[ Sur la qualité de la source et la certification de l’information ]
Je trouve dommage qu’il n’y ait pas, pour sourcer cette déclaration de Ramzan Kadyrov, plus d’élément que la seule allégation qu’il l’aurait faite (ni source officielle, ni date, ni lieu, ni référence de témoins la confirmant voire la rapportant, ni vidéo du discours ou document textuel signé ou à en-tête, etc.).
En considérant la page du site LFM.ch présentée en tant que source (dans l’en-tête de cette page E&R), je ne trouve rien de plus dans le corps de l’article.
Moi qui découvre ce site web d’une radio de Lausanne ainsi que le nom de l’auteur de l’article (Mickaël Da Silva), je n’ai pas beaucoup d’élément pour considérer que l’information est fiable.
Peut-être que cet auteur a du crédit auprès de membres d’E&R voire de l’équipe de rédaction, auquel cas ça pourrait être utile de le mentionner (d’une façon ou d’une autre), pour développer une certaine confiance (relative) par transitivité. Je peux au moins supposer que si cette information est relayée ici, c’est qu’E&R accorde du crédit à la source, mais je ne peux pas qualifier l’importance du crédit. Ceci dit, je peux envisager de multiples hypothèses tendant à invalider le crédit que je peux accorder à la charge utile informationnelle (par exemple une erreur de jugement de la part d’E&R sur le crédit de l’auteur, une erreur de jugement de la part de l’auteur de l’article à la source relativement à la qualité de l’information qu’il présente, voire pire).
Je suis particulièrement sensible à la qualité de cette information, pour les raisons suivantes :
parce qu’évidemment, la parole de Ramzan Kadyrov ne m’est pas indifférente, comme à toute personne censée en cette période ;
parce que. comme toute personne sérieuse, je suis sensible à la qualité des informations et à leur certification (jusqu’à l’obtention du statut de renseignement), de manière générale ;
enfin, parce que je pense à tous ceux qui endossent déjà et surtout qui endosseront, dans les mois, années, décennies, et siècles à venir, le rôle de participer à alimenter des corpus de connaissances sourcées (et idéalement multi-sourcées selon des sources indépendantes), pour pouvoir travailler à partir d’informations au degré de certification explicite et à partir de renseignements (autant que possible), et pour pouvoir faire travailler des IA permettant à tout un chacun d’accéder à la connaissance selon un niveau d’approfondissement paramétrable et en confiance.
Répondre à ce message