles tiré le matériau de leur discours ? De la philosophie, faiseuse de concepts : le concept de nature, la physis grecque, le concept de vie pour la biologie, le concept de terre pour la géologie etc. L’esprit humain se sert du concept pour penser le monde pragmatique, le monde empirique (celui que vous défendez tant), ou selon les mots de Kant, le monde phénoménal, le seul connaissable selon les mots du philosophe allemand.
Si le réel est au delà du concept, ce n’est pas tant du point de vue pragmatique, ou phénomènal - la sphère connaissable de Kant - que d’un point de vue noumenal, qd par exemple nous parlons de la beauté, de Dieu, du goût ou du talent - chose dont on peut discuter et que Hegel, et plus tard Heidegger ou même Lukacs, ont voulu dépasser. Mais ici, on ne parle pas de ça !
Voici encore une distinction que vous n’operez dans votre tirade sur le concept, car vous mélangez le monde empirique et le monde transcendantal.