Pour quelques dizaines de faits divers tragiques, tous les hommes sont pointés du doigt par le #GrenelleDesViolencesConjugales. Ça changera quoi de toute façon ? Ce machin n'aura aucune incidence sur la vie des femmes battues. C'est de la com.
https://t.co/D3fbKuuCmv— Kim Jong Un (@KimJongUnique) September 3, 2019
C’est la dernière carte sortie par la Macronie pour se sortir d’affaire(s) : le Grenelle des violences conjugales. Alors que les Gilets jaunes, hommes et femmes réunis, manifestent depuis le 17 novembre 2018 pour leurs droits sociaux, piétinés par les talons aiguilles du libéralisme macronien, que la France recule sur tous les tableaux importants – l’éducation, la santé, la diplomatie –, la petite caste déjantée au pouvoir essaye de séparer les Français en communiquant sur la violence masculine.
La violence masculine, parlons-en : on sait tous que ce sont les hommes qui en pâtissent le plus car la violence hommes/hommes est la plus courante. Oui mais il y a le féminisme victimaire qui hurle « aux médias, aux médias ! », sur le modèle des minorités sioniste et homosexuelle, à chaque fois qu’on touche à une cheveu d’une femme.
Les associations #féministes mobilisées sur le sujet souhaitent que l'événement débouche sur un plan Marshall doté d'« au moins » 500 millions#GrenelleViolencesConjugaleshttps://t.co/TVB8QAONon
— RT France (@RTenfrancais) September 4, 2019
Ainsi, dans la bouche du sous-ministre Schiappa et de son boss Édouard Philippe, la violence sociale que le haut exerce sur le bas disparaît opportunément pour laisser la place à la violence horizontale des hommes envers les femmes. Une violence physique, précisons-le, car les hommes sont plus forts que les femmes, de ce point de vue, sauf peut-être les deux judokates françaises qui ont remporté la médaille d’or aux championnats du monde, et aussi de Marlène, qui ne doit pas être facile à mettre à terre.
Cette violence, latente ou explosive, existe depuis la nuit de temps et les femmes ont eu le temps d’appendre à manipuler les hommes. Mais cela ne suffit parfois pas et un homme en colère se met à battre sa femme. Rien à dire, c’est mal, c’est la preuve qu’il est encore un primate, bien que les singes ne battent pas leurs guenons, ils se font plutôt la guerre entre eux, comme les chimpanzés.
Mais c’est oublier la violence morale que les femmes font subir aux hommes, qui ne savent pas réagir à ce genre d’agression, puisqu’ils n’ont pas le droit de battre leur femme. Très insidieux, et très réel : cela explique en partie l’alcoolisme et la dépression d’hommes qui ne comprennent pas pourquoi leur compagne les méprise. Pas assez riche, pas assez beau, pas assez fort, pas assez intelligent, pas assez viril, la litanie des reproches quotidiens mène les hommes fragiles à la lente dépréciation d’eux-mêmes, et parfois au suicide.
Pas la peine de chercher des stats ou des preuves, les cas pullulent, autant sinon plus que les femmes battues par leur mec. Mais ce ne sont pas les mêmes : chaque sexe a son lot de victimes et de bourreaux, et dans ce fatras psychologique ou amoureux, bienheureux celui qui peut tirer des conclusions. Cela n’empêche pas Schiappa de déconner à pleins tubes sur un sujet qu’elle ne maîtrise pas, ou dont elle ne voit que la partie qui l’arrange.
Bien sûr qu’il faut neutraliser un homme qui terrorise sa femme, mais les coups ne sont pas toujours visibles, et l’âme humaine est complexe. Une femme éduquée dans la violence ira vers un homme violent, qu’elle aura choisi inconsciemment. Psychologie de café du commerce ? Oui mais c’est du tangible. Les hommes ne sont pas parfaits, les femmes non plus.
#GrenelleViolencesConjugales "Mon budget a été augmenté de 30% cette année. Les subventions aux associations nationales ont augmenté de 30%. Je passe mon temps à chercher de l'argent pour en rajouter", affirme @MarleneSchiappa
▶ #Les4V @Telematin pic.twitter.com/qHto6C2sja
— Caroline Roux (@Caroline_Roux) September 4, 2019
Ça n’a pas loupé : pour ne pas paraître sexistes, les andouilles de service embrayent dans le piège gouvernemental... Déjà qu’on les traite d’antisémites, si en plus ils doivent se fader le fardeau du féminicidisme (il y a bien une Caroline de Haas ou une créature horripilante du même genre qui va nous pondre ça un jour) !
Le gouvernement qui veut faire de la lutte contre les violences faites aux femmes sa grande cause ne donne pas les moyens. Cette violence est un problème culturel. 5 millions sont insuffisants comparé aux 500 millions que demandants les associations ! #le79inter #Grenelle
— Alexis Corbière (@alexiscorbiere) September 4, 2019
Comme si l’argent pouvait changer grand-chose à la connerie humaine, et on souligne humaine, qui comprend les hommes ET les femmes !
Sur ce, on va aller tarter notre stagiaire juif homosexuel et foutre une taloche à notre secrétaire transgenre soumise. Ça va nous défouler de la connerie gouvernementale.
La violence conjugale des femmes
Violences conjugales. Non, ce n’est pas encore Noël. Mais j’ai les boules. Cette photo, c’est un sapin de plus de 25 mètres au sommet duquel, il y a 10 ans à peine, mon ami Jojo Masson avait grimpé pour y accrocher une grosse boule, juste pour le plaisir, juste pour étonner, juste pour rire. C’était une de ses spécialités. Un vrai casse-cou, autant qu’il était joyeux et bon vivant. Lui qui était si fier de son brevet de parachutiste.
Dimanche dernier, Jojo est passé. Il était méconnaissable, chancelant. Sa peau était usée, comme un vieillard de 90 ans alors qu’il en avait 30 de moins, trahissant 10 années de misère et de déchéance. Assis sur une marche de l’escalier devant la maison, je l’ai vu jeter un long regard à ce sapin. Il était désormais incapable de franchir les ronces jusqu’à son pied. C’était fini pour lui. Quand il est parti, je me suis dit : il va mourir.
Je n’ai pas pour habitude de commenter l’actualité sociale, encore moins à chaud, mais on nous demande avec beaucoup d’émotion de refuser la violence faite aux femmes, forcément par des hommes violents. Il nous faut affronter ces visages tuméfiés, ces récits sanglants, les témoignages des victimes lorsqu’elles le peuvent encore, leur vaines soumissions, les harcèlements subis, leurs espoirs trahis pour tenter de sauver une famille, une vie.
Mais mon ami Jojo n’était pas une femme, il n’a pas pris de baffes ni de coups, je veux dire physiquement, et pourtant il était détruit. Détruit par la séparation, détruit par son ex-femme qui l’a manipulé perversement pendant des années, qui a dressé ses enfants contre lui, le réduisant à la solitude, à l’abandon, à la culpabilisation, soufflant le chaud et le froid selon ses caprices et l’état de sa victime humiliée.
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