Certains devraient arrêter la came. Pas pour des raisons morales, mais parce que leurs paroles, aux postes qu’ils occupent, ont des conséquences, qui peuvent être nucléaires pour l’ensemble des Français pacifiques. Et pacifiques ne veut pas dire lâches. Les Gilets jaunes se sont battus vaillamment contre le pouvoir de la Banque.

Et l’empire otanique, il ne saute pas à ses yeux ? Jean-Noël Barrot, qui est encore plus excité que le Président, n’ouvre sa bouche que pour dire des conneries qui abaissent la note de la France, pas celle de Fitch, dont le commun des mortels se fiche, mais celle des amoureux de la France à l’étranger, ceux qui tiennent encore malgré l’entreprise de démolition engagée depuis 2017. Une entreprise de démolition pierre par pierre, volontaire, visible, violente.

On a trouvé plus con que Barrot, chez nos amis belges, qui doivent aussi avoir un peu honte de leur représentation officielle.

Mais au-dessus du Français et du belge, on trouve la Kallas (ministre des AE de l’UE), championne toutes catégories de la connerie européiste, une connerie encore plus dangereuse que les deux précédentes.

Nous parlions de l’entreprise de la démolition – comme pour la Russie ! – de notre beau pays par les mondialistes. Montebourg, qui a été le dernier ministre qui tenait un peu la route en matière de souveraineté économique, le dit sans ambages. Mais c’est un peu tard : depuis 2014, le rouleau compresseur du pouvoir profond incarné par Macron a écrasé toute velléité de résistance.

Un exemple tout frais de cette démolition pièce par pièce, pierre par pierre ? Le moteur d’Ariane, dont la fabrication part en Allemagne, comme pendant le STO.

Adieu veaux, vaches, cochons, couvées et emplois ! Dans sa revue de presse, Pierre Jovanovic fait régulièrement la somme des emplois détruits, perdus ou externalisés. Un décompte déprimant, un mouvement apparemment inarrêtable qui vide le pays de sa substance. La France est un corps vidé de l’intérieur par les euro-mondialistes.

Devant un tel constat – des dirigeants traîtres à la nation et une accélération de leur programme de démolition contrôlée –, les Français semblent impuissants. Mais avant de réagir, il faudrait peut-être qu’ils ouvrent les yeux, qu’ils les décillent, parce qu’ils vont tout perdre petit à petit. Seul un front commun pourra permettre de sortir de cette pente infernale.

Pour l’instant, on n’en est pas là : le front de salut public entre RN et LFI n’est pas à l’ordre du jour, surtout depuis le vote de la motion RN dénonçant l’accord franco-algérien de 1968, qui a fait bondir les gauchistes. Quelle serait alors la plateforme permettant aux Insoumis et aux nationalistes de s’entendre ? On parle de leurs bases respectives, qui sont en train de souffrir économiquement, pas forcément de leurs dirigeants...

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