C’est un drôle de double aveu que nous ont fait Pierre Lellouche, homme de droite (ex-RPR), homme de l’OTAN et du lobby sioniste, et Julien Dray, l’ex-manipulateur de SOS Racisme passé à droite toute avec armes et bagages. Il avait notamment trahi le PS pour Sarkozy à l’époque du duel avec Ségolène Royal.

L’antiracisme, ou sionisme de gauche, était un racisme antifrançais

Il est question de la république, qui s’écrit normalement avec un r majuscule, et qui a été capable d’éradiquer tout un pan de la Vendée pour s’imposer à la France traditionnelle, catholique, royaliste, qui ne voulait pas d’elle. Aujourd’hui, le parallèle est fait avec les musulmans, qui seraient, d’après Lellouche, antirépublicains. On sent comme un désir de manière forte dans ces propos.

L’anti-antiracisme, ou sionisme de droite, est un racisme antimusulman

Nous sommes dans une période où les choses cachées sortent. Du côté de Julien Dray, qui depuis le début du génocide à Gaza a tombé le masque, celui d’un extrême droitiste juif, alors qu’il n’avait pas de mots assez durs pour l’extrême droite française pendant près de quarante ans, on avoue le fond de l’arnaque SOS Racisme. On devrait même dire le fonds de l’arnaque, à l’image du fonds Marianne capté par les propagandistes du pouvoir, au détriment de la famille Paty.

Conclusion  ? Les Beurs en révolte ont servi in fine la cause sioniste, qui aujourd’hui les considère, officiellement, au mieux comme des ennemis (de la république, c’est-à-dire du lobby), au pire comme des sous-hommes. On voit le résultat de ce racisme débridé en Palestine. Ils veulent la même chose ici, des musulmans massacrés, attachés l’un à l’autre, homme et femme dans l’impudeur, et jetés – comme auparavant les esclaves africains révoltés pendant la traversée – dans la Loire ou la Seine. On en est là.

Pour bien comprendre ce que Lellouche appelle « république »