On sait que depuis le formidable succès politique des officines sionistes, toutes les minorités françaises en quête de pouvoir essayent de copier le modèle juif. On a eu par exemple le CRAN et les LGBT, qui ont connu un destin un peu différent : le CRAN n’est pas sorti de son bourbier communautaire anti-raciste, tandis que les LGBT ont fait un très beau parcours antirépublicain. Des lois protégeant les homosexuels ont été votées (la loi « Malheur à celui qui touche un pédé »), mais les Noirs n’ont toujours pas touché un rond pour l’esclavage.
Quant à ceux qui demandent « ce que vont toucher les descendants d’esclaves noirs devenus gays SM », on n’est pas là pour déconner, ici on fait de la politique sérieuse, merde à la fin. Maintenant voici les faits : samedi 21 avril 2018, une escouade de militants de Génération identitaire bloque le passage habituel des migrants dans les Alpes, un passage que tout le monde connaît mais le Politique ne fait rien, et le Policier qui obéit au Politique ne fait rien non plus.
L’action se passe au col de l’Échelle, relativement enneigé, les militants sont en bleu, comme des Schtroumpfs, et l’opération est un coup d’éclat médiatique top moumoute puisqu’elle fait le tour du monde des télés. La gauche hurle en invoquant les « ligues » et le « fascisme », la pleurniche habituelle des larbins du mondialisme sorossien, tandis que Gérard Collomb se frotte les mains : sa loi faussement répressive « asile et immigration » est en train d’être votée tranquillou pendant que tout le village gaulois se pouille.
L’histoire pourrait s’arrêter là mais c’était sans compter sur le besoin de publicité du lancement de la LDNA, la Ligue de défense noire africaine. Qui est entrée dans le game (on essaye de parler « tié-quar ») en mettant la pression sur l’un des militants identitaires qui a été démasqué comme banquier. Des gros bras de la LDNA lui ont rendu visite pour lui mettre la pression, ou peut-être le lyncher :
La Ligue de défense noire africaine se rend au siège du Crédit Agricole pour demander le licenciement de Romain, le militant de #GénérationIdentitaire ayant participé à l'action sur la frontière Franco-Italienne#StopMigrantsAlpes #DefendEurope pic.twitter.com/1AiOiMYuiI
— TV Libertés (@tvlofficiel) 26 avril 2018
Bon, politiquement, c’est pas encore ça. Il y a même des observateurs qui se sont demandé, vu le niveau politique atteint, si la Ligue de défense noire n’était pas une vaste blague destinée à décrédibiliser la communauté noire :
Mes yeux ont saigné quand j'ai lu ce texte de la LDNA. On dirait une parodie raciste pour les décrédibiliser. pic.twitter.com/TiHMZow7Yv
— Kim-Jong-Un (@KimJongUnique) 26 avril 2018
C’est vrai que cette espèce de communiqué ne milite pas pour un sérieux à prise rapide. Les Noirs devraient demander conseil aux sionistes, surtout que depuis l’affaire Adama Traoré une certaine organisation pas très spontanée est apparue. Des militants en tee-shirts « Justice pour Adama » brandissant des banderoles pour une fois pas écrites à la main ont manifesté avec la précision et l’efficacité des officines sionistes automatiquement relayées par leurs obligés médiatiques. Et leurs laquais politiques.
Il existe donc une grosse marge de progression professionnalisante pour la Ligue de défense noire africaine, qui pâtit d’un certain manque de crédibilité et qui en plus n’axe son discours que sur la violence, ce qui a pour effet de rebuter un public pourtant relativement acquis à la cause antiraciste. Tout cela affecte évidemment le propos politique de cette organisation naissante, le Français de base ayant plus tendance à rigoler qu’à prendre à bras-le-corps la « problématique noire » en France.
Ce qu’il fait justement avec une prudence de Sioux flippé lorsqu’il s’agit des juifs : là on ne plaisante pas. Une moquerie, une vanne, un croche-pied peuvent mener tout droit à la prison – peuplée d’islamistes, on le rappelle, ce qui double la peine – vu le niveau d’indépendance des juges de la République. On a failli écrire crêpublique mais ça n’est qu’un jeu de mots et ça aurait pu être mal interprété de tous les côtés.
Et on n’a pas envie de voir débarquer Mister T à la Rédaction, qui n’est composée que de jeunes gays malingres terrorisés par la moindre menace de pression physique.
Bonus : la vie de Mister T en VO
Une action politique d’envergure attribuée à la LDNA :
Le premier débat de la LDNA sur Instagram :