Ce premier tour des élections législatives de 2017 confirme les sondages. En pire. C’est un plébiscite pour Macron que les votants décrètent en quelque sorte Santo Subito, alors qu’il a commencé le dépeçage de la république française. Il faut réclamer sa démission immédiate.
Tout a été dit, et bien dit, depuis hier soir, sur ce premier tour des élections législatives de 2017, par des centaines de commentateurs qui se répètent les uns les autres, mais nul n’a situé ces commentaires pour rappeler le plus important : ce résultat, celui du 7 mai, et le mois qui s’est écoulé entre les deux, manifestent la réussite de la mission d’Emmanuel Macron. Le peuple (16 % des inscrits si l’on compte les électeurs du Modem) plébiscite celui que ses commanditaires rêvent de déclarer Santo Subito. Les sortants sont sortis. La vague Macron va envoyer à l’assemblée une pléthore de néophytes, c’est le poujadisme adapté aux bobos mondialistes, mais derrière ce folklore politicien se dessine un projet mortel.
2017 : le peuple démissionne des élections législatives
Première constatation : une vague Macron avec si peu de votants, c’est déjà une réussite énorme pour le mondialisme. Chacun a noté, pour la déplorer, l’énorme abstention. Elle résulte de l’accélération d’un phénomène commencé avec Mitterrand, le désintérêt croissant pour les élections, législatives en particulier. Il est dû à la cohabitation, au quinquennat, à tout ce qui manifeste l’absence de différence entre la droite et la gauche, ce que Le Pen nommait bande des quatre et sa fille UMPS : en 1978, quand il y avait enjeu, pour ou contre le programme commun, la participation fut de 83 % au premier tour et près de 85 % au second. Depuis qu’un commun « antiracisme » est l’idéologie unique de toutes les élites, il n’y a plus de débat politique autorisé en France. La cristallisation de l’UMPS par Macron, tangible dans un gouvernement dirigé par un homme de « droite » a été le catalyseur de la démission électorale du peuple. Les exhortations des uns et des autres à un sursaut sont à la fois hypocrites et intéressées : l’abstention massive est à compter à l’actif de Macron, elle fait partie de ses missions. La gouvernance mondiale qui s’installe, avec ses cénacles de sages internationaux, s’accommode mieux en effet d’une démocratie participative, maîtrisée par les groupes de pression et les sociétés de pensée, que d’une démocratie électorale où l’on n’est jamais à l’abri d’un coup de sang populiste.
Déclaré Santo Subito par la gouvernance mondiale
De même la réussite des Ferrand, Lemaire et tutti quanti, signifie-t-elle que le maître des médias est tout puissant : les affairistes et les traîtres sont plébiscités, car ils ont la marque de Macron, qui ferait élire n’importe quelle chèvre.