C’est le cri du Crif de la semaine, après la célébration des 233 ans de l’émancipation des juifs de France, dont personne n’a parlé dans les médias. Jusqu’où va se nicher l’antisémitisme, on vous le demande. Arfi, le boss du CRIF qui représente moins de 20 % des juifs de France, qui eux représentent moins d’1 % de la population, soit même pas 2 Français sur 1 000, désire installer cette date dans le calendrier républicain, on a failli écrire juif. Voici le résumé de l’alloc du boss :
Le Président du Crif, Yonathan Arfi a ouvert ce colloque en rappelant combien il était important d’installer cet événement dans le calendrier de nos institutions mais également dans le calendrier républicain. Cette date, qui jusqu’alors échappait à notre attention, est une date clé à célébrer chaque année. Ce décret a notamment permis de mettre fin à l’éclatement des Français juifs et a donné naissance au franco-judaïsme dont nous sommes tous les héritiers.
Le Président du Crif a rappelé que le 27 septembre 1791 était « en quelque sorte notre date de naissance collective ». Il a redit avec force que « la République et les Juifs ne vont pas l’un sans l’autre », d’où le choix de ce colloque : « Les Juifs dans la République : révélateur des crises du pacte républicain ? ». La vague d’antisémitisme qui frappe depuis le 7 Octobre n’échappe pas à cette règle.
Rien que du bla-bla très banal, l’antisémitisme qui monte au moment où Israël comment un génocide, on n’en attendait pas moins de ce groupuscule. Arfi n’a jamais dit que la République et les musulmans n’allaient pas l’un sans l’autre, ni les chrétiens d’ailleurs. Comme c’est étrange, on dirait une république exclusive, réservée, privatisée, un peu comme l’Élysée avec le Noël de Korsia, le mec qui veut finir le boulot à Gaza, c’est-à-dire exterminer les Palestiniens jusqu’au dernier. Korsia qui était présent au colloque, n’a pas eu honte de sortir ça :
« Toutes les valeurs que porte la France se retrouvent dans l’aspiration au meilleur du judaïsme ». Ainsi, « quand les deux sont fidèles dans la plus belle vision d’eux-mêmes, ils se rencontrent. »
Eh, oh, on n’est pas des génocidaires, nous !
Ce qui nous intéresse, ce n’est pas cette date d’anniversaire et les fariboles pseudo républicaines, mais bien la consigne du CRIF à nos nouveaux gouvernants, qui n’ont visiblement pas compris qui dirige. Le CRIF le dit sans ambages : « Sur le Liban, la France fait fausse route ! » La bonne route c’est quoi ? exterminer les Libanais comme les Gazaouis ?
« Pour être utile, la diplomatie française doit dire haut et fort ce que les acteurs au Liban ne peuvent plus dire : il faut d’urgence libérer le Liban de l’emprise funeste du Hezbollah. “Hezbollah terroriste”, est-ce si compliqué à dire ? »
Israël terroriste, et ce depuis toujours, ça c’est pas compliqué à dire, en revanche, sauf pour les journalistes soumis ou terrorisés. Tous les intervenants médiatiques du lobby sont des pousse-au-crime, de BHL – on n’en attendait pas moins – à Korsia, qu’ils soient politiques ou religieux : au bout du compte, il n’y a aucune différence, quand il s’agit non pas de défendre Israël, cette bonne blague, mais d’exterminer ses voisins et de piquer leurs terres.
Sur le site du « Mouvement pour la colonisation du Liban-Sud », ces Israéliens proposent de chasser la population libanaise et de coloniser leur terre. https://t.co/QlaOHLTA2g pic.twitter.com/WlWW1iUp0I
— Youssef Hindi (@Youssef_Hindi) September 30, 2024
On écoute BHL qui reprend – ou qui dicte – les éléments de langage de tout sa bande :
« Le contexte, on le connaît tous, le Hezbollah a déclaré la guerre à Israël le 8 octobre dernier. »
Après les assassinats politiques d’opposants à la colonisation et au génocide, les Israéliens préparent leur entrée au Liban, comme il y a 42 ans, en 1982. À l’époque, la France avait encore des couilles, et s’était opposée à la prise complète de Beyrouth. Le Hezbollah finira par mettre les Israéliens dehors en 2000.
Aujourd’hui, avec une direction militaire décimée (à moins que les postes ne soient doublés, comme souvent chez les résistants), le Hezbollah est-il en mesure de résister comme en 2006 à une invasion de l’armée israélienne ? Sommes-nous face à un second Gaza ? Une hypothèse qu’analyse Scott Ritter.
« Pour Israël, aller au Sud-Liban, c’est tomber dans un piège. Le Hezbollah se prépare à cette éventualité depuis 18 ans »
Vous aurez noté que la vidéo a été tournée juste avant l’assassinat de plusieurs hauts membres du Hezbollah, dont Nasrallah, qui étaient pourtant cachés très profondément sous terre. La question est : la structure politico-militaire du Hezbollah est-elle encore fonctionnelle ? L’avenir nous le dira, si les Israéliens se risquent dans les collines du Sud-Liban...
Le reporter de BFM TV admire la « frappe chirurgicale » au 4e étage de l’immeuble... Heureusement, seuls des « terroristes » de l’OPLP sont morts !