Mes chères contrariennes, mes chers contrariens !
Je n’ai jamais commencé un édito de cette façon-là. Mais sachez que ce vous allez lire est capital. J’attire donc votre attention particulièrement sur cet article qui revêt un caractère de grande importance. Lisez-le et partagez-le au maximum.
Comme je l’ai très souvent dit et expliqué, il est assez facile d’échapper à un krach boursier… Pour cela, ne pas détenir d’actions est une protection largement suffisante.
Évidemment, il est beaucoup plus difficile de se protéger d’un krach obligataire ou monétaire. Aujourd’hui, nous allons nous pencher sur le krach obligataire qui a peut-être commencé mais je n’en suis pas sûr, l’avenir nous le dira.
Comment se protéger d’un krach obligataire et sauver son épargne ?
Il faut bien comprendre que toute votre épargne ou presque est « obligataire »… Comment croyez-vous que la banque vous verse un taux d’intérêt ? Par une opération du Saint-Esprit ? Par pure gentillesse et pour vous faire plaisir ? Bien sûr que non. Si la banque vous verse un « intérêt » sur vos placements (y compris sur votre livret A), c’est que VOS sous ont été prêtés. À qui ? On s’en fiche pour tout dire. Mais ce prêt de votre argent qui génère vos intérêts porte généralement le nom d’obligation (« obligation » pour obligation de rembourser… jusqu’au jour où le gars qui doit vous rendre vos sous s’assoit sur son obligation de le faire…).
Si nous poussions le raisonnement à l’extrême, la seule façon de vous protéger d’un krach obligataire serait de ne pas détenir d’épargne à commencer par votre bon vieux contrat d’assurance vie fonds euros qui est bourré… d’obligations d’État !
Une hausse de 80 % de l’emprunt d’État allemand à 10 ans !
Gardez ce chiffre en tête car pour la première fois depuis des années, les emprunts d’État allemand, pays réputé le plus sûr en Europe voire dans le monde pour le remboursement de sa dette, a vu ses taux d’emprunt à 10 ans (principal taux) exploser à la hausse lors des deux derniers jours de cotation.
Ce mouvement pourrait parfaitement préfigurer, même si pour le moment il est impossible d’être affirmatif, le début du plus gros krach obligataire de tous les temps et là, attention les dégâts !