La journée de la Femen est passée. Une poignée de pauvres filles a tenté de relancer le mouvement sorossien moribond à Berlin, mais le cœur n’y était pas, les seins non plus. Et les médias s’en foutent désormais, ces images sont devenues tristement banales. La pornocratisation de son combat a envoyé le féminisme dans les décors.
Heureusement, il reste une branche plus pragmatique du féminisme, elle s’appelle le socialisme (au vrai sens du terme) et ne fait pas de différence entre hommes et femmes. Il s’agit de sortir du combat de chacune contre chacun, de chacun contre chacun, une sorte de guerre civile induite par l’idéal concurrentiel du libéralisme.
Les rapports individuels sont atteints et ce, jusque dans le couple, la famille. Toutes les relations gratuites doivent être brisées sous prétexte de libération de l’individu qui est censé être tout, mais qui n’est rien sans les autres. Ceux qui s’y prêtent, souvent les plus fragiles et les moins lucides, tombent dans un piège socialement mortel.
« Je ne sais pas trop comment changer la donne. Elle a beaucoup pris l’habitude de décider. »
Dans le deux pièces d’Isabelle, on sent qu’il manque une présence, celle qui mettrait une limite aux exigences tyranniques de l’enfant. Cette présence s’appelle le père et le mondialisme tente de s’en débarrasser car il le considère comme une résistance à son Nouvel Ordre social (NOS). Toute autorité, tout mur entre le NOS et l’individu doit être abattu.
C’est toujours la nouvelle tyrannie qui dénonce la vieille tyrannie. La femme doit se libérer de l’homme annonce le NOS, on a vu le résultat. Le désir sexuel devient une agression, on ne sait plus où mettre le curseur : un regard, un geste, un mot peuvent devenir un crime. Récemment, l’injonction féministe est entrée curieusement en conflit avec l’injonction sioniste, qui font pourtant toutes deux partie du NOS.
- Astrid de Clèves
Elle s’appelle Astrid de Villaines, elle est belle, c’est la princesse de Clèves. Le vilain s’appelle Frédéric Haziza, et il a agressé sexuellement la belle sur la chaîne publique LCP. Reconnu coupable en interne, il a été blanchi par la direction qui craint la réaction du lobby sioniste (fioniste en l’occurrence). Le vilain n’étant pas punissable – Shoah oblige ? –, Astrid est partie, et revient avec un livre sur le sexisme dans lequel de nombreuses femmes de toutes conditions ont témoigné. Madame Figaro l’a rencontrée.
« Vous ouvrez votre livre dans les écoles et les collèges, là où « tout commence ». Vous avez rencontré des élèves et participé à l’analyse des résultats d’un questionnaire lancé auprès d’une centaine de lycéens d’Île-de-France. Qu’avez-vous constaté ?
J’ai observé une sorte de paradoxe. J’avais l’impression d’avoir face à moi des jeunes avec une double personnalité. D’un côté, des réflexions ultra machistes et misogynes. Certaines choses m’ont énormément choquée, “quand je serai grand, je battrai ma femme”, “les garçons ont des pulsions sexuelles, c’est pour ça que les filles risquent d’être violées”, “c’est normal que les mamans s’occupent des enfants”. Mais d’un autre côté, ils ont conscience qu’un ensemble de choses sont anormales et ils sont très en avance sur plusieurs questions. Pour plusieurs d’entre eux, tout le monde doit être à égalité, les congés paternité et maternité doivent être alignés. Certains utilisent l’écriture inclusive, sans savoir que ça s’appelle comme ça. Je trouve ça très encourageant. »
Ce qui nous a choqués, ce n’est pas le côté « je tombe des nues, les élèves sont sexistes et tradi en amour », mais le coup de l’écriture inclusive encourageante. Et les mamans qui s’occupent des enfants... Malgré ces dérapages, Astrid a le mérite de sortir de son cas personnel pour englober toutes les femmes qui souffrent de la violence, sexuelle ou pas, des hommes. Mais il n’est pas sûr que ce combat contre les violences masculines avance avec des clitoris géants dans les rues. On dirait plutôt une lesbienne pride dans l’esprit du Vagin de la Reine de ce pauvre trou du cul d’Anish Kapoor.
- Le sonotone de Versailles
Pour en revenir au conflit des injonctions mondialistes, féminisme contre sionisme, pas une seconde la Mère Figaro n’a prononcé le nom d’Haziza. En revanche, il a été beaucoup question de l’église dans le sujet sur les religieuses abusées sexuellement par des prêtres. La dernière nouveauté en date de la presse sioniste. Et féministe. Là pour le coup les deux font la paire.
L’encart suivant est tiré d’un article du Monde en date du 8 mars lui aussi et centré sur la « lutte contre l’analphabétisme sexuel », sous-entendu les hommes n’en ont rien à branler du clito.
- C’est nul, les mômes des cités peuvent même pas jouer avec
« Bouchera Azzouz et Ouarda Sadoudi, des Ateliers du féminisme, Julia Pietri, du Gang du Clito et Axelle Jah Njiké, administratrice du Gams, dénoncent, dans une tribune au Monde, la représentation tronquée du clitoris dans la majorité des manuels scolaires de sciences naturelles et ses conséquences. »
De la même façon que Najat Belkacem voulait faire entrer l’homosexualité, la théorie du genre et les pratiques sexuelles adultes dans la tête des enfants, une bande de gousses tente de clitoriser l’espace social.
On comprend à travers tous ces exemples que le but de toutes les organisations activistes relayées aveuglément ou complaisamment par les médias ça n’a jamais été l’égalité H/F, qui n’a aucun sens dans la nature, mais bien la séparation et le rabaissement. La séparation entre l’Homme et la Femme, et le rabaissement de l’Homme (donc de la Femme, qui y perdra aussi), droit dans la ligne du projet mondialiste satanique.
Le perdant, c’est l’Amour.
Bonus : la liste des signataire de la clitorisation du social
Premiers signataires : Angèle (chanteuse) ; Mouloud Achour (animateur TV) ; Lisa Azuelos (réalisatrice) ; Pénélope Bagieu (autrice) ; Jean-Marc Barr (comédien) ; Daphné Bürki (animatrice TV) ; Ghada Hatem (médecin-chef de la Maison des femmes de Saint-Denis) ; Axelle Jah Njiké (Groupe pour l’abolition des mutilations sexuelles et mariages forcés [Gams]) ; Karine Le Marchand (animatrice TV) ; Lio (chanteuse) ; Clara Luciani (chanteuse) ; Danielle Mérian (avocate militante) ; Guillaume Meurice (humoriste) ; Elie Sémoun (acteur) ; Bruno Solo (comédien)…
Après cette liste d’intellectuels de premier plan, voici le mot d’ordre (piqué dans Le Monde) qui consacre le passage du social au sociétal :
Au fait, quand les hommes auront été définitivement séparés des femmes, qui va défendre ces dernières contre les nouveaux prédateurs que le mondialisme nous promet ?
Peut-être que les femmes dés-hominisées (débarrassées des hommes) de demain regretteront leurs anciens bourreaux...