Egalité et Réconciliation
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Les femmes veulent des hommes "riches" en amour : l’inégalité de beauté, la grande oubliée

L’étude quantitative de sites de rencontre montre qu’hommes et femmes n’ont pas les mêmes niveaux d’exigence quand ils jugent l’autre sexe.

 

Si on en croit Jésus, les pauvres seront toujours avec nous. Malgré tous les efforts déployés par les philanthropes et les redistributionnistes ces deux derniers millénaires, on peut dire qu’il avait jusqu’ici raison. Dans le monde entier, tous les pays ont leurs riches et leurs pauvres, séparés par leur naissance, leur chance et leurs choix. Les inégalités entre riches et pauvres, et leurs causes et remèdes, sont débattues ad nauseam dans les débats de politique publique, les campagnes militantes et sur les réseaux sociaux.

Reste que l’accent qui ne cesse d’être mis sur les inégalités par les politiciens est généralement assez limité : en tendance, ils s’arrêtent sur sa dimension monétaire et font comme si l’« inégalité » était fondamentalement synonyme d’« inégalité de revenus ». Il y a tellement d’autres types d’inégalités dont on ne parle pas ou trop peu : les inégalités de talent, de taille, de nombre d’amis, de longévité, de paix intérieure, de santé, de charme, de confiance, d’intelligence ou encore de vaillance. Sans oublier un type d’inégalité auquel tout le monde pense de temps en temps, pour ne pas dire constamment si vous êtes un jeune célibataire : le pouvoir de séduction.

L’économiste Robin Hanson a écrit de fascinants articles, usant de la froide et inhumaine logique qui fait la réputation des économistes, où il compare l’inégalité des revenus à l’inégalité d’accès au sexe. Si nous suivons quelques étapes de son raisonnement, nous pouvons assimiler le monde de la séduction à une économie où les individus possèdent des niveaux différents d’attractivité (l’équivalent des dollars) et où les plus séduisants accèdent à davantage d’expériences (comparables aux biens de consommation). En envisageant les choses de cette manière, nous pouvons employer des outils analytiques pour examiner l’amour comme nous le faisons avec l’économie.

Le coefficient de Gini est l’un des outils dont se servent les économistes pour étudier les inégalités. Il s’agit simplement d’un nombre, compris entre 0 et 1, censé représenter le degré d’inégalité de revenus dans un pays ou un groupe donné. Un groupe égalitaire dans lequel chaque individu a le même revenu aurait un coefficient de Gini égal à 0, tandis qu’un groupe inégalitaire dans lequel un individu dispose de tous les revenus et le reste d’aucun aurait un coefficient de Gini proche de 1. Lorsque Jeff Bezos ou Warren Buffett arrivent quelque part, le coefficient de Gini monte en flèche dans les environs.

De courageux data nerds ont voulu calculer les coefficients de Gini de « l’économie » amoureuse. Pour les hétérosexuels, cela revient en réalité à calculer deux coefficients de Gini : un pour les hommes et un autre pour les femmes. De fait, les hommes et les femmes hétérosexuels occupent fondamentalement deux « économies » ou « mondes » distincts, les hommes ne se faisant concurrence que pour les femmes et les femmes pour les hommes. Le coefficient de Gini pour l’ensemble des hommes est déterminé par les préférences de l’ensemble des femmes, et vice-versa. Si toutes les femmes considéraient tous les hommes comme aussi séduisants les uns que les autres, l’économie masculine des relations amoureuses aurait un coefficient de Gini de 0. Si tous les hommes considéraient une seule femme comme séduisante et toutes les autres comme repoussantes, l’économie féminine des relations amoureuses aurait un coefficient de Gini proche de 1. Les deux coefficients ne jouent pas directement l’un sur l’autre et chaque sexe détermine collectivement le coefficient de Gini – en d’autres termes, le taux d’inégalité – de l’autre sexe.

Un statisticien travaillant pour la célèbre application de rencontres « Hinge » a calculé les coefficients de Gini trouvés dans les abondantes données de son entreprise en traitant les « likes » comme des revenus. Selon ses calculs, les femmes hétérosexuelles connaissent un coefficient de Gini de 0,324, tandis que celui des hommes hétérosexuels est beaucoup plus élevé, à 0,542. Ce qui signifie que pour un sexe ou pour l’autre, il n’y a pas d’égalité parfaite. Dans les deux cas, il y a des « riches », accédant à davantage d’expériences amoureuses que les « pauvres », qui n’en connaissent que peu ou pas du tout. Sauf que si la situation des femmes ressemble à une économie où il y a des pauvres, des classes moyennes et des millionnaires, celle des hommes est plus proche d’un monde composé d’un petit îlot de super-milliardaires entouré d’un océan de nécessiteux. Selon les mots de l’analyste de Hinge :

Sur la liste des indices de Gini de 149 pays consignés dans le CIA World Factbook, cela placerait l’économie féminine des relations amoureuses au 75e rang des inégalités (une situation moyenne, comparable à celle de l’Europe occidentale) et celle des hommes à la 8e place (un environnement où régnerait la kleptocratie, l’apartheid et la guerre civile perpétuelle, comme en Afrique du Sud).

Le site Quartz, rendant compte de cette découverte, citait un autre article faisant état d’une expérience menée avec Tinder montrant que « les 80 % d’hommes les moins bien lotis (en termes d’attractivité) rivalisent pour les 22 % de femmes situées au bas de l’échelle, quand les 78 % de femmes les plus séduisantes rivalisent pour les 20 % des hommes les plus demandés ». Ces études analysent les « likes » et les « swipes » sur Hinge et Tinder, nécessaires avant toute prise de contact (via messages) entre un couple potentiel.

Une autre étude, détaillée cette fois-ci dans Business Insider, révèle que les messages envoyés sur les applications de rencontre concordent avec ces tendances. Dans une autre encore, menée par OkCupid sur leurs énormes bases de données, 80 % des hommes sont considérés par les femmes comme « moins séduisants que la moyenne », un groupe qui voit ses messages recevoir une réponse dans seulement 30 % des cas ou moins. En revanche, les femmes considérées par les hommes comme moins séduisantes que la moyenne ne représentent que 50 % des inscrites, ce qui ne les empêche pas de recevoir des réponses à leurs messages dans 40 % des cas ou plus.

Si ces chiffres sont fiables, cela signifie que la grande majorité des femmes n’est disposée à communiquer amoureusement qu’avec une petite minorité d’hommes, tandis que la plupart des hommes sont disposés à le faire avec la plupart des femmes.

Le taux d’inégalité des « likes » et des « matchs » mesure de manière crédible les inégalités d’attractivité, ce qui correspond à certains égards aux inégalités dans les expériences amoureuses. Difficile d’éviter cette conclusion : la majorité des femmes trouvent la majorité des hommes peu séduisants et ne valant pas la peine d’être approchés alors que l’inverse n’est pas vrai. Pour le dire autrement, il semblerait que les hommes créent collectivement une « économie amoureuse » pour les femmes où les inégalités sont relativement faibles, alors que les femmes créent collectivement pour les hommes une « économie amoureuse » très fortement inégalitaire.

[...]

L’institution de la monogamie est un type de politique sexuelle « redistributive » : comme le plafonnement du revenu des milliardaires, elle plafonne le nombre total de partenaires autorisés pour les plus séduisants, ce qui fait que les individus moins bien dotés par la nature ont aussi leurs chances de trouver un partenaire. Les mariages décrits dans les récits historiques, fondés sur la prudence et les arrangements familiaux, tombent sous le sens lorsqu’on comprend que le mariage fondé sur un attrait mutuel conduit en réalité énormément de gens – hommes et femmes – à être insatisfaits du résultat, vu que la plupart des femmes considèrent la plupart des hommes comme peu séduisants. Toutes les grandes traditions religieuses du monde voient dans la chasteté une grande vertu et enseignent qu’il existe des horizons supérieurs à la satisfaction sexuelle – des enseignements permettant à la majorité des « pauvres » en pouvoir de séduction d’avoir un sens à leur vie.

Même dans des contes de fées séculaires comme Le Roi grenouille ou La Belle et la Bête, nous voyons comment notre culture s’est emparée du paradigme d’une femme séduisante mariée à un homme qui l’est peu. Les différences de coefficients de Gini entre hommes et femmes montrent bien qu’il s’agit là d’une configuration commune – voire la plus commune – dans une culture monogame. Dans ces contes de fées (selon la version choisie), la femme belle accepte ou même aime l’homme hideux. L’amour sincère d’une femme améliore un homme peu séduisant : il devient plus beau, plus riche, plus royal. D’une manière allégorique, ces histoires montrent aux hommes et aux femmes qu’ils peuvent nouer des relations amoureuses même si la plupart des femmes trouvent la plupart des hommes peu séduisants – les contes laissent entendre qu’un amour honnête et sincère, fondé sur autre chose que l’attirance sexuelle, peut transformer la laideur en beauté et même réussir à faire durer une relation où les degrés d’attractivité sont diamétralement opposés.

Lire l’article entier sur lepoint.fr

L’inégalité homme/femme, sur E&R :

 






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71 Commentaires

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  • Intéressant, je ne connaissais pas le coefficient de Gini, et surtout son application "amoureuse". Après je n’ai pas bien compris : ce coefficient entre hommes et femmes sont indépendants ou sont liés ? Un coup l’article dit que oui, un coup il dit non.

     

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  • Il y a aussi quelque chose qui n’est jamais souligné, et qui augmente encore la misérabilité sexuelle des hommes blancs (cependant la misérabilité des hommes noirs ou maghrébins est encore pire) :

    L’immigration.

    En effet la large majorité des noirs, et une bonne partie des maghrébins préfèrent les femmes à forte corpulence ou disons "bien en chair".

    Alors que la plupart des hommes blancs vont les trouver trop grosses ou trop enrobées.

    Du coup, puisque ces femmes deviennent acceptables, et même courtisées aux yeux d’un nombre d’homme en constante augmentation (cause immigration), une partie d’entre-elles choisit de ne plus l’effort de plaire aux hommes blancs.

    De fait le pourcentage de femme blanches disponibles selon les goûts des hommes blancs diminue encore.

    Et comme un bien plus faible pourcentage de femmes noires ou d’autres ethnies correspondent aux goûts des hommes blancs, et qu’en plus les femmes représentent un tout petit pourcentage de l’immigration, cela empire encore le phénomène.

    Ce phénomène est loin d’être négligeable. Ceci conduit aussi les hommes blancs à parfois chercher la femme ailleurs, par exemple à l’Est ou en Asie... mais peu d’entre eux peuvent le faire.

     

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  • Article très intéressant. Par contre les commentaires sont très décevants, à part le premier qui commente (je trouve) l’article, et propose de rouvrir les maisons closes ce qui me semblent effectivement une idée saine puisque qu’apparemment ’’l’amour tarifé’’ est utile encore sans doute ; malheureusement ,mais il ’lest... Donc les autres commentaires me semblent assez hors sujet. Comme si leurs auteurs balançaient leur théorie monolithique perso dès qu’un article sur les rapports hommes femmes le leur permet (enfin si on se considère autorisé à commenter à tort et à travers ce qui me semble une absence de qualité virile...) sans vraiment lire le fond. Bon sur ce je vais m’entraîner au stand de tir... C’est vraiment une activité très agréable vous devriez essayer les mecs ...

     

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    • C’est vraiment une activité très agréable vous devriez essayer les mecs ...



      Dit comme ça, ça me tente bien.
      Il faut un permis spécial, une autorisation administrative ou autre ? Il y a des conditions particulières pour y avoir droit ? (du genre faire un métier lié à la sécurité/être policier ?)
      C’est cher ? Il y a un abonnement, ou on paye à la séance ? De bonnes adresses à conseiller sur Paris ?

       
    • les stands de tir c’est comme partout en france : des reglements tatillons "pour votre securite" alors qu’il s’agit de soumission, des listes d’attente longues comme le bras,18des vieux qui esperent revendre leurs armes aux jeunes super trop chers,des flics retraites ou d’active partout puisque c’est leur seul moyen d’entrainement, et meme s’ils font les "copains" mefiez vous,la fiche s n’est pas loin...

       
    • @calal...Wouaw je ne sais pas dans quelle région vous êtes mais ne faites pas de généralités hasardeuses...Dans le Centre pas de listes d’attente ni tout ce que vous énumérez....

       
    • @roger """Dit comme ça, ça me tente bien.
      Il faut un permis spécial, une autorisation administrative ou autre ? Il y a des conditions particulières pour y avoir droit ? (du genre faire un métier lié à la sécurité/être policier ?)
      C’est cher ? Il y a un abonnement, ou on paye à la séance ? De bonnes adresses à conseiller sur Paris ?"""
      Vous semblez confondre port d’arme et être membre d’un club de tir. Donc pour être membre d’un club de tir , ce que je connais, il faut voir la liste de ceux qui existent dans un périmètre que vous définissez par rapport à votre résidence aller voir à quoi ils ressemblent et choisir celui où vous sentez le mieux. L’inscription - la licence - pour le mien est de 120 euros par an. Il faut un certificat médical certifiant que vous pouvez vous adonner à ce sport . Ensuite vous aurez un carnet de tir à faire remplir régulièrement si vous voulez acheter votre arme personnelle. Arme que vous devrez détenir - hors des entraînements en club dans un coffre ou une armoire spéciale et avec une sécurité lors du transport ( ne pas confondre l’autorisation de détention d’arme et de port d’arme). Si vous êtes vraiment passionné vous pouvez avoir une ou plusieurs armes et même avoir un matériel pour faire vous même vos munitions ce qui revient moins cher que de les acheter dans le commerce si vous tirez beaucoup. Sinon vous pouvez utiliser les armes du club et y acheter aussi les munitions.Par exemple ce matin j’ai choisi un 9 mm et j’ai usé deux boites de cartouche donc j’ai dépensé 20 euros, pour le 22 c’est 5 euros la boite et pour le 38 10 euros la boîte...Enfin en gros dans mon club cela se passe comme ça. Allez voir par chez vous ! Casque anti-bruit et lunettes obligatoires. Bon tir !

       
    • Ce n’est pas dans American Beauty où la femme trompe son mari et prend son pied sur un stand de tir ? Cliché, quand tu tiens...

       
    • @mich...Connais pas ce film et apparemment le cliché est dans ta tête...Ton commentaire me fait penser à mon chat un peu caractériel qui laisse trois gouttes par-ci par-là dès que quelque chose lui déplait ou le dérange dans ses habitudes....Ni plus ni moins. Si il y a une chose que je trouve minable chez l’humain c’est ce goût de l’insinuation, du ragot, du truc un peu moqueur et un peu sournois mais même pas vraiment assumé sur le ton de la blague du mec qui est très malin et qui a un avis sur tout même si il ne sait rien de ce dont il parle. Mon chat je lui pardonne car je l’ai trouvé au bord d’un chemin , chaton squelettique et un peu fada... Ce genre de commentaire sur E& R est tout de même décevant et nuit à la qualité du site. Comme souvent il est possible que ma réponse passe la trappe, tant pis, ce n’est pas comme si c’était vraiment important pour moi finalement.

       
  • J’en ai un peu assez de toutes ces généralités sur ce que seraient ou desireraient et les hommes et les femmes, une fois un homme m’a dit que finalement, le physique n’a aucune importance, sauf pour des gens qui sortent exagérément des normes, le sexe est une pulsion, l’amour un sentiment, ni l ’un ni l’autre ne dépendent de l’apparence qu’on a, certes il y a des attirances mais qui dépendent du goût de chacun et même des modes et des époques, aux 18 ème et 19 ème siècle, on aimait les femmes bien en chair et très pâles, et même les hommes étaient énormes, après c’est vrai qu’il est plus important d’être belle pour une femme, et surtout jeune, encore que, dans Tristan et Itseult, les femmes recherchent la beauté des jeunes hommes liée à leur force, et que dire des Grecs anciens, la beauté est un large sujet indépendant du sexe, de la séduction et de l’amour !, la preuve beaucoup de seducteurs et seductrices ne furent pas beaux, maintenant l’ascension sociale ( amour gloire et beauté ), c’est encore autre chose, que des femmes, utilisent leur jeunesse et leur charme et des hommes leur richesse et leur pouvoir depuis la nuit des temps, c’est une réalité humaine hélas, mais pas la vérité, car un trophée d’un coté et une vente de l’autre, ne sera jamais satisfaisant, il faut croire, oui au 21ème siècle, à la vertu, à l’amour, à la sincérité, car on trouve beau et on rend beau ce qu’on aime !

     

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  • Difficile d’éviter cette conclusion : la majorité des femmes trouvent la majorité des hommes peu séduisants et ne valant pas la peine d’être approchés alors que l’inverse n’est pas vrai.




    L’institution de la monogamie est un type de politique sexuelle « redistributive » : comme le plafonnement du revenu des milliardaires, elle plafonne le nombre total de partenaires autorisés pour les plus séduisants, ce qui fait que les individus moins bien dotés par la nature ont aussi leurs chances de trouver un partenaire.




    À mesure que la civilisation occidentale décline ou, du moins, s’effrite à ses marges, ce sont aussi les remèdes culturels à l’écart de répartition de l’attractivité qui s’affaiblissent et disparaissent. Les jeunes entrent dans l’institution de la monogamie, source d’égalité, de plus en plus tard, voire jamais, et passent de plus en plus de temps dans un monde amoureux chaotiquement inégalitaire. La monogamie elle-même s’affaiblit, car le divorce est de plus en plus facile.



    Très bon article qui à mon avis a aussi le mérite d’expliquer la dénatalité en Europe occidentale. Les trois extraits que j’ai "quoté" suffisent à résumer le problème :
    Si 20% d’hommes ont des relations avec 80% de femmes (en laissant quelques enfants et mère célib’ par-ci, par là + plein de femmes quarantenaires sans enfants) pendant que 80% d’hommes galèrent à se mettre en couple et à enfanter, alors on se retrouve dans une société polygame de fait (même si cette polygamie est "décalée dans le temps", les relations n’ayant pas forcément eu lieu au même moment) dans laquelle seuls les 20% d’hommes et quelques miettes des 80% d’hommes ont la possibilité de créer un couple suffisamment durable pour espérer atteindre le seuil de 2,1 enfants nécessaire pour renouveler les générations.
    Pour la grosse majorité des 80% restants, ça sera 0 enfant ou peut-être à la limite 1 (qu’ils ne verront probablement qu’un Samedi sur deux)

    Ceux qui prétendent relancer la natalité en augmentant les places en crèches et les alloc’ pour chaque enfant n’ont pas compris que l’aspect économique était seulement une toute petite partie du problème. (en faisant ça, c’est surtout celle des immigrés qu’ils relanceront)
    Ré-instituer et renforcer la monogamie (en supprimant le divorce par consentement mutuel et en restreignant la libéralisation des moeurs) est la seule politique nataliste sérieuse.

     

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    • Sur vos solutions proposées j’ai un petit doute...Par contre le fait de revenir à un mode de vie plus sain, plus naturel ou plus traditionnel (appelez le comme vous voulez) me semblerait une solution plus efficace et acceptable. Au lieu de passer leur temps sur les réseaux sociaux les gens devraient avoir des activités dans des clubs et associations de leur région, aller au café, aller jouer à la pétanque sur la place du village (lointains souvenirs !!) parler et blaguer (comme on le faisait avant) , refaire connaissance quoi ...Et plus si affinités. C’est en connaissant certaines personnes que l’on peut être charmé alors qu’à première vue ou sur photo cette personne ne serait pas choisie. Vivement la panne générale de TV et même d’internet, qui malgré ses bons côtés est dangereux pour notre humanité.

       
  • La misère sexuelle est quelque chose typiquement moderne. Dans les sociétés traditionnelles le célibat n’existe pratiquement pas. Allez en Afrique, Asie...les célibataires sont encore rares et les parents sont là pour veiller à ce que leurs enfants trouvent quelqu’un avec qui fonder une famille. Ce qui veut dire que l’écrasante majorité des hommes et des femmes, qu’ils ou elles soient pauvres ou riches, laids ou beaux finissent par se marier et fonder une famille.

    Dans les sociétés traditionnelles les hommes et les femmes savaient aussi se contenter de ce qu’ils avaient. La pornographie et la sur-stimulation de la libido étaient inexistantes.
    La seule condition sine qua non pour un homme afin de trouver une femme était sa capacité à travailler et sa puissance virile lui permettant de ramoner quotidiennement et de faire une quinzaine de gosses avec une femme "moche". Chose que les puceaux d’aujourd’hui ne sont pas capables de faire, eux qui arrivent à peine à bander avec de belles femmes et qui s’évanouissent de dégoût devant une chatte poilue qui n’a pas l’odeur d’une glace à la vanille ou la fraise...car il en fallait de la virilité quand on était par exemple un Québécois qui devait labourer la même femme pendant les 3 décennies de sa vie reproductive, c’est à dire de 16 ans jusqu’à la ménopause à 45 ou 50 ans...afin de lui faire 15, 18...25 gosses ! Entre ça et les travaux à la ferme il n’y avait pas le temps ni l’énergie pour les branlettes devant Youporn !

     

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    • #2210577
      Le Juin 2019 à 14:47 par Les Goûts et les Couleurs
      Les femmes veulent des hommes "riches" en amour : l’inégalité de beauté, la (...)

      @Goy Pride

      Ha la vache... !! A part un ours en rut ou un aveugle qui a perdu l’odorat...Je ne vois pas très bien qui peut avoir envie d’une Québécoise poilue qui sent la marmotte... Serait-ce une nouvelle épreuve d’entrée pour postuler à la légion ?

      Tiens je vais m’envoyer une glace à la fraise... ça changera !

       
    • #2211002

      Ha ha la virilité ne serait-ce pas plutot de faire bien jouir une femme - poilue ou pas- et de jouir supérieurement soi-même ? Et donc de l’adorer pour ça ? C’est le but il me semble. La ramoner matin midi et soir pendant un nombre indéterminé de décennies est certes viril mais ne faut-il pas surtout rechercher la fusion amoureuse, qui d’ailleurs entraîne la "performance" les deux étant conséquents l’un de l’autre ? Et puis la dimension inspirée voire magique de la fusion amoureuse ne bannit rien, et surtout pas l’excellence sensitive de l’animalité. J’ai lu quelque part que la violence récurrente sur cette planète dépendait bcp de la frustration amoureuse des femmes qui entraînait mécaniquement la frustration sexuelle des hommes...

       
  • #2210546

    Les gens très intelligents vivent seuls ,les pauvres aussi (Japon une nation de solitaires ) Il ne reste donc que les cons et les riches pour se marier .
    Les cons parce qu’ils sont incapables de se prendre en charge et suivent la norme en vigueur aveuglèment et les riches parce que le partenaire est un Bien de plus à exhiber .

     

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  • Si il n’entend le cœur qui bat
    Le corps non plus ne bronche pas
    Inutile de pleurer sur la mocheté ou l’avidité des femmes , tout cela a entrainé la fin de tout rapport simple entre humains .De toutes manières La majorité des femmes ne cherchent qu’un procréateur d’un soir ou de deux , on n’y peut rien c’est inconscient et c’est la nature qui parle
    Les hommes cherchent un fantasme aperçu à la télé ou sur le Net .Idéal qui n’existe nulle part que dans les
    leurs rèves qui restent d’ailleurs du domaine du rève .
    La plus merveilleuse des créatures , homme ou femme , fait caca , pète ,a des verrues plantaires des carries et des hémorroïdes .iI faut le savoir !
    Les relations sexuelles torrides des films pornos ,c’est pas vraiment ça après une journée à traire les vaches (quoique !)et à curer des chicots dentaires .
    Tous ces mixages sexuels font partie d’une époque révolue .Les LGBT resteront entre eux .Pour les normés heteros c’est la fin des temps .
    .Les femmes dorénavant achèteront du sperme congelé au distributeur et les hommes des VDO pornos , chacun vivra dans son micro appart branché sur la 5G .. C’est fantastique .

     

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  • En poussant le raisonnement un peu plus loin, vous comprendrez pourquoi le droit de vote aux femmes a sonné l’arrêt de mort du système démocratique.
    En passant, les anciens ne raisonnaient pas en termes de couple, mais en termes de descendance. Et ça, ça change tout dans une société...

     

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  • #2211058

    C’est la fin des temps, tout est son contraire peut être vécu dans la même vie et même plusieurs fois de suite, n’empêche que les gens que je croise hommes comme femmes me dépriment profondément, le but réussir à rester un gentleman ou une femme respectable, voir le devenir si on ne l’a jamais été, quelque soit la quantité dans le frigo et les moyens de se la péter en société ( biens matériels, bonus physique, attraits innés ou acquis, par le sport ou l’étude dans un domaine où dans un autre)

    À la fin on crève et on rend notre copie, comme 10 milliard d’autres gagnants au grand tirage au sort de la course au Paradis Éternel ou à la Misère Mondaine. Riches ou pauvres, réussite sociale ou rejetés de ses contemporains . même Alexandre le Grand est resté humble face à Diogène de Synope.

     

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