600 membres de diverses forces de l’ordre, dont certaines militaires, provenant de différents pays de l’UE ont participé à un entraînement en Westphalie, dans le but de préparer l’unité des troupes de la Force de Gendarmerie Européenne. Cette « militarisation » de la police chargée des désordres civils est « extrêmement préoccupante » selon le porte-parole allemand pour les Affaires européennes, Andrej Huko.
Le groupe de police militarisée provient de sept nations européennes dont l’Espagne, la Roumanie, la France et la Pologne, et a pour but de réprimer des « désordres civils » à l’intérieur des États membres.
Le site web du groupe a rapporté que « le but de l’exercice pratique du 15 avril concerne la mise au point opérationnelle d’unités de police et de gendarmerie qui participeront à des missions et projets de stabilisation internationale avec une composante policière ».
Les exercices variés comprenaient aussi bien des fonctions telles que l’îlotage, le contrôle des foules et des émeutes, l’intervention d’équipes de choc que l’investigation criminelle.
Le porte-parole du gouvernement allemand Andrej Huko a voulu y assister, mais s’est vu refuser l’approche du site. Selon lui, cette force militaire se préparerait à empêcher des meetings politiques et des protestations.
Il a déclaré à cette occasion que la militarisation de la police est « extrêmement préoccupante et contraire au principe allemand de séparation de la police et de l’armée ».