Le féminicide est à la mode, c’est la dernière trouvaille du féminisme pour criminaliser les hommes dans leur ensemble, en les assimilant à ceux qui frappent leur femme.
En corrigeant, comme on le voit dans ce reportage, les hommes qui ont « corrigé » leur femme, on en arrive à retirer à tous les hommes – qui seront « gelés » à la moindre remontrance, la moindre engueulade – toute autorité, ce qui donne de facto tout pouvoir à la femme. On est loin du rêve de la parité. Aujourd’hui, la plupart des hommes en couple partagent le pouvoir avec leur femme, et les excès de quelques-uns ne doivent pas condamner tous les autres.
Mais c’est un choix, qui comme tout choix a des conséquences : il faudra être très féministe pour aller sauver une femme agressée dans la rue.
En retirant aux hommes leur autorité naturelle, sous prétexte que certains sont violents, ce qui est une réalité, mais qui est loin d’être une généralité, les femmes risquent de perdre la protection des hommes.
Et la criminalisation de la supériorité physique des hommes sur les femmes va donner à ces dernières un pouvoir dont certaines sauront se servir. La neutralisation de la violence de certains hommes, qui sert les buts totalitaires du féminisme, permettra à certaines femmes de légitimer et sanctuariser leur propre violence, qui s’exprime plus psychologiquement que physiquement.
Nous assistons là à un transfert de pouvoir ourdi par le progressisme qui utilise une réalité sordide, des frustrés qui frappent leur femme, pour détruire tout pouvoir masculin. Et ne dit-on pas que dans un couple, les torts sont partagés ?
N’y aurait-il que des bourreaux hommes et des victimes femmes ? Ceux qui connaissent un peu la vie savent que les choses ne sont pas aussi simples et que la frontière est bien grise entre les deux camps. Il serait intéressant de mesurer, puisqu’on en est aux calculs statistiques, le nombre d’hommes qui se suicident à cause de leur femme, d’un chagrin d’amour, ou suite à des tortures psychologiques répétées qui ne laissent pas de traces sur le visage...
Le harcèlement et la violence existent dans les deux sens, mais il ne prennent pas la même forme. En voulant réduire à néant la violence des hommes, une violence qu’on ne doit pas confondre avec l’autorité, puisque justement l’autorité n’a pas besoin de la violence, les femmes vont gagner du pouvoir à court terme, mais pourront être surprises si les hommes commencent à identifier et dénoncer la violence des femmes.
Quand on veut monter au cocotier, on a intérêt à avoir le cul propre, dit le proverbe africain.
La maîtresse de l’ex-président de la République, totalement oublié aujourd’hui tant il était insignifiant, prend le taureau par les cornes, ou les couilles, au choix. On sent l’ex-première dame motivée :
« Julie Gayet réagissait après un nouveau drame survenu en Loire-Atlantique le 11 novembre. Une femme de 43 ans étranglée par le compagnon qu’elle venait de quitter. "C’est très bien un Grenelle, pour pointer du doigt ce qui fonctionne et qui ne fonctionne pas mais pour lutter contre les féminicides, il faut des moyens humains et financiers", a insisté celle qui, le 6 juin dernier à Paris, a participé avec Muriel Robin à un rassemblement contre les violences conjugales.
Avec 150 autres personnalités parmi lesquelles Muriel Robin, Camille Cottin, Isabelle Carré, ou encore Virginie Effira, Julie Gayet appelle à marcher contre les féminicides, les violences sexistes et sexuelles le 23 novembre prochain à Paris. »
Aujourd’hui, on a des Grenelle de tout. On sent qu’on va bientôt avoir un Grenelle des greluches...
Venez, marchons ensemble le 23 novembre #NousToutes https://t.co/Ewk3UThIFE
— Daphné Burki (@Daphne_Burki01) October 22, 2019
« J’ai honte de ne pas avoir retenu mes coups » :
on a assisté à un stage pour conjoints violents
Pendant trois jours, des hommes condamnés pour violences conjugales abordent les notions d’égalité homme-femme, les cycles de la violence et leurs conséquences sur les victimes ainsi que sur les enfants. Une étape sur le chemin souvent long de la prise de conscience, espèrent les services de probation et d’insertion.
« De toute façon, dès qu’on a un problème de violence, on n’arrive plus à voir nos enfants. Faut pas s’étonner après si l’homme, il part en couilles... C’est comme si on laissait une bombe prête à péter à tout moment ! »
Les bras croisés, le regard parfois teinté de défiance, ils sont onze ce jour-là, assis sur des chaises disposées en arc de cercle, en face de deux responsables associatives. Nous sommes dans les locaux du Service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP) de l’Essonne, un bâtiment discret situé dans la zone industrielle de Courcouronnes.
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Ils n’ont pas choisi d’être là : pour la quasi-totalité d’entre eux, le stage leur a été imposé comme peine complémentaire lors de leur condamnation pour violences conjugales ou dans le cadre d’un sursis avec mise à l’épreuve, assorti d’autres mesures obligatoires (un suivi psychiatrique, par exemple). La plupart de ces « probationnaires », comme on les appelle dans le jargon, vivent toujours aujourd’hui avec leur victime.
« Des fois, l’homme ne porte pas plainte, même s’il a des lésions »
Ce matin-là, l’atelier porte sur des notions juridiques de base. Qu’est-ce que la récidive ? Qu’est-ce qu’un viol, un crime ? Le devoir conjugal existe-t-il toujours ? Doucement, le débat s’anime. Au fil des échanges, plusieurs affirment avoir reçu des coups de la part de leur compagne, préférant parfois évoquer des violences mutuelles plutôt que conjugales.
« De toute façon, c’est toujours celui qui dépose plainte en premier qui a raison », grommelle un probationnaire dans le fond de la salle. « Des fois, il y a une bagarre entre l’homme et la femme, et l’homme ne porte pas plainte, même s’il a eu des lésions », lance un autre homme, approuvé d’un hochement de tête par ses voisins. Les esprits s’échauffent. « De toute façon, au commissariat, ils refusent de prendre notre plainte », s’indigne un autre. « Pour moi, on devrait être deux ici ! »
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Subrepticement, la conversation glisse sur le terrain de la jalousie.
« Parfois on est jaloux parce qu’on n’a pas confiance en soi », lance quelqu’un. « L’important c’est d’en parler au sein du couple », renchérit un autre. « Mais est-ce qu’en parler, ça n’est pas aussi prendre le risque que ça dégénère ? » s’interroge un sexagénaire moustachu au crâne dégarni.
« Ça n’est pas une faiblesse de dire qu’on est jaloux », insiste l’une des deux intervenantes. « Et puis si quelqu’un veut vous tromper, il vous trompera ». La réponse fuse, du tac au tac. « Ouais, et les femmes sont très fortes pour ça ».
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Cheveux bouclés châtains, petit bouc, épais blouson kaki, Guillaume estime en tous cas que ces trois jours de stage « lui ont fait du bien au moral ». « C’est pas punitif, ça réveille de bonnes choses en nous ». Le jeune homme a été condamné en juin 2018, après une « bagarre qui est allée très loin » avec sa compagne, souffle-t-il, refusant d’en dire davantage.
« J’ai honte. Honte de ne pas avoir retenu mes coups sur la personne que j’aime le plus. »
Des coups intervenus, selon lui, au terme d’une longue période de violences psychologiques réciproques. « Dans la relation, c’est moi le dominé », estime-t-il.
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