Un article paru dans dedefensa.org, sur Las Vegas. La ville se meurt, faute d’eau. On incrimine le changement climatique. Mais sans la crise climatique, sans doute simplement une simple variation comme il en existe dans les deux sens, la situation serait exactement la même.
L’occupation occidentale y remonte à 1855, par les mormons, qui l’abandonnèrent bientôt, puis par l’armée. Elle n’existe en tant que ville qu’au XXème siècle et ne se développe vraiment qu’après la fin du régime Baptista, qui voit l’activité « casino » se développer à toute allure.
La Californie, comme Las Vegas, ont épuisé les ressources locales hydriques. Le Lac Meade a baissé de moitié, et le fleuve Colorado n’est plus qu’un égout. Le barrage Boulder qui avait permis le développement de ces deux entités est au maximum de ses capacités, et même sans crise climatique, comme je le dis, il y aurait quand même la crise hydrique.
On n’installe pas impunément 2 millions de personnes dans le désert, avec des golfs et des pelouses. L’industrie dominante des casinos, elle, n’est même pas en cause. Elle gère très bien son budget « eau », tant en argent, qu’en économie de ressources. Mais, la population, pas du tout.