Selon une étude américaine, notre civilisation serait condamnée à un effondrement total. Cette mise en garde vient d’un groupe de scientifiques qui ont utilisé un mode de recherche original : les enseignements de l’Histoire.
Le site du Guardian rapporte que des sociologues et des naturalistes ont développé un nouveau modèle montrant comment « une tempête parfaite » pourrait détruire la civilisation actuelle.
Cette nouvelle étude met en lumière la manière dont l’exploitation des ressources et l’inégale distribution des richesses mènera » dans quelques décennies » à un effondrement de notre système économique.
Toutes les civilisations finissent par disparaître
L’étude réunit des données historiques montrant que la disparition des civilisations est un phénomène récurrent. Les empires romain et mésopotamien en sont deux exemples « récents ».
L’étude a été publiée dans l’Elsevier Journal Ecological Economics.
En étudiant l’histoire des civilisations, les chercheurs ont ainsi mis en évidence les raisons qui ont contribué à leur chute, que ce soit les Mayas ou encore l’empire romain. Une série de facteurs liés entre eux serait donc à prendre en compte, parmi lesquels le climat, la population, l’eau, l’agriculture ou encore l’énergie.
Deux scénarios possibles pour l’homme du XXIe siècle.
Le premier serait la réduction, par la famine, des populations pauvres. « Dans ce cas, la destruction de notre monde ne serait donc pas due à des raisons climatiques, mais à la disparition des travailleurs », note le site belge d’information.
« Le second scénario catastrophe repose sur la surconsommation des ressources qui entraînerait un déclin des populations pauvres, suivi par celui, décalé dans le temps, des populations riches », ajoute-t-il.
Fait notable, selon les chercheurs, plusieurs empires ont disparu entre autres à cause de l’aveuglement des élites qui, jusqu’au bout, se croyaient protégées et ont refusé de réformer leur système de vivre-ensemble.
Cette enquête n’est pas unique. D’autres ont également mis en avant les risques que représente la convergence temporelle des crises en matière d’alimentation, d’eau et d’énergie. Et ces études évoquent un danger à court terme : d’ici moins de 15 ans.