Pas de méprise : « l’horreur » n’est pas physique – chez E&R on n’attaque pas le physique, même celui de Frédéric Main au Cul Haziza – mais bien intellectuelle. Représenter les femmes françaises ou la femme du quotidien par Nadia Daam la persécutée et Laetitia Avia la mordeuse revient à représenter les hommes (qui n’ont toujours pas de Journée) par Caroline Fourest et Frédéric Mitterrand. Il y a comme un parfum nauséabond d’imposture oligarchique, n’est-ce pas.
Cela n’a pas empêché ces deux Grâces de se pavaner chez ce monument de socialo-LGBTo-sionisme qu’est l’émission Quotidien. On met une majuscule à Grâce parce que dans le doute... on peut se prendre la foudre pour dislocation du concept d’égalité hommes/femmes, antiféminisme, ou antisionisme, on sait jamais avec les dirigeants actuels... Tout est possible dans une France fliquée à mort qui a les pétoches de dire ce qu’elle pense.
Du coup n’apparaissent que des bien-pensants dans les médias, car de toute façon tout ce qui ne pense pas « bien » est éliminé d’office. Toujours la même sauce, les mêmes salades proférées par les mêmes andouilles qui n’arrivent pas à la cheville d’un pseudo-intellectuel de bistrot parisien des années 1880. Faut voir le chemin parcouru dans cette dévolution ! Et regardez comme ça s’exprime, on dirait des marchandes de poisson surgelé :
"Vu le contexte, on pouvait s’attendre à un #8mars avec un peu plus de gueule que les autres années. Mais en fait, on a eu the same old shit."@zappette à propos de la #journeedesdroitsdesfemmes 2018#Quotidien pic.twitter.com/grJjAS523f
— Quotidien (@Qofficiel) 8 mars 2018
François Ruffin, de son côté, a rendu un hommage assez démagauchiste aux femmes en général, et aux femmes d’en bas en particulier. Ça ne mange pas de pain et si ça peut rafler deux ou trois votes, c’est toujours ça de gagné. Le Méluche il a dit de taper dans tous les recoins de l’électorat, alors les lieutenants obéissent. On peut tout reprocher à Jean-Luc mais au moins, c’est un chef. C’est pas comme au PS ou à droite, où ça tortille du cul pour trouver un Duce démocrate... Méluche, lui, il a compris : c’est tout le monde à la baguette, femelles comprises ! La Chikirou le défend comme une tigresse dans les médias, ça c’est du dressage !
- Sophia renifle le veston de Jean-Luc pour savoir s’il n’y a pas un autre parfum dessus...
La ficelle ruffinique est grosse comme la fille Bernier mais on n’a pas vu souvent d’hommage aux femmes de ménage à l’Assemblée. Quoique, aujourd’hui, les hommes de ménage ne sont plus si rares. La profession se masculinise, parce c’est avant tout du sport. Et c’est d’ailleurs dommage que les jeunes (au lieu de turbiner au MacDo) ne s’y adonnent pas : ça peut être bien payé, le boulot ne manque pas, et beaucoup de ceux qui le font le font mal. Dommage de dévaloriser ce secteur d’activité.
Vous savez à quoi on reconnaît un riche ? C'est quelqu'un qui ne nettoie pas ses toilettes lui-même. Le plus souvent, c'est une femme qui le fait pour lui.#8Mars #JourneeDesDroitsDesFemmes #DirectAN #JourneeDesFemmes pic.twitter.com/1cQfbqR96r
— François Ruffin (@Francois_Ruffin) 8 mars 2018
Après Ruffin, on s’est envoyé une petite vidéo de l’INA, cette taule aux 1 000 employés rémunérés par nos impôts et qui osent nous revendre à des tarifs exorbitants les productions qu’on a nous-mêmes déjà financées par nos redevances successives... Enfin, en ce jour d’amour pour les gonzesses, on laissera de côté ces polémiques mesquines.
On ne pense pas qu’à l’argent non plus même si 100 bâtons pour les crabes liberticides de la DILCRAH et les dizaines de millions dépensés dans Sentinelle pour protéger 1% des Français, ça fait un peu mal à la terminaison des intestins. Bref, voici l’archive forcément très machiste de l’INA. On mesure là aussi le chemin parcouru... dans le sens de la pensée unique.
#JournéeDesDroitsDesFemmes : une petite histoire du sexisme à la télévision #8mars pic.twitter.com/5MDzbbuhpg
— Ina.fr (@Inafr_officiel) 8 mars 2018
Les salauds ! Les hommes sont vraiment des nazis !
Voilà, c’était la Journée des droits des Femmes, le nom évolue chaque année, bientôt ce sera la Journée de l’Égalité sexuelle des Salaires des Femmes, puis la Journée de l’Holocauste des Femmes aux droits persécutés...
Ah, dernière chose, les Femmes avaient le droit de débrayer – d’après un mot d’ordre étrange des officines féministes – à 15h10 aujourd’hui. Une sacrée victoire, que de se tailler une fois par an une heure avant les autres. La persécution offre certains avantages catégoriels.
Et qui s’est qui s’est tapé le boulot ? Les mecs, et ils en ont pas fait un fromage. En fait si : c’est peut-être cette heure sup qui explique l’écart de salaires hommes/femmes !