Décidément, l’affaire dite du Bataclan n’en finit pas de livrer des secrets dérangeants pour le pouvoir : le pouvoir exécutif, le ministère de l’Intérieur et celui de la Défense.
Car et les soldats en armes, ceux de Sentinelle, et les gendarmes affectés à la protection du Premier ministre Manuel Valls – qui étaient tous dotés d’armements suffisants pour intervenir – ont reçu l’ordre de ne pas aller au contact.
Pire, les 25 gendarmes de Valls sont entrés dans le Bataclan, en ont extrait un otage puis ont reçu l’ordre de se replier.
Comment expliquer l’inexplicable ?
Ces informations incroyables ne figurent pas dans le document de synthèse de la commission parlementaire qui a enquêté sur les attentats de Paris de 2015 (Charlie Hebdo et 13 Novembre).
Depuis plusieurs jours, comme débordant d’un égout, des informations relatives à des ordres hiérarchiques bloquant l’intervention de policiers ou de militaires arrivent aux oreilles du public, et surtout des familles des victimes (130 morts et 413 blessés).
La version officielle, figée pour le système médiatico-politique, est de plus en plus remise en question par ces révélations, et on ne parle même pas des réponses qui manquent à ces questions légitimes : quid du quatrième tireur ? Quel est le sens d’une prise d’otages après un massacre ? Avec qui les terroristes du 1er étage étaient-ils en contact téléphonique ?
Nous avons visionné sur Netflix les trois documentaires des frères Naudet sur les attentats de Paris et Saint-Denis. Jules et Gédéon avaient déjà sorti un film sur le 11 Septembre à New-York. Certains témoignages ne concordent pas avec la version officielle ou du moins ouvrent des brèches dans sa cohérence.
Nous reviendrons sur l’empressement des deux terroristes survivants, sur leur amateurisme éclatant, et sur les discours étranges de Cazeneuve et Hollande...