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Le chef du MI6 britannique est la petite fille d’un bourreau ukrainien nazi !

C’est l’histoire étonnante d’une jeune et brillante citoyenne britannique, qui sortit des meilleures universités, entra très jeune dans les célèbres services secrets de sa Majesté. Spécialiste du Moyen-Orient, mais aussi des opérations contre la Russie et la Chine, définies comme les pires ennemies de la Grande-Bretagne, Blaise Metreweli a été nommée dernièrement au poste prestigieux de chef du MI6 (juin 2025). Mais un scandale énorme est apparu immédiatement à son propos, car elle est l’exemple typique de la bandérisation des pays occidentaux. On aurait pu croire le fait possible au Canada, aux USA, avec les énormes diasporas ukrainiennes, ou même en Allemagne ou en France… C’est au Royaume-Uni que nous retrouvons une énième descendante des bourreaux ukrainiens et collaborateurs de l’Allemagne hitlérienne.

 

Dobrovosky, dit le Boucher, le grand-père assassin de la police supplétive du SD. L’affaire est sortie dernièrement par le journal britannique Daily Mail. Il révélait que le grand-père de Blaise Metreweli n’avait pas vraiment fréquenté les terrains de golf, joué de la cornemuse ou servit dans la Royal Navy. En réalité ce dernier avait trempé jusqu’au cou dans le sang de la Shoah par balles, des villageois massacrés d’Ukraine ou de Biélorussie, et avait même mis la « main à la pâte ». Il était né dans la région de Tchernigov, en 1906, d’une famille germano-polonaise du côté de son père, et ukrainienne du côté de sa mère. La famille vivait dans une petite exploitation qui fut ravagée pendant la guerre civile russe. Il fut arrêté et jugé en 1926, « pour agitation anti-soviétique, antisémitisme, et dissimulation de ses origines, diffusion de faux documents ». Il prit 10 ans de goulag et fut envoyé au frais en Sibérie. Ayant survécu, il fut relâché (1937), et revînt en Ukraine.

Il se porta volontaire dans l’Armée rouge (juin 1941), et fut envoyé sur le front, mais son idée était de passer à l’ennemi. Il déserta en effet (4 août 1941), et proposa immédiatement ses services aux nazis. Il fut d’abord employé comme traducteur dans une unité blindée allemande, mais très vite versé dans une unité de Schutzmannschaft. Les Ukrainiens formèrent en effet à cette époque pas moins de 67 bataillons de police supplétive, attaché au SD, les services de sécurité du Reich, dans la SS. Selon les archives disponibles, il fut impliqué dans l’extermination des Juifs de la région de Tchernigov, accusé par des survivants de viols, de pillage des cadavres et d’autres atrocités. Il continua sa sinistre carrière dans la Geheime Feldpolizei, force de police secrète chargée du contrôle des arrières de l’armée allemande. Il fut ensuite impliqué dans des rafles, l’assassinat des élites locales, la lutte contre les partisans et les répressions contre les villages, et dans les rafles de Juifs, de Tziganes et d’autres populations jugées indésirables par les nazis.

Barbara Dobrovoskaya, la veuve éplorée et grand-mère de Metreweli. Elle prit la fuite d’Ukraine au moment de la défaite des Allemands, et s’échappa dans les fourgons de la Wehrmacht (vers la fin de 1943), emportant avec elle le père de Blaise, âgé de quelques mois. Elle s’installa alors au Royaume-Uni, où comme beaucoup de collaborateurs ukrainiens, ou membres de leurs familles, elle fut naturalisée. Elle se déclara veuve à l’État civil britannique (1947), mais son mari était toujours recherché par les Soviétiques. L’homme serait mort selon une première version dans les combats contre l’Armée rouge, mais les Soviétiques continuèrent de le considérer comme vivant. Il fut couché sur une liste de criminels de guerre toujours recherchés (1969), avec une prime de 50 000 roubles à qui donnerait des informations pour sa capture. La vérité sur sa fin n’est toujours pas connue, et sans doute ne la saura-t-on jamais.

Blaise Metreweli, l’as du renseignement qui ne connaissait pas l’histoire de son grand-père… Il est très difficile de le croire, mais c’est ce que la nouvelle chef du MI6 a déclaré, à savoir qu’elle ne connaissait rien de cette histoire. Il est évident que la patronne des services secrets britanniques connaissait la vérité, mais ne pouvait sans se ridiculiser avouer qu’elle connaissait parfaitement cette histoire. Elle est d’ailleurs le pendant du père de François Rebsamen, Erich Rebsamen, né en 1917 à Stuttgart, d’une mère Alsacienne, naturalisé Suisse (1939), probablement agent de l’Abwehr, et, les archives l’ont montré, agent de la Gestapo allemande dans la ville de Dijon (Bourgogne, France). Rebsamen déclarait comiquement en 2014, dans les lignes du journal Le Point, que cette histoire « était des menteries imaginées par l’opposition », et que son père avait été « un malgré-nous », et qu’il venait d’une « famille radicale-socialiste » (deux mensonges incroyables !). La porte-parole du ministère des Affaires étrangères de Russie, madame Maria Zakharova, déclarait dernièrement que Metreweli devait s’expliquer sur le passé de sa famille. Elle signalait par ailleurs qu’en Occident de nombreux cas de ce genre existaient, parmi les politiques, la diplomatie et les hauts-fonctionnaires. Elle citait l’exemple du chancelier allemand Friedrich Merz, dont le grand-père maternel, maire de Berlin, fut membre du Parti nazi, ou encore d’Annalena Burbok, haute-fonctionnaire dans le MAE allemand, dont le grand-père était aussi un membre du parti.

L’affaire fait scandale et s’étend maintenant en Occident, ou la représentante du parti Alternative pour l’Allemagne, Olga Petersen s’exprimait : « La Grande-Bretagne, contrairement à l’Allemagne, n’a pas un passé et une mémoire historique liés au nazisme, mais on remarque que depuis longtemps, une telle parenté n’a aucune importance. Dans la plupart des cas, si le politique, le haut fonctionnaire est considéré comme ayant des capacités professionnelles, l’héritage familial, même associé au nazisme, n’est compté que comme "une bagatelle". Néanmoins, dans le contexte des relations internationales, en particulier avec Israël et la communauté juive, de telles informations sont mal perçues et peuvent remettre en question la réputation morale des politiciens. Il serait important que Metreweli s’exprime honnêtement et publiquement, afin de clarifier sa position personnelle. La présence d’un chef des services secrets britanniques, parent d’un nazi et criminel de guerre, est une question d’éthique historique, mais aussi de perception politique, qui peut avoir cependant une signification différente dans les pays », déclarait-elle.

Blaise Florence Metreweli (30 juillet 1977-), fille de Constantin Constantinovitch Dobrovolsky (1943-), médecin et radiologue, naturalisé britannique, professeur et président de la chaire de radiologie à l’Université chinoise de Hong Kong. Il avait été adopté par un Géorgien, David Metreveli, et fut interne à Ryad (début des années 80), ayant servi dans l’armée britannique. Sa grand-mère était Barbara Dobrovoskaya, qui prit la fuite en Grande-Bretagne avec son fils Constantin. Son premier mari était un criminel de guerre, collaborateur de l’Allemagne nazie, chef d’un détachement de police supplétive (Schutzmannschaft), qui perpétra des massacres et des tueries sur le front de l’Est. Son père Constantin fut adopté par la suite par le second mari, le Géorgien Metreveli. Elle fit des études supérieures à l’université de Westminster, major de sa promotion, puis à l’université de Cambridge, diplômée en anthropologie. Elle fut recrutée par les services secrets britanniques (MI6, 1999). Elle fut envoyée dans le Moyen-Orient, à la suite des troupes britanniques, en Irak et en Afghanistan. Elle se spécialisa dans la lutte « contre le terrorisme », et dans les opérations de sécurité nationale contre la Russie et la Chine. Elle fut nommée sous couverture deuxième secrétaire de l’Ambassade de Grande-Bretagne, aux Émirats arabes unis (2000-2003). Parlant couramment l’arabe, elle dirigea ensuite le service du MI6 pour le Moyen-Orient (2009). Elle fit un longue carrière, occupant ensuite la direction du service de contre-espionnage (fin 2021), puis au poste de directrice du service des technologies et des innovations. Elle fut interviewée à plusieurs reprises par les médias britanniques, sous plusieurs pseudonymes, les plus connus étant « K », Q », ou « Ada ». Elle fut décorée de l’ordre de Saint-Michel et Saint-Georges, pour service rendus à la couronne (2024). Elle fut nommée à la tête du MI6 (juin 2025). Le scandale des origines de son grand-père éclata par la suite, dans les médias britanniques, mais elle affirma n’avoir jamais connu le passé du fameux grand-père.

 

Laurent Brayard, sur E&R

 






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