Ce lundi 30 novembre 2020, deux des principaux prix littéraires, une spécialité française, comme le steak frites ou le chaos social, sont tombés. Nous savons, malgré la distanciation sociale imposée par l’ingénierie mondialiste morbide baptisée Covid-19 dans les caves de l’Internationale luciférienne bourrée de pédos, que le Goncourt est allé à Hervé Le Tellier pour L’Anomalie (c’est le cas de le dire, vous allez comprendre très vite) et le Renaudot à Hélène Lafon pour Histoire du fils.
Dans L’Anomalie, Hervé Le Tellier met en scène ses personnages dans une quatrième dimension, en 2021, à bord d’un avion secoué par des turbulences consécutives à un violent orage. Trois mois après cet incident, les passagers découvrent que durant l’orage, le temps (celui qui passe) a été saisi d’un léger hoquet. "L’idée c’est que puisque Trump est là, puisque Trump est la cause de la destruction du monde, la vision du livre c’est de proposer une autre version du monde, où Biden est président", a expliqué l’auteur. "C’est une option possible de lecture. (...) Les livres offrent des options. Il n’y a pas de dénouement en littérature, il y a des nœuds, et moi je l’ai noué comme ça", analyse-t-il. (France Info)
Il faut savoir que le Renaudot a deux cornes, l’une en catégorie roman, donc Lafon, l’autre en essai, ce sera Dominique Fortier pour Les Villes de papier. Rien ne vous choque dans le tas ? Attendez, voici maintenant la liste des quatre finalistes du Goncourt :
« Maël Renouard, Camille de Toledo, Djaïli Amadou Amal et Hervé Le Tellier »
Et maintenant, toujours rien qui vous choque ? Rien du tout ? Vraiment rien ? Bon, on va vous donner la réponse parce qu’on va pas y passer la nuit, et un scandale est un scandale : où sont les BHL, les Finky, les Enthoven (père ou fils), les Haenel, les vrais écrivains français qu’on voit tout le temps à la télé et qui sont donc les plus légitimes ? Où sont-ils passés ?
Ont-ils été éliminés et, si oui, par qui, et surtout pourquoi ? Parce qu’ils sont différents ? Parce qu’ils viennent d’une communauté qui n’a pas les mêmes traditions que nous ? Mais c’est vraiment dégueula… pardon, c’est de la discrimination si c’est avéré !
Mais que fout le lobby ?
Et si encore, dans les livres primés, il y avait des morceaux de Shoah ou des pastilles de Vichy, comme les autres années, mais là, rien ! Le désert shoatique, vichyste ou concentrationnaire ! On dirait que la mode s’est perdue avec le corona ou que, pire, les livres sur ce sujet ô combien actuel (parce que réactualisé sans cesse, hein) ont été censurés par les jurés des différents prix ! Et qui sont ces jurés ? On a compté – écoutez, on sait qu’on n’a pas le droit de faire des stats ethniques ou communautaires en France mais tant pis – et effectivement, à part Pascal Bruckner qui a remplacé Virginie Despentes dans le jury Goncourt, il n’y a pas un copain de BHL ou de Finky qui aurait pu orienter le vote dans le bon sens !
Pour vous prouver qu’on ne parle pas dans le vide, on a même été fouiller dans les bouquins des finalistes perdants. Chez le Goncourt, derrière Le Tellier se chicoraient trois auteurs, dont Camille de Toledo. Si vous ne connaissez pas, on va vous refiler une louche du tonneau, vous allez voir que vous allez vite être fixés. Petit message d’avertissement aux fans de Céline (Louis-Ferdinand Destouches), ne regardez pas ce qui suit, il vaut mieux sauter la vidéo et passer au paragraphe suivant.
Rien ne vous choque ? Nous si : ça ne parle pas de Seconde Guerre mondiale, de Vichy ou d’Auschwitz. Pareil du côté du Renaudot, où concourait le père Enthoven (on reparlera du fils après). Ce grand séducteur a écrit un livre qui s’appelle Ce qui plaisait à Blanche. En voici le résumé par l’éditeur (Grasset) :
« Certains êtres sont parfois des virtuoses involontaires de l’instrument que nous sommes. Et ils le sont parce qu’un don mystérieux leur a offert un accès immédiat, presque violent, à ce que, d’ordinaire, nous dissimulons.
Ces êtres, que nous identifions à peine quand le hasard nous met en leur présence, jouent d’instinct de cet instrument, donc de nous-mêmes. Rien, pourtant, ne les a préparés à l’exercice auquel ils vont exceller sans le savoir.
Parfois, ils y prennent du plaisir. Parfois, ils s’en acquittent sans y songer. Comme des despotes qui se sentent obligés d’être despotiques, par conformité à leur nature, et presque à leur insu. Ces êtres sont redoutables car ils vont nous gouverner avant même d’avoir pris la peine de le vouloir.
Mais nous aimons à la folie l’illusion qu’ils nous procurent d’être compris, ainsi que les doses de ravissement qu’ils ont versées dans notre existence – en même temps qu’ils y ont versé leurs doses de venin. Blanche était de ces êtres-là… »
Franchement si ça, ça vous donne pas envie de vous précipiter à la FNAC ou dans les nouvelles boutiques Amazon pour l’acheter, à n’importe quel prix, alors c’est que vous ne connaissez rien à la littérature. Nous personnellement on a voulu l’acheter mais une fois arrivés en caisse, on s’est souvenus qu’on n’avait pas d’argent. Enfin si, mais c’était pour acheter les carottes et les patates pour la soupe du soir, donc entre un grand livre et la survie des enfants, on n’a pas hésité. On ne peut pas sacrifier les enfants.
Justement Jean-Paul a un fils, Raphaël, que tout le monde connaît : c’est le dingue qui tweete du matin au soir des trucs contre les Français, les patriotes et les anti-Système. C’est une sorte de Rudy Reichstadt mais en plus beau et en plus romantique. On lui reproche d’avoir abandonné la fille de BHL pour coucher avec Carla Bruni, qui auparavant était la maîtresse de son père (le père de Raphaël, par le père Bruni).
On se demande pourquoi cette œuvre magistrale de règlements de comptes à OK Racole n’a été sélectionnée pour aucun prix. On a tapé « temps gagné » et « prix » sur Google et on a trouvé seulement le prix du livre, en physique et en numérique. Dur. Sur France Inter, les chroniqueurs du Masque et la Plume se sont écharpés à propos de ce livre. Arnaud Viviant, ce gros vilain, a dit : « C’est la France du maréchal Potin ! On est entre le maréchal Potin et le maréchal Popotin ! »
Franchement, même si on n’aime pas, on dit pas des trucs pareils. Les critiques littéraires se mettent-ils ou elles à la place de leurs victimes, pour qui un livre c’est comme un organe, par exemple le foie, et une critique négative équivaut à un coup au foie ? Arnaud Viviant c’est Tyson, là.
Enfin, bon, on n’est pas là pour parler maladies psychosomatiques, on est là pour parler antisémitisme des jurés des prix littéraires. Au moment où on écrit ces lignes, la littérature shoato-vichyste peut encore remporter le Médicis, qui est assez prestigieux quand même. On a été voir la liste des 15 finalistes, ou huitièmes de finalistes, et pareil, rien qui ressemble à un récit des camps ou de la Collaboration.
On en vient à se demander si, à cause de la crise due au Big Pharma de qui vous savez, les écrivains eux-mêmes ne seraient pas devenus antisémites. Mais attendons voir, il reste encore l’Interallié avec papa Enthoven en finale, le prix de Flore (ah non désolés, il a été attribué à Thibault de Montaigu, et vous savez quoi ? Pour une histoire du narrateur athée déprimé qui trouve la « grâce » une nuit dans la chapelle d’un monastère !), le prix de l’Académie française (y a Finky dedans, il a une épée, et connaissant son tempérament, des têtes peuvent tomber), le prix Décembre... Mais on n’y croit plus.
Cette année ne ressemble vraiment à aucune autre !