Prologue
« Me François Heyraud, autre avocat d’Alexandre Eyraud, se lève et décide de régler ses comptes avec plusieurs discours qui ne lui ont pas plu : le réquisitoire de l’avocat général et les plaidoiries des parties civiles.
“Où avez-vous vu, monsieur l’avocat général, que quelqu’un, sans casier judiciaire, soit condamné à 2 ans ferme alors qu’il n’a touché personne ? C’est cela la coloration politique de ce procès ! On a entendu parler de nazis sans arrêt, d’horreurs de la Shoah, toutes les deux secondes, qu’est-ce que cela vient foutre là ? Pardonnez-moi d’être grossier ! [...] Vous n’êtes pas l’avocat des parties civiles. Vous êtes l’avocat de la France toute entière, lui dit-il. Tout le monde, en France, n’est pas en accord avec vos réquisitions.” » (Le Figaro)
Clément Méric n’est pas une personne, décédée accidentellement lors d’une bagarre qu’il avait cherchée avec ses amis antifas, un jour de juin 2013. Clément Méric est une région de la Shoah, un coin de Pologne de 1943 en plein Paris 2013, un point de l’espace-temps généré par les réseaux de pouvoir occultes qui tiennent la Justice entre leurs doigts non pas crochus – on laisse ça aux antisémites – mais manucurés. À la Banque, on sait se tenir, que diable.
Étant profondément de gauche, et donc du côté du Bien, ses adversaires ne pouvaient qu’être du côté du Mal. Rappel : la Haine de gauche s’appelle Amour.
- Preuve d’amour gauchiste
Et c’est le Mal qui a pris entre 4 et 20 ans de prison pour s’être défendu. Le Mal doit apprendre à ne pas se défendre. Comme ces hommes qui ont reçu un cocktail Molotov dans leur voiture de police un jour – le 18 mai 2016 – de la part d’un antifa de bonne famille, qui voulait casser, brûler, tuer du flic. Et qui n’a écopé que de 5 ans ferme, dont 2 avec sursis, soit rien. Une tentative d’homicide bien préméditée, à gauche c’est normal car on est du bon côté de la Shoah.
« L’avocat [de Samuel Dufour] explique qu’il y a une autre certitude : les antifas ne sont pas si innocents. Il explique ainsi qu’à 18h38, Antonin Bernanos est appelé en renfort. Deux jours avant, un militant du GUD affirme avoir été poursuivi par cette même personne, dans la rue où a eu lieu la bagarre. »
La famille Bernanos, comme la famille Méric, n’a pas le droit de perdre son combat, puisqu’elle est du côté du Bien, du Vrai, du Juste.
« "On a parlé d’un procès politique, entame l’avocat général, debout face à son pupitre. À son terme, on voit que ce fut un vrai procès pénal."
Malgré cela, le magistrat commence immédiatement par évoquer le nazisme, faisant référence aux accusés comme "un groupe, qui, par provocation, admire un régime politique qui a écrasé des populations entières". Il demande aux accusés de faire un effort pour se rendre compte de ce qu’ont pu être les exterminations hitlériennes.
"Ce procès n’est et ne sera pas politique", a balayé d’emblée Rémi Crosson du Cormier durant son court réquisitoire. » (Le Figaro)
Il suffisait de le dire. La suite est du même tonneau :
« "Sachez bien, Messieurs, que vous n’êtes pas jugés parce que vous étiez skinheads, tatoués, militants mais pour les actes que vous avez commis", a-t-il lancé aux trois accusés. Le magistrat a d’abord évoqué le procès où "la douleur contrôlée d’un père et d’une mère" a fait "face aux piteuses dénégations d’un groupe". » (LCI)
Car frapper Clément Méric, quelque part, mathématiquement, c’était frapper la Shoah. C’est donc heureusement et logiquement les adversaires de la Shoah qui ont perdu. La démonstration est simple :
Clément = la Gauche = le Bien = l’anti-Mal = l’anti-Shoah, donc les adversaires de Clément sont pour la Shoah, ce crime imprescriptible. Pour un peu, on aurait jugé les trois compères à Tel-Aviv, comme Eichmann en 1961. Mais aujourd’hui, les procès en anti-antisémitisme, le lobby préfère les faire faire par leurs larbins eux-mêmes, ça fait plus propre, et moins lobby. Comme ça on ne se salit pas les mains sales.
Le procès des non-agresseurs non-assassins de Clémenméric (c’est devenu une marque), puisqu’il n’y a eu ni assassinat ni agression, seulement légitime défense et mort accidentelle, rappelle celui des bourreaux d’Ilan Halimi, qui avaient pris la bagatelle de 178 ans de prison à eux 20, même les petites mains, même les irresponsables, même les non-tortureurs, même les non-Fofana !
« Clément Méric a "succombé autant à la haine qu’à la bêtise et à l’inconséquence". "Je suis allé hier soir après cette audience sur place, a expliqué Rémi Crosson du Cormier. Et devant l’immeuble, j’ai pu remarquer qu’il y avait une certaine distance entre le lieu de la vente et l’église où se trouvait le groupe de Clément Meric. On se rend compte qu’on peut tout à fait prendre l’autre chemin", a-t-il estimé. En d’autres termes, les skinheads pouvaient tourner à droite, comme conseillé par le vigile du showroom afin d’éviter l’autre groupe. Mais ils ont "choisi" d’aller à gauche vers un "adversaire désigné". »
Un procès par contamination
La prochaine fois, les skinheads devront se laisser frapper par leurs non-agresseurs d’extrême gauche, car l’extrême gauche c’est l’extrême Bien. Il faudra qu’un skinhead meure pour que justice soit faite, mais un seul ne suffira pas à racheter la mort immense de Clément Méric : il faudra que tous les skinheads de France meurent, ainsi que l’extrême droite qui a été leur nid, puis le nid de l’extrême droite lui-même, c’est-à-dire la droite nationale, et puis allons-y tous les patriotes, même les supporters un peu chauds de l’équipe de France, celle qui a malencontreusement gagné la Coupe du monde en jouant mal – dixit Pierre Ménès – et en volant la Coupe aux non-Français.
Enfin, la France, vidée de la Légion des soldats du Mal, pourra vivre heureuse dans un monde 100% gauchiste dominé par les antifas, les LGBT, les racailles et les pédophiles. Car de ce côté aussi, on peut faire des amalgames rapides.
Cette France-là, débarrassée de ses mauvaises racines et de ses mauvaises herbes, pourra alors accueillir toute la misère du monde, au grand bonheur des gauchistes anti-Français (pléonasme), qui verront dans leurs campagnes le résultat sur leurs filles et leurs compagnes. Ce sera le Paradis, le paradis gauchiste, avec le vol comme loi et le viol comme récompense. Pas sûr alors que les clémenmériciens ne deviennent pas un peu, par la force des choses, au mieux des défenseurs des faibles, au pire des skinheads…
« Le mobile est ainsi établi »...
« "Il y a chez les accusés une montée d’adrénaline, de testostérone, de fierté mal placée chez ces amateurs de discours de haine et de violence. Le mobile est ainsi établi", a-t-il asséné. Rémi Crosson du Cormier a conclu sur ces "sept secondes" de violences, "d’une sauvagerie inadmissible", comptant à voix haute chaque seconde dans une salle silencieuse. Sept secondes et "c’en est fini pour Clément Méric". Le verdict est attendu vendredi. »
Ou l’émotionnel au secours d’un réquisitoire qui manque de faits solides. Et qui oublie la provocation des antifas, dont Clément Méric :
« L’avocat [Me Heyraud, second avocat d’Alexandre Eyraud, NDLR] revient sur le moment où les deux groupes se sont croisés dans la salle des ventes le 5 juin 2013. Pour lui, les antifas n’avaient pas à se faire justice eux-mêmes quand ils ont invectivé le groupe des skinheads en face, en raison de leur tenue vestimentaire. Me Heyraud estime par ailleurs que Clément Méric n’est pas allé faire ses courses lorsqu’il s’est rendu à la vente privée, comme l’affirment les parties civiles. Il allait faire du repérage et vérifier où étaient les skinheads, pendant que ses amis attendaient au pied de l’Église Saint-Louis d’Antin, selon l’avocat.
Preuve en est, poursuit-il, le SMS envoyé par Clément Méric à ses amis restés en bas : "Ils descendent". Me Heyraud pense que Clément Méric prévenait ses amis, pas pour qu’ils s’enfuient, mais pour qu’ils restent et se préparent à une confrontation. L’avocat répète que son client avait peur avant la bagarre et qu’il faut arrêter de penser que la violence vient seulement de l’extrême droite. » (Le Figaro)
Les fascistes ne sont pas ceux que l’on croit, et qu’on nous désigne comme tels avec force, avec toute la force des médias et de la loi trafiqués par le socialo-sionisme aux commandes.
Clément Méric n’était pas un « militant antifasciste » combattant pour la démocratie, mais un fragile nervi antifrançais farci de mensonges gauchistes travaillant bénévolement pour la Banque, nuance. Et c’est avec un bonheur cynique indicible que la Banque s’est pourléchée les babines dès l’annonce de la mort du martyr et a crié Victoire, comme la synagogue du même nom, après les réquisitions de l’avocat général : l’homme à l’enquête de terrain approfondie et à l’oreillette branchée sur le pouvoir profond.
Car, voyez-vous, il faut que l’illusion démocratique perdure !