Cette confession d’Alex Goude est éclairante à plusieurs titres. Il fait partie de la grande famille du showbiz, il « travaille » dans le divertissement culturel, et il s’offre, de sa belle villa de Las Vegas, la ville du jeu et des plaisirs un peu interdits, un enfant avec son « mari ». Une synthèse, comme dirait l’autre.
Complètement hors-sol, c’est-à-dire hors peuple, Alex n’imagine pas l’effet que cet article peut faire sur les gens normaux. Car oui, il y a des gens normaux en termes de maternité. On n’y peut rien, c’est une loi naturelle. Alors bien sûr, on peut aller contre cette loi, en imposant la loi humaine, qui chez nous, grâce au couple Taubira-Bergé, l’alliance du capital amoral et du politique stipendié, permet d’acheter un enfant.
Le problème n’est pas de vouloir être père – bien qu’il soit plus commun de vouloir être mère – mais d’autoriser ainsi la marchandisation du vivant et toutes les dérives que cela implique. Inutile de faire un dessin avec deux pédophiles qui se payent un ou plusieurs enfants... au gré de leurs « besoins ». Cela arrivera, c’est même pour ça que la GPA, sous couvert d’égalité entre tous les genres de parents, a été quasi-autorisée chez nous. On appelle ça la tolérance, et l’intolérance rend Alex « fou ».
J’ai toujours voulu être père, même si je suis homosexuel. Un rêve devenu réalité le 11 février 2015 aux États-Unis, quand mon compagnon et moi avons accueilli notre petit garçon.
Nous sommes en 2013. J’ai 38 ans et beaucoup de chance : je vis de ma passion, le spectacle. Mais surtout je suis un homme amoureux ; mon compagnon, Romain, fait partie de ma vie depuis cinq ans. Nous nous sommes mariés, installés dans une belle maison à Las Vegas, nous avons adopté un chien baptisé Clarky... Et pourtant. Je sais au fond de moi que je serai comblé le jour où j’aurai un enfant. Dans certains États américains, contrairement à la France, la gestation pour autrui (GPA) est autorisée. Romain et moi décidons de franchir le pas.
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Pendant ce temps, nous choisissons la mère porteuse, surnommée Ororo. Elle a un époux et deux filles. Chaque jour nous prenons des nouvelles. Pendant la grossesse, nous lui rendons visite deux fois, puis une dernière trois semaines avant l’accouchement. Le 11 février 2015, à 7 h 30, Ororo nous appelle : « Ça arrive ! » Direction la clinique sans trop de stress : pour ses deux enfants, le travail avait duré dix heures. Cette fois, en douze minutes, il est parmi nous ! Nous sommes autour d’Ororo, avec son mari. Romain coupe le cordon, je suis à deux doigts de tomber dans les pommes. L’émotion me submerge.
- Alex et Romain sont devenus papas grâce à l’argent pour acheter le bébé
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L’intolérance me rend fou. Le débat sur le mariage pour tous était à vomir. Cela n’enlevait aucun droit à personne. Il faudrait vraiment qu’en 2016 les Français apprennent à vivre avec tout le monde.
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