Pour le coup, malgré des expressions parfois exagérées – assimiler par exemple le « black face » à un « crime » – on est d’accord avec le porte-parole de la LDNA. Qui fait le dur apprentissage de la politique, faite de communication, de chausse-trappes et de pièges en tout genre.
Après moult aventures, Lunettes noires obtient un rendez-vous avec Hanouna, mais pas à l’antenne, sur un parking, pour un droit de réponse réduit à... une minute.
« J’arrive, on me dit que on est homophobes, antisémites... Il a montré les messages lui montrant qu’on était homophobes, antisémites et qu’il avait des associations qui lui ont envoyé des messages pour lui dire de ne pas nous donner la parole. »
Lunette noires a donc découvert le monde merveilleux de la télé, tenu par une communauté qui ne va sûrement pas laisser plus d’une minute d’antenne à des membres d’une communauté victimaire concurrente.
Une leçon qui devrait faire réfléchir Lunettes noires et son gang au vrai racisme, qui n’est peut-être pas celui des Français de couleur blanche...
Mais ne parlons pas trop vite, car à 6’39 la lumière se fait :
« Parce que si on était venus là parce que par exemple on était victimes d’homophobie ou d’antisémitisme ou d’autre chose, je pense pas qu’on nous aurait reçus sur un parking avec des caméras, une lumière, pour nous dire “alors vous avez quoi à dire ?”, et en nous disant qu’on avait une minute de parole. »
Il était temps de comprendre que l’ennemi du Noir n’est pas forcément le Blanc. Lunettes noires devrait, dans son apprentissage politique, se replonger dans l’histoire américaine proche et regarder à quelles conclusions en étaient arrivés Malcolm X, les Black Panthers et enfin les disciples de Louis Farrakhan. Il n’est jamais inutile de lire ou relire les réflexions des grands Anciens.