La boutique, qui propose de l’herbe et du haschich à emporter, a ouvert cette semaine, en toute légalité, dans le XIe arrondissement de Paris. C’est la ruée.
« C’est là, la queue pour la beuh ? », apostrophent deux jeunes, rigolards sur un scooter, rue Amelot, dans le XIe arrondissement de Paris, et zigzaguant devant le Cofyshop et sa horde de clients. Gros succès et ambiance un brin rock and roll, ce samedi, à Paris, à quelques centaines de mètres de la place de la République.
Toute la journée, des dizaines de Parisiens, plutôt bobos de 20-30 ans, majoritairement des hommes, ont fait la queue, certains près d’une heure, pour découvrir le nouveau commerce « sulfureux », selon les termes mêmes de son gérant.
Depuis mardi, on peut acheter en toute légalité de l’herbe et du haschich dans ce commerce situé 140, rue Amelot (XIe). Ce n’est pas un coffee-shop comme à Amsterdam mais un comptoir de vente à emporter.
Un commerce sexuel en parallèle
Son patron, Joaquim Lousquy, jeune entrepreneur de 29 ans, confesse avoir « flairé le bon coup ». Il a déjà défrayé la chronique, le 1er février dernier, en ouvrant Xdolls, « bordel de poupées sexuelles », dans le quartier Pernety (XIVe).
Ce commerce propose aux hommes des poupées en silicone, inertes, grandeur nature, gros seins, à 89 euros l’heure. Pour les élus et les associations féministes, Joachim frôle le proxénétisme et son business fait l’apologie du viol.
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Maxime, barbe de trois jours et « bossant dans la com », est venu pour « (sa) mère qui a des problèmes de dos. C’est l’occasion pour elle d’essayer une alternative à la médecine traditionnelle sans pour autant que ce soit illégal ». Mais lui va aussi va goûter !
Lucia, son amie de 23 ans, affirme ne « pas être tentée par les drogues. Ma jeune sœur, accro à la marijuana, fume des joints tous les jours. Ça calme ! », confie-t-elle.
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« Moi, je veux essayer, glousse Adrien, 20 ans. Je veux voir si ça défonce ! A priori, ils sont sous les 0.2 % de THC. Mais je crois qu’ils doivent forcer sur l’autre molécule, le CBD, légale mais très relaxante. Ça doit bien faire son effet », espère l’étudiant.
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On profite de cette quasi-légalisation de fait des drogues dites douces pour envoyer un article de La Dépêche sur la dépression (supposée) d’un Français sur deux. Y aurait-il un rapport avec l’engouement pour les drogues ?
Le grand problème de la drogue n’est pas la drogue en soi : le shit ou l’herbe n’ont jamais tué personne, à l’inverse de l’alcool. En revanche, les drogues douces permettent de s’évader du Système (illusion) tout en restant dedans. C’est un anti-révoltant comme il y a des anti-douleur ou des anti-coagulants.
La drogue douce est donc systémo-compatible, et il est logique que la pointe libérale de l’offre politique (écolos, socialos, LReM) milite pour sa dépénalisation.
Il est une autre drogue, excellente pour la santé mentale et physique, 100% naturelle, et sans danger aucun pour le drogué, malgré l’addiction qu’elle procure, et dont le Système pourchasse de plus en plus les consommateurs : la Connaissance.
C’est plus long à venir mais ça fait planer plus longtemps, plus durablement. C’est une drogue qui élève, avec elle on ne retombe pas après un effet passager. Et coûteux.
Un Français sur deux concerné de près par la dépression
Selon un sondage réalisé par Odoxa pour Lundbeck, un Français sur deux est concerné de près par la dépression. La pression au travail et les problèmes avec le management sont considérés comme causes principales de la dépression.
La dépression est la maladie psychique la plus répandue au monde avec quelque 340 millions de personnes touchées et la France est souvent pointée comme la championne de la dépression au vu de sa consommation de médicaments antidépresseurs.
L’institut Odoxa vient de réaliser auprès d’un large échantillon de 2 000 personnes, une étude sur la dépression et notamment la dépression au travail, pour le compte du laboratoire Lundbeck, spécialisé dans le traitement des troubles psychiatriques et neurologiques.
Les résultats publiés hier [le 15 juin 2018, NDLR] montrent le poids de la dépression sur la société puisqu’un Français sur deux est concerné de près par la dépression.
« La dépression peut toucher les individus de tout âge, de l’enfant au vieillard. Cette moyenne masque en réalité de profondes différences sociodémographiques : la prévalence de la maladie est ainsi plus forte chez les femmes que chez les hommes (31 % contre 25 %), chez les plus jeunes que chez leurs aînés (35 % chez les 18-24 ans, soit 10 points de plus que le score observé auprès des plus de 50 ans), chez les catégories populaires (30 %) et surtout chez les employés (33 %) que chez les catégories dites supérieures (26 % et même seulement 20 % auprès des cadres), et chez les plus pauvres que chez les plus aisés », explique Céline Bracq, directrice générale d’Odoxa.
La spécialiste souligne que « la précarité apparaît comme un terrain très propice à la dépression puisqu’on note même une corrélation parfaite entre la hausse du revenu moyen et l’affaiblissement du taux de dépression », mais que « le lieu de vie intervient très peu sur la prévalence de la maladie. »