Bien que je ne sois pas démocrate (a-t-on le droit en démocratie ?!) et encore moins un adepte du suffrage universel, il faut quand même faire une remarque : quand celui-ci est en place, la moindre des choses, c’est de le respecter… Que nenni ! Quand le peuple vote mal (Trump, Le Pen, récemment en Roumanie), on triche ou on annule carrément les élections ! Raison de plus pour ne pas être démocrate !
L’argument contre la « démocratie » se résume en quelques mots : le supérieur ne peut émaner de l’inférieur, parce que le « plus » ne peut pas sortir du « moins », cela est d’une rigueur mathématique absolue, contre laquelle rien ne peut prévaloir.
René Guénon, La Crise du monde moderne, 1927
Vous l’avez compris, le suffrage universel est une escroquerie, et cela bien avant l’invention du vote électronique et de la triche de masse. En effet, il peut être à double tranchant pour l’oligarchie (c’est toujours elle qui gouverne, en démocratie ou non) : utile et agréable quand l’opinion est assez manipulée ou quand une menace « fasciste » plane, comme pour la génération de nos parents ; en revanche, très désagréable quand le peuple se réveille ou quand il a trop souffert des bienfaits de la démocratie.
Aujourd’hui, nous sommes dans une impasse. Tous les partis son collabos et les foules sont manipulées.
Voici l’image de la dictature 2025 : l’Union européenne, ces dictateurs technocrates non élus (contrairement à Adolf Hitler !), cette UE qui nous emmène à la guerre, à la décadence, à la pauvreté, au métissage généralisé… Ils s’engraissent sur votre dos, à la vue de tous !
Ursula #VonDerLeyen vient de d’auto-augmenter de 2400 euros par mois, une énième fois, et touche maintenant 34 800 euros par mois !
7è augmentation en 3 ans.
Idem pour les 66 000 employés payés par l’UE.
Commission, Parlement, BCE, Cour de justice.C’est nous qui payons,... pic.twitter.com/CZl4PmvSxG
— Florian Philippot (@f_philippot) March 24, 2025
Mais évidemment, il ne faut point trop te radicaliser : c’est toi qui seras chassé, traqué, enfumé, embastillé. Tu peux chevaucher le tigre, militer sans déborder, ou carrément t’en foutre. Nos chers (con)citoyens ont plutôt opté pour cette troisième option. Certes, ils savent ou ont des doutes. Ce serait dur de ne pas en avoir, tant ça déborde de tous les côtés. Mais attention de ne pas virer complotiste. Néanmoins, comme me le rappelait dernièrement mon cher paternel, nous, nous sommes en démocratie, pas chez Poutine ou chez Assad ! Chez nous – la civilisation, les droits de l’homme, la démocratie, tout ça, tout ça – on peut crier son mécontentement, manifester, s’exprimer librement et de plus... il y a une réelle force d’opposition politique et médiatique ! Si, si… Que voulez-vous, 45 ans de télévision, ça détruit la capacité de raisonner d’un homme !
L’homme aurait mangé il y a des millénaires le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal et ainsi aurait développé son libre arbitre. Puis est venue l’Église, qui lui dicta quoi penser et quoi faire sous peine d’hérésie, d’excommunication et d’enfer éternel. Ça filait droit. L’homme a ensuite retrouvé un peu son vrai libre abrite et a eu la bonne idée d’inventer la télévision. Diablerie ! Les vipères dirigent l’antenne, John Nada vite !

Et croyez-moi, déjà à l’époque, certains en avaient ras-le-bol !
Nous sommes ici, depuis toujours, des fascistes français. […] Nous voulons dire aujourd’hui que tout d’abord, nous ne sommes pas républicains. Quel que soit le gros numéro de la République qu’on nous propose. Non, nous ne voulons plus du parlementarisme. Nous ne voulons plus du contrôle absolu de l’élu par l’électeur. Du marchandage des voix. Des coalitions d’intérêts contre l’intérêt national. De l’irresponsabilité unie à la toute-puissance. Des comités. Des loges maçonniques. De la mystique de l’individu. Du bavardage. Du désordre. Du pillage de l’État. La République, c’est cela. C’est en vain que la République a encore de zélés défenseurs. C’est en vain qu’on invoque le Peuple souverain. Qu’on agite les épouvantails variés du militarisme, du cléricalisme et de la servitude. Nous ne sommes, nous, ni militaires, ni cléricaux, ni esclavagistes. Mais nous ne voulons pas revenir à la dictature du pouilleux, du franc-maçon, du Juif et de l’instituteur révolutionnaire, toutes choses que défendent encore avec ardeur tant de vénérés membres de la Ligue contre l’antisémitisme passés tout soudain à une conception « européenne » du monde.
« À bas la République ! », Je suis partout, 9 juin 1941
Qu’un régime qui, en vingt-cinq années, a dû, par deux fois, chercher un dernier moyen de survie dans de gigantesques bains de sang, en faisant régner, du même coup, les plus inhumaines tyrannies militaires et industrielles : que ce régime soit mort, qu’il ait eu pour fossoyeurs les dictateurs Roosevelt, Churchill, les négriers juifs ou judaïsant de Wall Street et de la City, qui oserait aujourd’hui le contester ? La démocratie n’est plus qu’un slogan publicitaire à l’usage de peuples ramollis, mûrs pour toutes les formes de servitude, et où tous les swings, prouvant sans le savoir la solidité des lois historiques, sont les derniers rejetons d’un monde finissant, comme les Incroyables furent ceux de l’Ancien Régime. La Liberté et l’Égalité sont défuntes, sans mériter un seul pleur, puisqu’ils ne furent jamais que des fantômes. Quel sera l’ordre autoritaire de demain ?
Lucien Rebatet, « L’espérance est fasciste », Je suis partout, 10 septembre 1943
Mais, camarade, ne pense surtout pas comme eux car on sait où tout cela mène : aux chambres à gaz. Je l’ai entendu à la télé. Rappelle-toi bien que la démocratie, la tolérance, la République, la conscience universelle, les droits de l’homme, ne te caresseront que si tu joues le jeu et que tu penses bien. Ne sors pas de l’humanité, ne pense pas mal, sinon la démocratie t’exterminera. (Je ne vais pas mettre d’exemples, la liste est bien trop longue... de Dresde à Kadhafi.)
Bonus : la démocratie en une image !
Don Bouffeur le parrain de la cantine du Sénat. pic.twitter.com/iGYoRzJ0T8
— Shanna Messaoudi (@Shanna__Bylka) March 14, 2025