L’étudiant n’est pas une catégorie sociale.
La pauvreté étudiante n’est que le ruissellement de la pauvreté des parents sur leurs progénitures.
Par ailleurs, il n’est pas scandaleux qu’un étudiant soit en général pauvre, puisque improductif et assisté de l’aide de leurs aînés.
Cette manif n’a donc rien du centième d’un mouvement social sérieux, mais une énième réaction hystéro-gauchiste motivée par le fait "qu’un des leurs" à été touché.
Étudiant relativement pauvre, je l’ai été, de 2012 à 2017.
Pauvre mais malin, et surtout, pas consommateur d’alcools, de tabac, de soirées arrosées quotidiennes, de week-ends à Amsterdam, de fast-foods-pizzas systématiques (+ la livraison Uber qui n’existait pas à l’époque)... Jamais de médecin depuis plus de 10 ans, hormis 2-3 visites médicales obligatoires pour le sport et une entorse à soigner.
Combien parmi ces manifestants peuvent prétendre assumer un mode de vie aussi spartiate ? On ne me la fait pas, à moi. Je parie qu’au moins un tiers d’entre eux est fumeur, trois quarts de fêtards, et presque tous individualistes à souhait.
"La solidarité fait vivre" lit-on sur leur banderole. Alors commencez vous-même par la jouer collectif avec autant de vigueur que dans vos manifs plutôt que d’en appeler à une "solidarité" aussi abstraite que vaine.
Et concernant l’alimentaire, quelques conseils de Thierry Casasnovas + le réseau AMAP pour manger sain à peu de frais.
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