Le 5 octobre 2018, 17 mois quasiment jour pour jour après la prise du pouvoir du chouchou des lobbies, du CAC40 et des forces progressistes de la société française (homos, féministes, vegans, racailles), tout le monde cogne allègrement sur le président Macron.
Mais il y a deux sortes de cogneurs : ceux qui se sont trompés sur le personnage, qui ont été abusés par le magnifique portrait fait par la propagande médiatique massive, et ceux qui n’ont pas bougé d’un poil, et qui sont même devenus plus durs à l’encontre du locataire de l’Élysée, qui vient de se faire enguirlander par sa femme que même les murs du palais présidentiel (oxymore) ont tremblé.
Place au coup de pompe de Michel Onfray, le philosophe populaire qui a perdu son émission à France Culture et qui tire sur tous les petits marquis de la Macronie. Ça sent la vengeance mais qu’est-ce qui n’est pas vengeance ? Surtout si c’est bien écrit.. et que ça vise les vrais larbins qui tournent autour du roi.
Une tradition française, qui fait rire et aussi un peu pleurer, car tous ces fils de potes (nique la censure !) vivent grassement de notre pognon : Philippe Besson, l’écrivain naze mais pédé qui a obtenu un poste en Amérique, Agnès Saal, qui pique dans la caisse et qui se fait refiler une caisse toute neuve, oh la chance !, la mère Nyssen qui éjecte Céline de la Culture française, ou le cloporte qui s’en prend à l’éléphant, une Nyssen qui fait refaire l’hôtel particulier de sa maison d’édition à l’œil, puis les copains, la belle brochette de glandus, Benalla l’intouchable au coffre-fort vidé (de ses armes) dans la nuit, Ferrand, qu’on retrouve au perchoir de l’Assemblée malgré ses casseroles, qui n’ont pas empêché son ascension, etc.
Finalement, la morale de tout cela, c’est que pour les gens de lettres, la proximité du pouvoir rend médiocre, et son éloignement lucide. Onfray n’est jamais aussi bon que quand il est méchant. Idem pour Naulleau, qui épinglait avec son comparse Jourde toute la littérature de merde dans laquelle les autorités ont plongé le pays de force.
Tout le monde en prenait pour son grade, et pas seulement la triste Angot, dans la droite ligne du livre éclatant de Sokal & Bricmont sur les impostures intellectuelles des faux scientifiques, cette fameuse école « française » des années 70, dont l’université pâtit encore...
Place aux vives réactions de la gauchosphère
Après une seconde lettre en vidéo, diffusée sur sur michelonfray.com, Jean-Michel Aphatie et Les Inrocks ont sorti les crocs. Ils ont traité Onfray d’« homophobe », mais pas le président d’« homosexuel ». Pourtant, les photos qui tournent semblent sans équivoque : alors, dans la bouche de ces journalistes de gauche, « homosexuel » est-il une insulte ? Qui est à blâmer, le mot ou l’image ?
L’homophobie de @MichelOnfrayTv surprend, déroute, écœure. Il y a des jours où on est heureux d’être « bien-pensant » au sens que @Valeurs donne à cette « appellation » cette semaine https://t.co/ApDVCNEMPl
— jean-michel aphatie (@jmaphatie) 5 octobre 2018
Il est vrai que le texte d’Onfray, qui compare la politique macronienne à un fist-fucking (une pratique sexuelle extrême) avec « la main, puis tout le bras dans le cul », laisse peu de place à une nébulosité romantique :
« Mon Chéri, je me permets en effet cette familiarité, mon cher Manu, car des photos t’ont récemment montré partout sur la toile aux Antilles enlaçant un beau black, bodybuildé en prison et luisant de sueur tropicale, ce qui semblait te ravir jusqu’au plus profond – si tu me permets l’expression.
[...]
Quoi qu’il en soit de ce fondement et de son propriétaire, c’est proprement manquer de doigté envers la République que de se laisser mettre de la sorte en arborant ce sourire radieux qui témoigne de ton contentement. Pareil goût relève de ta vie privée qui est celle du second corps du roi, elle ne devrait pas affecter ton premier corps qui est politique et républicain »
La polémique est lancée, on va compter les points.