L’Iran et le Hezbollah perçus comme des menaces plus graves que les djihadistes sunnites, selon A. Yadlin.
Israël ouvre ses frontières à des djihadistes d’Al-Qaïda et du Front Al-Nosra engagés dans la guerre civile en Syrie afin de les soigner, a assuré le Wall Street Journal cette semaine.
Le journal américain a indiqué que le Front Al-Nosra, branche syrienne d’Al-Qaïda qui combat actuellement le régime de Bashar el-Assad et le Hezbollah, « n’a pas causé de torts à Israël » depuis que l’organisation terroriste « a pris le contrôle de la zone frontalière » sur le plateau du Golan.
Bien que l’État hébreu considère Al-Qaïda et ses alliés comme des ennemis, ses principales préoccupations sont actuellement dirigées vers l’Iran et ses soutiens comme le Hezbollah, perçus comme des menaces plus significatives dans l’immédiat. Selon le Wall Street Journal, l’attitude d’Israël aurait provoqué des tensions avec les États-Unis, dont l’armée a ciblé à plusieurs reprises des membres d’Al-Qaïda et d’Al-Nosra en Syrie.
Amos Yadlin, ancien chef du Renseignement militaire israélien ayant rejoint l’Union sioniste pour devenir le prochain ministre de la Défense lors des élections du 17 mars prochain, a déclaré que l’Iran et le Hezbollah sont « des menaces bien plus graves que les islamistes radicaux sunnites », rappelant néanmoins qu’ils étaient également des ennemis.
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Revoir l’analyse d’Alain Soral sur le chaos menant au Grand Israël (extrait de l’entretien de rentrée 2013) :