C’est l’été, les filles sont presque toutes à poil, mais vous aurez remarqué, moins elles ont de tissu sur elles, plus elles sont inabordables, ce qui est somme toute logique. En hiver, ce sont elles qui nous sautent dessus, parce qu’elles ne peuvent pas montrer les parties attirantes de leurs corps (le cul, les seins), sauf pour les plus courageuses, qui osent se mettre en mini par moins 12.
On continue notre raisonnement pour bien comprendre le titre et ne pas s’attirer les foudres de la paire Autain-Panot : féminisme oblige, les filles sont de plus en plus intouchables mais en même temps, libération de la femme oblige, elles sont de plus en plus provocantes. L’image de une suggère une lacération par un monstre griffu, donc un viol bestial. Les habits ont un sens.
Heureusement, les femmes peuvent être naturellement provocantes sans trop en montrer, sans aller jusqu’à retomber dans l’âge classique où un bout de cheville rendait les hommes fous. Faut pas déconner non plus.
- Mathilde est chiante mais elle est
lourdement lochée
- Clémentine est chiante mais elle est monstrueusement jolie
Tous les mecs qui aiment les femmes savent ça, cette injonction contradictoire est devenue banale, on doit vivre et faire avec. Parfois, les femmes sont tellement provocantes, planquées qu’elles sont derrière le bras armé de la justice (et de la police depuis peu), qu’elles se permettent toutes les insolences, et là, c’est vrai, on va pas s’mentir, on a parfois envie de les tarter. Mais on n’a pas le droit (sauf si on aime aller en la taule, mais on va éviter les arborescences trop complexes).
Alors, comment faire ? Eh bien on a trouvé : on compense par le sport.
On augmente l’intensité de l’activité sportive pour évacuer notre agressivité entretenue avec une perversité savante par les femmes insolentes. Attention, on parle vraiment d’insolence, pas juste une nana naturellement insolente parce qu’elle serait belle ou intelligente, ou les deux, non, la vraie emmerdeuse qui se sait protégée par les institutions gangrenées par le féminisme anti-mecs (car il y a un féminisme compatible avec les hommes).
Ainsi, dès que vous voyez un homme faire un peu trop de sport, c’est qu’il a envie de tarter sa gonzesse, ou une gonzesse.
Curieusement, grâce à cette agressivité détournée (un euro pour Laborit), on améliore son corps, on se muscle, mais pas autant que le surpuissant nietzschéen Rochedy, juste ce qu’il faut, on découvre les bienfaits de la nutrition adaptée, on achète des trucs chez Au Bon Sens, on évite les médocs de merde du Big Pharma, on dégueule la propagande médiatico-politique, on devient plus fort, plus grand, plus rapide, moins con, bref, citius, altius, fortius et brillantus.
Du coup, hein, du coup, et c’est là que tout se retourne, on n’a plus envie de tarter les emmerdeuses, ce qui est encore une forme d’attraction, on les évite et soudain, on devient beaucoup plus séduisant pour les femmes de qualité ! C’est la grande ironie de l’histoire.
Bon, attendez, ça marche pas non plus en un claquement de doigts, il faut être patient, comme dit Béa Bach, notre infirmière à tous. On doit donc apprendre la patience, le lent travail de sculpture de l’esprit et du corps (on ne parle pas de gonflette avec seringues dans le derche mais de sport en pleine nature), une espèce de grand reset personnel qui fait passer de larve pleurnichante étalée devant sa télé à papillon qui s’envole avec grâce, un peu comme les singes qui grimpent apparemment sans effort dans les arbres, en fait parce qu’ils sont super musclés, avec des ailes hyper jolies (des papillons, pas des singes, suivez !) et qui plaisent aux filles qui aiment les jolies couleurs de la mode.
Des fois on dit filles, des fois femmes, des fois gonzesses, c’est selon et ça évite les répétitions. On va pas dire les salopes ou les garces, parce que chaque femme a cela en elle, mais ce n’est pas forcément dominant, c’est disons un pouvoir potentiel, un moyen de défense. Tous les hommes n’étant pas super subtils comme nous. On comprend que la plupart des femmes fasse la gueule dans l’espace public, quand on voit comment draguent les relous.
Cependant, dans chaque drague il y a un moment ou un risque relou, qu’il faut compenser ou dépasser rapidement par de la finesse. C’est un mélange de lourdeur – attaquer de front – et de finesse – déborder par les côtés (en gros pendant qu’elle essaye de voir qui tambourine sur la porte de sa forteresse on l’attrape par derrière en étant passé par la fenêtre du jardin, ou du donjon, enfin vous avez compris la stratégie).
Tout ça pour dire que la frustration est une bonne chose, et les pédopsychologues intelligents savent par exemple que les enfants doivent apprendre à s’ennuyer, pas besoin de bourrer leur temps avec 15 rendez-vous culturels comme des ministres, pour en faire des enfants réussis. Un môme doit savoir s’emmerder pour se sortir lui-même de l’ennui, de l’angoisse, et ce par l’imagination. Sinon maman-bobo lui fait tout et c’est foutu, ça donne des Gabriel Attal et des Olivier Dussopt, ces sous-hommes qu’on retrouve curieusement dans l’élite actuelle.
"Nous sommes le pays, dans les pays comparables, qui a adopté le plus large paquet pour le pouvoir d'achat. Et nous sommes le pays de la zone euro où l'inflation est la plus faible", se félicite @GabrielAttal.
#Carburant #PouvoirdAchat #DirectAN #QAG pic.twitter.com/xnwdhyZQqO— LCP (@LCP) July 26, 2022