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La sidération du Parlement européen devant le discours de Jeffrey Sachs

C’est un discours qu’on (les nationalistes de tous les pays) n’aurait osé imaginer il y a un an encore. Devant le Parlement européen, cette chambre d’enregistrement des oukases des tarés de la Commission conduite par la traîtresse à l’Europe Ursula von des Leyen, le Pr Jeffrey Sachs a littéralement exhumé des infos du pouvoir profond, qu’il a jetées à la gueule des médias européistes.

Une violente leçon de géopolitique américaine profonde

Ce discours de vérité au parfum anciennement complotiste, prononcé le 19 février 2025, fera date. Il place les députés partisans de la guerre contre la Russie face à leurs contradictions, eux qui ont vendu depuis des décennies la paix (et la croissance) aux 450 millions de citoyens européens. Ils ont suivi le pouvoir profond US des années 2000, du post-11 Septembre, et les voilà en retard d’une guerre, ou plutôt d’une paix.

Le revirement de Macron, qui parlait encore hier de guerre contre la Russie et qui depuis sa convocation chez le big boss (Trump) parle désormais de paix, s’inscrit dans cette logique dominante. L’Amérique ne veut plus, pour l’instant, de guerre en Ukraine, et les Européens, lâchés en pleine campagne, au sens propre et au sens figuré, doivent avaler l’énorme couleuvre, une couleuvre de la taille d’un titanoboa.

En football, on appelle ça un contre-pied, et ça déstabilise le défenseur adverse. L’Europe se retrouve aujourd’hui coincée, dans le mauvais camp, pour avoir adopté la posture des démocrates US, qui veulent déstabiliser et dominer le monde par le moyen des armes. Trump a choisi la négociation et le deal, mais cela n’exclut pas le chantage, la pression, le rapport de force. De ce point de vue, l’Amérique n’a pas changé.

Passons maintenant à la transcription de ce discours (IA). Le verbatim entier fait plusieurs pages, bourré de fautes de traduction. On a donc sélectionné les meilleurs morceaux, les frappes les plus frappantes pour ce Parlement parasitaire, à quelques exceptions près (Joron et compagnie). Quand une traduction de qualité émergera de cette IC (intelligence collective) qu’est le Net, nous l’ajouterons. L’actu prime !

Le texte étant très long, nous avons inséré des séparateurs par thèmes.

Une partie du discours en VO non sous-titrée en français

 

La Rédaction d’E&R

 


 

Les guerres américaines

« la crise de l’Ukraine, mais aussi la Serbie 1999, les guerres au Moyen-Orient, y compris l’Irak, la Syrie, les guerres en Afrique, y compris le Soudan, la Somalie, la Libye. » […] « Ce sont des guerres que les États-Unis ont menées et causées. Et cela est vrai depuis plus de 40 ans maintenant. Ce qu’il s’est passé depuis plus de 30 ans, devrais-je dire, pour être plus précis. Les États-Unis sont venus à l’idée, en particulier en 1990, 1991, puis avec la fin de l’Union soviétique, que les États-Unis dirigeaient maintenant le monde et que les États-Unis n’avaient pas à tenir compte des points de vue, des lignes rouges, des préoccupations, des points de vue sur la sécurité, ou de toute obligation internationale ou tout cadre de l’ONU. » […]

« la vue était que nous dirigeons le spectacle. Cheney, Wolfowitz, et beaucoup d’autres noms que vous aurez appris à connaître, ont littéralement cru que c’est maintenant un monde des États-Unis, et nous ferons ce que nous voulons. Nous allons nettoyer de l’ex-Union soviétique. »

« Nous allons éliminer tous les alliés restants. Des pays comme l’Irak, la Syrie, et ainsi de suite iront. Et nous, nous vivons cette politique étrangère depuis maintenant essentiellement 33 ans. L’Europe a payé un lourd tribut pour cela parce que l’Europe n’a pas eu de politique étrangère pendant cette période que je peux comprendre. Pas de voix, pas d’unité, pas de clarté, pas d’intérêts européens, seulement la loyauté américaine. »

La fronde franco-allemande de 2003

« Il y a eu des moments où il y a eu des désaccords et des désaccords, je pense, vraiment merveilleux, surtout dans la dernière fois d’importance était 2003 dans la guerre en Irak quand la France et l’Allemagne ont dit que nous ne soutenons pas les États-Unis en faisant le tour du Conseil de sécurité de l’ONU pour cette guerre. Cette guerre, soit dit en passant, a été directement concoctée par Netanyahou et ses collègues du Pentagone des États-Unis. […] C’était une guerre menée pour Israël. »

« C’était une guerre que Paul Wolfowitz et Douglas Fife ont coordonnée avec Netanyahou. C’était la dernière fois que l’Europe avait une voix. Et j’ai parlé avec les dirigeants européens à l’époque, et ils étaient très clairs, et c’était tout à fait merveilleux. L’Europe a perdu sa voix après cela, mais surtout en 2008. Maintenant, ce qu’il s’est passé après 1991 pour arriver à 2008, c’est que les États-Unis ont décidé que l’unipolarité signifiait que l’OTAN s’élargirait quelque part de Bruxelles à Vladivostok, étape par étape. »

Le mensonge de l’OTAN

« Il n’y aurait pas de fin à l’élargissement de l’OTAN vers l’est, ce serait le monde unipolaire des États-Unis. Si vous jouez le jeu du risque comme un enfant comme je l’ai fait, c’est l’idée des États-Unis d’avoir la pièce sur chaque partie du plateau. Tout endroit sans base militaire US est un ennemi, fondamentalement. La neutralité est un mot sale dans le lexique politique des États-Unis. »

« Vous vous souviendrez que le 7 février 1991, Hans-Dietrich Genscher et James Baker III ont parlé avec Gorbatchev. Genscher a ensuite donné une conférence de presse où il a expliqué que l’OTAN ne se déplacerait pas vers l’est. Nous ne profiterons pas de la dissolution du Pacte de Varsovie. Et comprendre que c’était dans un contexte juridique, pas un contexte occasionnel. C’était la fin de la Seconde Guerre mondiale en cours de négociation pour la réunification allemande.

Et un accord a été conclu que l’OTAN ne se déplacera pas d’un pouce vers l’est. Et c’était explicite, et c’est dans d’innombrables documents. Et il suffit de regarder National Security Archive de l’Université George Washington, et vous pouvez obtenir des dizaines de documents. » […]

« La décision a donc été prise en 1994 d’étendre l’OTAN jusqu’en Ukraine. C’est un projet. Ce n’est pas une administration ou une autre. C’est un projet du gouvernement des États-Unis qui a commencé il y a plus de 30 ans. En 1997, Zbigniew Brzezinski a écrit Le Grand Échiquier. »

« Donc ce projet a commencé, et nous avons eu une continuité de gouvernement pendant 30 ans jusqu’à peut-être hier. Trente ans de projet. L’Ukraine et la Géorgie étaient les clés du projet. Pourquoi ? Parce que l’Amérique a appris tout ce qu’elle sait des Britanniques.

La domination des mers

Et nous sommes donc le wannabe Empire britannique. Et ce que l’Empire britannique a compris en 1853, M. Palmerston, Lord Palmerston, excusez-moi, c’est que vous entourez la Russie dans la mer Noire, et vous refusez à la Russie l’accès à la Méditerranée orientale. Et tout ce que vous regardez est un projet américain pour le faire au XXIe siècle. L’idée était qu’il y aurait l’Ukraine, la Roumanie, la Bulgarie, la Turquie et la Géorgie comme le littoral de la mer Noire qui priverait la Russie de tout statut international en bloquant la mer Noire et essentiellement en neutralisant la Russie en n’en faisant plus qu’une puissance locale. Brzezinski est parfaitement clair à ce sujet.

Et avant Brzezinski, il y avait Mackinder. Et qui possède l’île du monde possède le monde. Ce projet remonte donc à longtemps. »

Les sept guerres de Netanyahou

« Et vous pouvez écouter le général Wesley Clark parler en ligne à ce sujet. Il a été commandant suprême de NATO’s en 1999. Il est allé au Pentagone le 20 septembre 2001. Il a reçu le journal expliquant sept guerres. Ce sont, soit dit en passant, des guerres de Netanyahou.

L’idée était en partie de nettoyer les anciens alliés soviétiques et en partie d’éliminer les partisans du Hamas et du Hezbollah. Parce que l’idée de Netanyahou était qu’il y aura un État merci. Un seul état. Ce sera Israël. Israël contrôlera tout le territoire.

Et quiconque objectera, nous le renverserons. Pas nous exactement, notre ami, les États-Unis. C’était la politique américaine jusqu’à ce matin Nous ne savons pas s’il va changer. Maintenant, la seule ride est que peut-être les États-Unis posséderont Gaza, au lieu d’Israël possédant Gaza.

Mais l’idée existe depuis au moins 25 ans. Cela remonte en fait à un document appelé Clean Break que Netanyahou et son équipe politique américaine ont mis en place en 1996 pour mettre fin à l’idée de la solution à deux États. Vous pouvez également le trouver en ligne. Ce sont donc des projets. Ce sont des événements à long terme. »

Le vrai projet de Poutine

« La Russie n’avait aucun intérêt territorial ni aucun dessein en Ukraine. Je sais. J’y étais pendant ces années. Ce que la Russie négociait, c’était un bail de 25 ans jusqu’en 2042 pour la base navale de Sébastopol. Ça l’inscrit.

Pas pour la Crimée. Pas pour le Donbass. Rien de tel. Cette idée que Poutine reconstruit l’empire russe, c’est de la propagande enfantine. Excusez-moi.

Si quelqu’un connaît l’histoire au jour le jour et d’année en année, c’est des choses enfantines. Les choses enfantines semblent fonctionner mieux que les choses pour adultes. Donc pas de desseins du tout. Les États-Unis ont décidé que cet homme devait être renversé.Cela s’appelle une opération de changement de régime. »

 

Pour la révolte des nations !

Le brutal basculement du monde en 2025

 






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34 Commentaires

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  • #3498462
    Le 24 février à 18:14 par Bernard Mitjavile
    La sidération du Parlement européen devant le discours de Jeffrey (...)

    Surprenant de clarté !

     

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  • Je comprends qu’encore une fois les Américains décident, comme pour le plan Marshall etc., peut-être sincères, ou pas.

    Je reste méfiant car fixé sur ma mentalité anglo-saxonne mêlée de déracinement (les Américains viennent d’Europe) et aux bilans génocidaires partout dans le monde, ou presque.

    Pourquoi le Capital serait-il soudain devenu moral(liste) ? Contradiction !

    Nous observons une révolution car accélération de la diplomatie, qui signe pour l’instant une transformation... systémique ? On ne sait jamais avec eux.

    Remarque : Trump & Musk ne parlent jamais des BRICS.

    *En Europe : on voit Meloni, l’amie de la Maréchal, assise à côté de Van der Leyen, on se fout vraiment de notre gueule.

     

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  • Cet homme a écouté M.Hindi et ne fait pas parti du problème :
    "Refuser de désigner l’ennemi c’est faire parti du problème ".
    Depuis que j’ai entendu cette phrase, tout c’est éclairci dans mon esprit,de qui manipule qui....
    Mais j’avoue, c’est très/,trop facile maintenant pour moi.

     

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  • La conférence de Jeffrey Sachs est passionnante et pleine de vérités difficiles à entendre pour la clique européiste mais il est étonnant qu’il change soudainement de registre en abordant les pays baltes. Car les minorités russes y ont été instrumentalisées par la doctrine du juif Karaganov : les minorités russes dans les pays ayant retrouvé la liberté après l’éclatement de l’URSS doivent être mises au service de l’influence politique de la Russie dans ces pays. Jeffrey Sachs est pertinent sur tout ce qui précède, mais la Russie aussi doit faire son bout de chemin vers la paix et abandonner la doctrine Karaganov. Les Russes n’ont rien à faire chez les Baltes, ni en Ukraine, ni en Moldavie, ni au Kazakhstan, ni ailleurs, ils doivent être rapatriés dans la Mère Patrie et installés dans des logements construits pour eux et participer au développement de la Russie qui a besoin d’eux. La Russie distribuait des passeports russes à tout va, mais ce qu’il fallait, c’était proposer en même temps des logements à l’intérieur des frontières de la Fédération de Russie (et pas à Vorkouta)... Poutine avait raison : « L’effondrement de l’URSS a été la plus grande catastrophe du XXe siècle parce qu’il a laissé des millions de Russes hors des frontières de la Russie », il faut maintenant en tirer les conséquences, abandonner la doctrine vicieuse du juif Karaganov et repartir sur des bases complètement nouvelles. Et puis aussi cesser de répéter que l’Armée rouge a libéré l’Europe : pour les Finlandais, les Baltes, les Polonais, les Moldaves dès 1939, et pour les Tchèques, les Slovaques, les Hongrois, les Bulgares, les Roumains, les Allemands, l’arrivée de l’Armée rouge n’a été que le remplacement d’une oppression par une autre. Oui, Staline et l’Armée rouge ont vaincu Hitler et la Werhmacht, une grande victoire, mais ne parlez pas de « libération », toute l’Europe de l’Est sait très bien que ça n’a été que le commencement d’une nouvelle oppression. C’est aussi "puéril" que les idées fumeuses des élites européistes... La Russie ne peut pas rassurer ses voisins en continuant de prétendre qu’elle les a « libérés » en 1939 et en 1945...

    PS : En 2015, au moment le plus propice pour la Russie, Karaganov disait qu’il ne fallait pas attaquer l’Ukraine, et en 2024, il disait que la Russie devait employer l’arme nucléaire, ce qui aurait probablement provoqué la destruction de la Russie et du reste du monde (sauf Israël, hein ?)...

     

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    • Les Nazis ayant tué 27 millions de Russes car étant des slaves à exterminer , les Russes estimeront toujours avoir libéré les pays occupés par les Nazis et leurs lois raciales et génocidaires. Logique.
      Les russophones vivant dans les pays baltes (etc.) y sont nés et sont donc des citoyens à part entière de ces pays.

       
    • Les Russes savent qu’ils ont aussi libéré indirectement les pays d’Europe de l’ouest en détruisant 80% de l’armée allemande.
      En France beaucoup de collabos deviendront résistants après Stalingrad et fêteront la " libération par les USA ".

       
    • Depuis quelques années , dans nos programmes scolaires : Hitler = Staline (totalitarisme). Mais les Russes ne pensent pas pareil : Staline reste le personnage historique le plus populaire ...Hitler est beaucoup moins bien placé. Pour eux Staline a donc libéré l’Europe...

       
    • #3498610

      @henri, Jeffrey Sachs est juif, et il ose dire les quatre vérités, ce qui ne plaira pas à sa communauté, il a un sacré courage, puisque tous ces conflits durent depuis plus de trente ans, et sont de la responsabilité de sa communauté juive, et tout le monde le sait, sauf que lui l’a bien confirmé, il a reconnu l’efficacité de la france, en 2003, grâce à Dominique de Villepin et Jacques Chirac, lors de la deuxième guerre du golfe, c’était le retour des gaullistes, un autre juif qui ose, lui aussi, dénoncer les pratiques de sa communauté, c’est Norman Finkelstein, dans son ouvrage, " l’industrie de l’holocauste", paru en 2000, et depuis il a été banni de sa communauté.

       
    • Les américains, avec 405 399 tués en Europe pendant la deuxième guerre mondiale, seraient ceux qui nous ont libéré ? Et les Russes ayant perdu 26 millions de tués n’auraient joué qu’un rôle subalterne ?

      ça sent le parti prit à plein nez cette histoire...

      Quoi qu’en dise la propagande, nous n’avons été libérés ni par la 2ème DB, ni par les anglo-américains, qui n’ont pu envisager le débarquement en Europe (Normandie, Provence, Italie), que lorsque l’armée allemande a eu les reins cassés par les soviétiques à Stalingrad, puis à Kursk. Et encore, même à ce moment là, la progression a été extrêmement laborieuse (bataille du bocage, de Caen, poche de Falaise, et plus tard ratage complet de l’opération Market Garden, extrêmes difficultés durant la campagne des ardennes)

      Qu’on soit Gauchiasse ou Droitardé, les chiffres parlent d’eux même. Seuls 80 ans de propagande hollywoodienne peuvent arriver à nous convaincre que l’US army nous a libérés.

       
    • @Jean C’est fou le nombre de faussetés, raccourcis et mensonges qu’on peut lire. Il n’y a jamais eu de programme d’extermination des slaves. Je t’invite d’ailleurs à écouter le podcast de Vincent Reynouard dans l’émission S09E28 sur le Lebensraum.
      Les Russes nés dans les Pays Baltes sont chez eux ? Alors les Africains nés en France sont chez eux aussi. Amusant de critiquer le Drang nach Osten d’un coté mais ne rien dire sur la colonisation russe en mer noire, dans les pays baltiques, en Carélie, en Sibérie, en Mandchourie extérieure...
      Sinon concernant le chiffre 80% de l’armée allemande détruite par la Russie, c’est également faux. Un chiffre répété en boucle comme les six millions. Suffit premièrement de comparer les investissement sur les fronts Ouest (campagne de Pologne, Scandinavie, France, Afrique du Nord, Italie, bataille de l’Atlantique, bataille d’Angleterre, campagnes aériennes sur le Reich, invasion américaine). Deuxièmement rappeler que c’était l’URSS et non la Russie (moins de 60% de l’URSS). Et troisièmement sous perfusion de matériels anglo-saxons décisif dès 1941, principalement de la nourriture (sinon famine), logistique, carburant et minerais, et matériels lourds ayant faciliter les chaines de production soviétiques, permis ces effectifs démesurés dans l’armée et rendu possible toutes opérations si brillante.
      Franchement, c’est honteux que sur un site de réinformation (le premier de France), il faille encore lire de la propagande digne du massacre de Katyn.

       
    • Jean



      Les russophones vivant dans les pays baltes (etc.) y sont nés et sont donc des citoyens à part entière de ces pays.




      Toute la population des pays du Pacte de Varsovie était russophone : le russe était la langue de l’occupant et obligatoire à l’école. Il faut distinguer Russes et russophones.

      Comme en Algérie il fallait bien distinguer Français et francophones. Quand la France a abandonné sa souveraineté sur l’Algérie, elle n’a pas eu l’idée d’y laisser les Français dans l’idée de jouer le rôle odieux de minorité ethnique au service de l’ancien occupant (une idée typiquement karaganoviste si tu vois ce que je veux dire) : on rapatrié les Français sur le territoire de la métropole.

      Les Russes nés dans les pays baltes (et autres anciens territoires de l’URSS) devraient être installés en Russie comme les Français nés en Algérie ont été installés en France. En plus la Russie a besoin d’eux, il y a du travail pour eux, il y a la fraternité entre nationaux, il ne manque que des logements.

      Que la Russie récupère la Crimée, c’est très légitime, c’est très bien, ça va dans le bon sens, mais en même temps, qu’elle entretienne l’abcès de la Transnistrie, par exemple, un héritage empoisonné du Pacte Germano-Soviétique de 1939, est une immense erreur politique. Distribuer des passeports russes sans proposer aussi un aller simple sur Aeroflot et un logement sur le territoire de la Sainte Mère Russie est une erreur, ça envenime la situation au lieu de la résoudre.

      Ma conviction est que les vrais amis de la Russie ne peuvent que l’inciter à refermer les plaies du passé, à abandonner le discours que Staline et le NKVD auraient été des "libérateurs" (toute l’Europe de l’Est sait très bien que ce n’est un mythe, que ce n’est qu’un mensonge ) et à réinitialiser sa relation avec ses voisins, en repartant sur des bases nouvelles.

      L’Europe et la Russie ont besoin l’une de l’autre (Jeffrey Sachs le dit très clairement dans sa conférence), c’est aux Russes et aux Européens les plus intelligents de surmonter les obstacles à la paix et à la coopération, mais des obstacles, il y en a des deux côtés. Ce n’est pas avec une mentalité de supporter de foot qu’on arrivera à repenser et renouer la relation entre Europe et Russie.

       
    • Jean (Suite)

      Ma conviction est aussi que la Russie devrait saisir l’occasion de la fin de la guerre en Ukraine pour résoudre tous les conflits qu’elle a laissés suspendus avec ses voisins et clarifier définitivement sa frontière. Si la Transistrie est une aberration et n’a aucune raison d’exister, il en va de même pour la Biélorussie : la Transnistrie doit rejoindre l’Ukraine et la Biélorusse doit rejoindre la Russie. Alors évidemment, l’union de la Biélorussie et de la Russie serait un casus belli pour la Pologne, sauf que de la même façon Kaliningrad doit rejoindre la Pologne...

      Les dirigeants russes devraient faire preuve d’audace et d’imagination, et proposer à leurs voisins des résolutions qui effacent tous les prétextes possibles pour des guerres futures. C’est la Russie qui est la grande puissance, c’est elle qui doit assumer sa responsabilité et faire des propositions audacieuses qui ré-instaurent la confiance avec ses voisins.

      Parce qu’attendre jusqu’au dernier moment que la guerre devienne inévitable en Ukraine, tout en rêvant aux bénéfices gaziers de Nord Stream 2, ce n’était pas glorieux, ce n’était pas à la hauteur de la Grande Russie.

      Mais l’obstacle qui paralyse la pensée politique russe, qui l’enferme dans le passé soviétique, et l’empêche d’imaginer un autre avenir, c’est Karaganov. Ce type-là est vraiment toxique, il propose toujours le pire pour la Russie : ne pas attaquer en 2015 quand le rapport de force était favorable, attaquer en 2024 avec l’arme nucléaire qui était la faute ultime qu’espérait de tout son coeur la clique de Biden et Leyen.

      Karaganov est l’âme damnée du Kremlin, c’est le Jacques Attali des Russes : comme lui jamais élu, comme lui intrigant avec les instances mondialistes (Commission Trilatérale, CFR), comme lui toujours là auprès des différents gouvernements (Eltsine, Poutine, Medvedev, Poutine...) à prodiguer ses mêmes conseils pourris, comme lui conscient d’appartenir à un même "peuple élu"... sa place est en prison.

       
    • @Raxo
      Les Baltes d’origine russe , nés dans les pays baltes ont la nationalité de ces pays sinon il serait facile de les expulser. De plus s’ils tenaient à vivre en Russie, ils seraient déjà partis ( situation identique dans le Donbass).
      Sur l’Algérie française, il a fallu la guerre pour que les français d’origine soient rapatriés...

       
    • @Evida
      - légalement, les" Africains" nés en France sont français. C’est un constat seulement...
      - selon le General Plan Ost, les populations juives et slaves de l’est devaient être éliminées par le massacre et l’ expulsion massive , les survivants transformés en esclaves.
      En 1941 les Anglais ont envoyé du matériel US à l’URSS mais en faible quantité ( d’où la furie Staline contre Churchill) . Et la marine allemande veillait ...

       
    • @Evida
      Soyons précis : ce sont 6 millions de soldats allemands qui sont tombés sur le front de l’est.
      Selon les modes de calcul, 75 à 80 % de l’armée allemande.

       
  • Les voilà comme des lapins pris dans une lumière de phares, des cambrioleurs la main dans le sac, des mythomanes en flagrant délit d’affabulation. Cette équipe de saboteurs est démasquée sans ambiguïté. Il aura fallu que ce soit un plénipotentiaire d’USA prenant leur précédente stratégie à contrepied qui serve de révélateur officiel car les populations prises en otage et tyrannisées savent depuis longtemps de quoi il retourne. Et les USA savent que les populations savent, dont ils espèrent ainsi libérer les forces afin de servir leurs nouveaux intérêts au grand jour et gratuitement, alors que c’était d’habitude des services secrets devenus ennemis qui se chargeaient auparavant à grands frais de ces missions. Un dirigeant Européen à la hauteur historique de cette mission et de ces enjeux majeurs se précipiterait chez les Russes et entamerait/finaliserait avec leur aide la construction de l’Eurasie. Ce que veulent à tout pris éviter les USA et d’autres (...). Seulement voilà...

     

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  • #3498765
    Le 25 février à 14:04 par Hannibal-Bonaparte
    La sidération du Parlement européen devant le discours de Jeffrey (...)

    Jeffrey Sachs , John Merscheimer, Norman Flinkestein, Ilan Pappe, Miko Peled.. Des Juifs qui font peut être partie de l’authentique peuple élu.. les gens qui prônent la vérité ,la justice, le Courage et la paix . Pas l’horde de falsificateurs de textes religieux assoiffés de pouvoir et de corruption et de suprématie.. Et des exemples , on a par centaines…
    La bouffé d’oxygène contre le poison satanique Sioniste.

     

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  • Ce que je comprend de cette conférence de Jeffrey Sachs :

    L’hégémon américain (c’est à dire sioniste) ayant été tenu en échec par la Russie et fortement mit à mal par Trump qui voudrait un hégémon prioritairement américain (et sioniste accessoirement uniquement si cela ne fait pas de tord aux USA) , Jeffrey Sachs - membre de la Communauté de Lumière qui conseille depuis plus de 30 ans l’oligarchie mondialiste - tente de sauver ce qui peut l’être dans le naufrage du Titanic sioniste qui vient de percuter l’iceberg de la réalité :

    L’Europe doit se débrouiller sans les USA, puisque Trump, et ceux qui ont voté pour lui, pensent à leur survie, et veulent se débarasser du larbin européen. Cet hégémon sioniste européen, subordonné à l’hégémon sioniste américain ne doit pas disparaitre selon Jeffrey Sachs, bien qu’il soit le responsable de la déchéance économique de l’Europe et de toutes les guerres dans lesquelles nous sommes engagées contre notre intérêt depuis la chute de l’ex-Yougoslavie, car c’est tout ce qui reste comme territoires occupés du Grand Israël mondial. Reprendre notre liberté est hors de question pour Jeffrey Sachs ; nous ne pouvons pas chacun avoir notre politique étrangère, c’est à dire notre souveraineté. Nous devons rester dans ce qui reste de l’hégémon juif mondialisé, et nous devons continuer une politique commune qui sert ses intérêts. La Russie n’est pas l’ennemi de l’Europe, mais nous devons néanmoins nous armer, c’est à dire financer avec nos impôts les industries d’armement privatisées et aux mains des sionistes.

    Personellement, je me doute bien qui est cet ennemi non russe contre lequel Jeffrey Sachs voudrait nous voir nous armer. Cet ennemi nous est importé de force depuis Giscard d’Estaing, et instrumentalisé contre nous par la Communauté de Lumière ouvertement depuis 1983 et SOS Racisme.

    Pour moi, le discours de Jeffrey Sachs, malgré sa très maligne apparence d’être en rupture totale et contre l’Empire du Mensonge, n’a finalement pour but ultime maintenant que les USA avec Trump refusent de faire exclusivement la politique de Netanyahu, que de faire de la récupération et faire en sorte que l’Europe prenne la relève et continue le plan de la Guerre Globale contre le Terrorisme, c’est à dire servir d’armée au Sionisme pour établir le Grand Israel avec Jerusalem capitale du Monde si chère à Attali.

    Je n’y vois là que la continuation du plan original, qui mise sur tous les chevaux au départ de la course pour gagner à coup sûr.

     

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    • #3499717

      Bonjour Knokke,

      je vous lis avec intérêt et partage à peu près tout ce que vous écrivez. Vous avez parfaitement compris, à mon sens, l’entourloupe Sachs.
      C’est très séduisant mais c’est du service commandé. Ou comment jouer sur tous les tableaux pour être toujours du côté du manche.
      Il y a beaucoup de commentaires très naïfs.

       
  • Ce parlement gigogne en contient un autre, dont les membres passent indifféremment d’une assemblée l’autre, afin d’y servir leurs intérêts comme d’habitude aux frais des populations prises en otage et phagocytées sous la contrainte pour cette institution dévoyée, noyautée, instrumentalisée. Il est grand temps d’émerger à la conscience.

     

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  • De plus en plus d’acteurs (intellectuels, politiques, spin doctors) qui étaient de l’autre côté passent globalement du nôtre. L’époque est aussi dangereuse qu’intéressante... Parce que franchement Jeffrey Sachs, on fait difficilement moins mondialiste que lui et pourtant on se rapproche !

     

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  • #3499811
    Le 28 février à 00:29 par Pangolin innocent
    La sidération du Parlement européen devant le discours de Jeffrey (...)

    Correction :
    "C’était une guerre que Paul Wolfowitz et Douglas Feith ont coordonnée avec Netanyahou."

     

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