« Créée à l’initiative du groupe La France Insoumise, qui a fait usage de son “droit de tirage”, cette commission d’enquête avait notamment pour but d’étudier les raisons de la “recrudescence des agressions commises” par les membres de ces groupuscules. Elle était également une réponse au projet d’attentat qui avait visé en 2017 Jean-Luc Mélenchon ainsi que Christophe Castaner. Le rapport, rédigé par le député La République en Marche Adrien Morenas, formule une trentaine de propositions et met en garde contre l’émergence d’un risque “terroriste” d’ultra-droite. »
Nous allons évidemment revenir plus en détails sur ce rapport parlementaire, initié par La France insoumise pour amadouer le CRIF, ce qui ne lui a d’ailleurs servi à rien, Mélenchon étant poussé hors du champ républicain par les mêmes décideurs du pouvoir profond.
Un tissu de conneries gonflées à bloc par les ingénieurs sociaux
Il s’agit, selon ces députés, d’enquêter sur les « groupuscules d’extrême droite » dont chacun sait que ce sont eux qui brûlent les banlieues déguisés en racailles, qui tabassent les Gilets jaunes déguisés en flics ou qui détruisent les boutiques des centres-villes déguisés en black blocs. L’ultradroite, voilà l’ennemi !
Or il s’agit uniquement d’éloigner le regard du public des vrais responsables et de leurs larbins, et larcins. Promis, nous allons analyser – parce qu’il le faut bien – ce tissu d’âneries et de désinformation.
Dans l’article de La Chaîne parlementaire qui suit, tout est pitoyable, on dirait une bande de balourds qui essayent de créer un problème sérieux à partir d’un matériau qui n’existe pas. Le rédacteur du rapport lui-même reconnaît que le danger terroriste d’ultra-droite n’existe pas !
« Selon l’historien Nicolas Lebourg, l’effectif total de ces groupuscules est d’environ 2.500 personnes : "Il est demeuré le même depuis des décennies en dépit de l’évolution de la démographie française", a-t-il déclaré devant les députés, évoquant une répartition géographique "qui n’a pas varié depuis les années 1930 : le couloir rhodanien, Lyon, Marseille, et aussi Nice".
Des chiffres relativement modestes selon Adrien Morenas, qui estime que l’on ne peut pas, en l’état, "valider la thèse de groupes de plus en plus organisés, structurés et puissants". »
Incroyable : le mec à l’origine de cette farce admet que le dossier est vide. Ce qui ne l’empêche pas d’essayer de sauver la face en appelant à l’aide le concept de nouvelle tentation terroriste :
« Par ailleurs, Muriel Ressiguier, la présidente LFI de la commission d’enquête, et Adrien Morenas s’accordent sur un point : l’existence d’une "nouvelle tentation terroriste d’ultra-droite" qui "doit être prise en compte avec sérieux". »
Ah, on est donc dans la tentation. Pas encore dans l’action, mais ça ne saurait tarder : les forces occultes nous préparent-elles de faux attentats signés de l’ultra-droite, comme il y en a eus « signés » des islamistes ? Tout est possible, avec les diaboliques aux commandes...
« Le rapport, qui décrit des "militants jeunes, majoritairement issus de milieux populaires", relaie en revanche une des mises en garde du journaliste Jean-Yves Camus : "un certain nombre" de membres d’organisations particulièrement radicales "ont servi dans la police, la gendarmerie et l’armée".
Tracfin, en lien avec la direction du renseignement et de la sécurité de la défense, travaille d’ailleurs sur "les militaires et anciens militaires susceptibles de s’engager dans des actions militaires et actions violentes". Signe de l’inquiétude d’Adrien Morenas, la première recommandation du rapport concerne une meilleure surveillance des "membres ou anciens membres des forces armées ou de sécurité intérieure impliqués dans des groupes d’ultra-droite". »
Au fait, qui sont les groupes en question, et quelles sont leurs revendications ? Apparemment, ce n’est pas ce qui importe aux auteurs du rapport. Ce qui compte, c’est le côté épouvantail, celui que le socialo-sionisme a construit en un demi-siècle, histoire de bloquer toute résurgence nationale en France.
« Lors de son audition du 7 février, le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur Laurent Nunez avait lui aussi évoqué cette fragmentation, énumérant différentes tendances : les néonazis, les skinheads, les néopopulistes, les ultranationalistes, les identitaires... Il avait particulièrement insisté sur les “survivalistes”, qui revendiquent un principe d’auto-défense face à un péril islamiste supposé et “cherchent effectivement à s’armer”.
Selon le rapport, ces différentes branches de l’ultra-droite ont trois points [humour involontaire, NDLR] en commun : elles “glorifient la violence”, elles ont “un fort sentiment de haine” (toutes les personnes interrogées évoquent le “grand remplacement” sans toutefois en donner une même définition) et elles s’opposent “violemment” aux groupuscules d’extrême gauche. »
Le monde à l’envers ! Alors que ce sont les gauchistes manipulés par la police politique qui pratiquent une violence en quasi-impunité depuis des lustres, histoire justement de ne pas laisser la rue aux patriotes, la grande crainte du CRIF...
Le concept de groupe d’ultra-droite organisé et armé qui préparerait un attentat est tellement loufoque qu’il ne reste plus, pour rester crédible, que la bonne vieille théorie du loup solitaire, celle qui a été utilisée par nos parlementaires lorsqu’ils ont « enquêté » sur les terribles attentats de 2015-2016...
« La menace provient ensuite de "loups solitaires", comme Maxime Brunerie, qui avait tenté de tuer le président de la République, Jacques Chirac, le 14 juillet 2002. Selon une commission d’enquête du Sénat, 611 personnes étaient détenues pour terrorisme au 1er février 2018 : "505 appartenaient aux réseaux djihadistes et 28 à l’extrême droite."
"Le constat est assez clair, on observe surtout des actes de violences volontaires et de dégradations", a toutefois tempéré Laurent Nunez lors de son audition de février, évoquant également des "rixes entre groupes antagonistes" ou encore des "agressions racistes". »
Mais toujours pas d’attentat contre les autorités antinationales, c’est un comble ;
L’épouvantail du « terrorisme » d’ultra-droite, c’est-à-dire nationaliste, tient à peine debout mais ça ne fait rien : le pouvoir profond en a besoin et la France insoumise devait se faire pardonner sa petite insoumission du temps où Mélenchon invectivait le CRIF.
La République parlementaire est tombée bien bas, peut-être ne faut-il pas la ramasser !
Ne ratez pas ci-dessous l’intervention en vidéo de Valérie Igounet – la frisée à la syntaxe incertaine – qui évoque le succès du site Égalité & Réconciliation et qui tente d’amalgamer le site d’Alain Soral aux groupuscules terroristes supposés... Une farce dans la farce que l’islamologue Kepel avait lui aussi tentée après les attentats de France de 2015-2016, en se décrédibilisant totalement.