Alors ça c’est marrant, et pourtant le sujet est gravissime : le Président de tous les progressismes, de l’avortement, de la PMA, de la GPA, du pouvoir LGBT, de l’antichristianisme, de l’anti-Manif pour tous, de Notre-Dame et des églises qui flambent, de l’immigration massive, des loges et des lobbies, ce même président nous la joue relance de la natalité. Chat alors ! Brigitte attend un heureux événement ? Voyons voir les mesures annoncées...
C’était jeudi 30 mai 2019 : Macron veut « redéfinir une véritable ambition et la force d’une politique familiale »...
On espère que le roi de la bamboula à l’Élysée va pas ouvrir les vannes de l’immigration et de la GPA à fond pour colmater les brèches dans la natalité française ! Macron veut soutenir mieux les familles monoparentales, c’est-à-dire les mères qui élèvent seules leur ou leurs enfants. Autrement dit, les mamans des quartiers, puisqu’il faut toujours retraduire la langue de bois. On en a déjà parlé, leur situation est loin d’être claire...
« Nos familles, qui se sont progressivement transformées ces dernières années, n’ont pas le visage des familles françaises d’il y a vingt ans »
La mesure qu’il préconise pour soutenir les mères seules c’est de donner le pouvoir aux allocations familiales de prélever les pensions non versées par le mari ou le conjoint. Dans les faits, ça va être coton, car ces conjoints n’ont pas forcément un CDI dans la fonction publique avec salaire qui tombe pic poc chaque mois. On est dans des situations très particulières de pauvreté mais de composition autour de cette pauvreté. Parfois, le père n’est pas parti, il a été dégagé du nid par la mère, progressisme oblige.
On sait tous qu’en France il vaut mieux parfois, grâce aux versements sociaux, ne pas travailler que travailler. Récupérer 900 ou 1 000 euros en aides diverses (allocs, CAF, chèques repas et compagnie) plutôt que de se taper un SMIC en usine ou au balai. C’est ainsi : soit les bas salaires sont trop bas chez nous, soit les prélèvements sociaux des entreprises sont trop lourds, d’ailleurs les deux vont ensemble.
Du coup, une jeune maman qui cache son mec à l’assistante sociale n’a pas envie de faire 35 heures de ménage par semaine pour gagner 1 400 euros brut par mois (le SMIC horaire est à 10,03 euros exactement), si elle peut rafler autant en net du côté de l’État.
On a l’air de pinailler et d’attaquer les pauvres plutôt que les Pinault-Arnault, mais à chaque jour suffit sa cible. Les pauvres se débrouillent comme ils peuvent : tout le monde ne peut pas aller déguster 4 asperges à 80 euros chez Troisgros.
« En 2018, 758 000 bébés sont nés en France. C’est 12 000 de moins qu’en 2017, et c’est surtout la quatrième année consécutive de baisse. Natalité en berne et en même temps mortalité record : selon le bilan démographique de l’année 2018, publié ce mardi par l’Insee, le solde naturel, c’est-à-dire la différence entre les nombres de naissances et de décès, n’a jamais été aussi bas depuis la fin de la seconde Guerre mondiale.
Au 1er janvier 2019, la France comptait 66 993 000 habitants : 64 812 000 résident en métropole et 2 181 000 dans les départements d’outre-mer. La population a augmenté de 0,30% en 2018. Le solde migratoire est estimé par l’Insee à +58 000 personnes l’an dernier : l’augmentation de la population française est donc, comme les années précédentes, souligne l’institut, davantage tirée par le solde naturel (+144 000 personnes) – bien qu’il soit historiquement bas – que par le solde migratoire. » (Source : Le Figaro)
- Les Macron et leur grand dadais Makao
Le 30 mai 2019, Jean-Michel Blanquer donnait une grande interview à l’hebdomadaire Le Point dans laquelle il pointait les dangers du déficit démographique :
« Il manque entre 40 000 et 50 000 enfants par an depuis 2013 pour assurer le renouvellement de la population. C’est très grave si cela continue. L’enjeu est démographique, mais aussi territorial, car ce déficit se constate particulièrement dans les zones rurales. »
C’est sûr que la politique libérale macronienne de paupérisation de la France périphérique (d’où la révolte en jaune) et de remplacement par l’immigration non choisie ne donne pas envie aux familles françaises de faire des paquets de mômes pour assurer le renouvellement de la population...
Bonus : les femmes seraient plus heureuses sans enfant ni mari
Le #bonheur , ça tient à peu de choses finalement...https://t.co/FxPLGWRpCH
— Aude David (@AudeDavidRossi) 31 mai 2019